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Il m'aura fallu attendre un peu pour écrire cet avis sur ce roman Sans elle tant ce roman m'a chamboulé et surtout sa fin....
J'ai choisi par pur hasard de lire Avec elle de Solene Bakowski en premier et j'en suis très heureux. Non pas que celui de Solene soit un ton en dessous, mais ce Sans elle me correspond mieux en terme d'écriture et j'ai passé un moment absolument fabuleux avec ce roman même s'il m'a sacrément remué.
Pour rappel pour ceux qui auraient vécu sur la planète Mars ces derniers mois, ce projet hors du commun entre les 2 femmes étaient de partir d'un meme premier chapitre, d'avoir tous les éléments clés de l'histoire en commun et d'ensuite de laisser cours à leur propre imagination. Nul besoin de vous dire que je suis archi fan de ce concept qui casse les codes de l'écriture et qui innove comme personne ne l'a fait auparavant. Il est marrant d'ailleurs de retrouver certaines similitudes dans le fond des 2 histoires alors qu'elles n'ont presque rien en commun.
Pour revenir au roman, j'ai fait une pierre deux coup avec lui, car non seulement je clôture ce projet avec ce Sans elle, mais je découvre par la meme occasion la plume d'Amelie Antoine. Je peux vous dire que c'est le premier que je lis, mais ce n'est certainement pas le dernier. J'ai adoré son style, j'ai adoré son vocabulaire, j'ai adoré son rythme et j'ai adoré qu'elle me prenne aux tripes comme elle l'a fait avec cette histoire...
J'avoue avoir du mal à mettre des mots sur les sensations que j'ai ressenti à ma lecture, mais je ne peux que vous incitez à vous précipiter sur cette petite perle.
je n'ai pas l'habitude de procéder ainsi mais je reviendrai peut-être sur cet avis plus tard pour le corriger car je suis encore sous le choc de cette fin qui m'a fait l'effet d'un uppercut.
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Ce livre m'a été proposé amazon avec prime et c'est un peu par hasard que je l'ai lu.
Les émotions qu'il a déclenchées m'ont amenée á lire Avec Elle dès sa fermeture, avec la petite appréhension d'être déçue. Ce ne fut pas le cas.
Dans Sans elle, l'une des jumelles est enlevée et la seconde, la narratrice, nous raconte dans le détail tout ce cette disparition entraîne dans leur vie familiale. Bien entendu, la même mère détestable, le père fantomatique, les grands-parents, néanmoins présents dans cette version.
Deux livres qui laissent pantois, bouleversé... Sans mots.
Deux livres "à vivre".
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Peut-être c est mon état d 'esprit du jour mais j'ai beaucoup aimé ce roman.
Cette histoire de famille peut arriver à tout le monde (fait divers qui font la une de l'actualité)
Je ressors un peu voir beaucoup chamboulée de cette lecture.
Quelque soit leur attitude leur réaction tous les personnages de ce roman sont attachants
Et vous savez vous comment voous réagierez dans cette situation.
Je vais changer de sujet de lecture prendre un peu de recul et me plonger bien vite dans Avec Elle
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Amélie Antoine a le chic pour nous balancer le réel en pleine figure.
Celui qui fait bien mal, qui nous met un peu plus en apnée à chaque page tournée.
SANS ELLE.
Une jumelle qui disparaît.
Et il se passe quoi après, si ce n'est une enquête qui commence ?
Les flics, les recherches...
Oui, mais la famille dans tout ça ?
Ceux qui restent, retrouvent-ils un jour le sommeil ?
Cette lecture nous plonge dans l'indicible, dans l'impossible, dans l'enfer le plus terrible. Celui qui peut toucher n'importe qui, quand il ne suffit que de quelques secondes pour que la vie bascule. Pour anéantir une soeur, une mère, un père, une famille.
Je viens de le finir, et j'ai encore les paroles de mon fils ce matin dans la tête : "Quand est-ce que je pourrai aller à l'école tout seul ?".
J'ai répondu, comme à chaque fois qu'il me pose la question : "Quand je serai sûre que tu peux te défendre, sans te laisser influencer par quiconque."
Mais je crois que lorsqu'on est mère, on n'est jamais sûre de rien. Que son enfant ait 5, 10, 20 ou 40 ans, on a toujours la peur insidieuse au ventre de ne pas être capable de le protéger.
Je viens de le finir, et j'ai encore l'odeur de ma fille, lovée contre moi hier soir, dans le canapé. Sentir sa respiration se caler contre la mienne m'a rendue encore plus vivante, ancrée dans ce présent où, qu'importe d'avoir reçu une contravention, de ne pas avoir eu le temps de faire des courses, de voir la poussière qui s'amoncelle et blanchit les meubles... Je suis là, avec mes enfants, et à cet instant t, je sais que rien ne peut leur arriver.
Amélie Antoine, tu as trouvé les mots pour décrire la douleur, la souffrance interminable de l'attente, du manque, de la disparition.
SANS ELLE, une histoire que j'ai lue alors qu'au même moment, des articles dans la presse mettaient à nouveau en "lumière" les affaires Maelys, Estelle Mouzin et Grégory.
Amélie Antoine, tu nous livres avec ta plume tranchante et réaliste le destin d'une famille qui pourrait être la mienne, la vôtre...
Et ça, ça fait froid dans le dos.



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« Sans Elle », c'est une tragédie qui commence de la manière la plus banale possible : Il y a papa et maman, et les jumelles Jessica et Coline. Quand Coline fait une bêtise l'après-midi du 14 juillet, c'est avec une sévérité relativement exagérée que sa mère, excédée, décide de priver sa fille du feu d'artifice annuel. Elle partira seule avec Jessica, Coline restera avec son père. Sauf qu'à son retour, Patricia a perdu Jessica… En un quart de seconde, alors qu'elle l'a autorisée à aller quelques mètres plus loin seulement prendre un collier lumineux, elle la perd de vue.

C'est l'angoisse qui monte… les secondes, les heures, les jours passent. Les parents anéantis ne partagent pas leur angoisse avec la jumelle restante qui s'est réveillée le lendemain pour la première fois en 6 ans sans sa jumelle.

Sur cette base, Amélie Antoine va nous placer en spectateurs du quotidien de cette famille anéantie, partagée entre la renonciation de l'un et l'acharnement de l'autre avec en point central cette petite fille qui grandit sans sa moitié et qui s'efforce de rester transparente pour ne pas gêner ses parents dans leur quête désespérée de réponses.

Et là où tous les avis convergent pour condamner les réactions disproportionnées de la mère, moi j'ai souffert avec elle… Comment se pardonner à elle-même d'avoir égaré son enfant ? Comment survivre à la culpabilité que lui renvoie le regard des autres ? J'ai pesté contre son mari qui, s'il est normal qu'il finisse par céder au barrage de ses émotions qui désigne pour fautive celle qui a lâché la main de leur fille, m'a semblé abandonner trop facilement.

La fin… cette fin… bien sûr, c'est là le talent d'Amélie ! Mais il me reste tant de questions !

J'ai été engloutie par la terreur et le chagrin de cette famille qu'un instant de distraction a plongée dans l'horreur.

Un roman arc-en-ciel d'émotions. Dommage que les couleurs de cet arc-en-ciel pleurent et se confondent pour nous livrer une histoire des plus sombres… mais tellement bien écrite !
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Sans elle est indissociable d'avec elle, projet d'écriture mené à deux auteurs. J'ai choisi de commencer par ce texte, et de faire une pause avant la lecture du tome suivante. La raison ? La force ressentie à la lecture de ce volume.
Sans elle, c'est sans Jessica. Elle a disparu à l'âge de six ans, alors qu'elle accompagnait sa mère à un feu d'artifice. le livre nous montre à quel point il est difficile pour Colline de grandir sans sa jumelle, sans savoir ce qu'elle est devenue. Surtout, Jessica avait une position dominante dans le couple de jumelles, n'aimant pas tel ou tel dessin animé, préférant tel ou tel jeu, et Colline découvre ce que c'est de pouvoir faire ce qu'elle aime sans les récriminations de sa soeur. Liberté illusoire. Colline s'efface peu à peu, tandis que Jessica prend toute la place par son absence. Colline, c'est celle que l'on ne voit pas, que l'on entend pas, dont on interprète un peu trop vite les gestes, le comportement, les désirs.
En cas de disparition d'enfants, nous voyons à la télévision des spécialistes de ce type d'événements nous expliquer d'un ton docte que le couple résiste rarement à de tels événements. Cette forme de sensationnalisme est dénoncée, à l'extrême fin du roman. Il est question aussi de ceux qui confondent les intuitions avec les preuves. Il est facile de récrire l'histoire après coup, avec une somme de petits faits anodins pris un à un, mais qui forment un sens aux yeux des enquêteurs. Là aussi, j'ai pensé à certaines affaires trop connues, qui ont aussi débouché et bien, sur tout sauf leur résolution : il est facile de faire de la mère la première, voire la seule et unique suspecte. Il est facile aussi de transformer des comportements altruistes en comportements suspects. Il est étonnant de devoir le rappeler : on peut réellement avoir envie d'aider son prochain.
L'écriture de ce roman est vraiment très prenante, il est très difficile de résister à la tentation de tourner les pages et de poursuivre la lecture. Un livre fort, réussi, que je ne peux que vous recommander. 
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Coline et Jessica ont six ans, et sont, comme souvent pour des jumelles, inséparables. Mais le 14 juillet 2004, seule Jessica accompagne sa mère pour assister au traditionnel feu d'artifice. Coline, punie, reste avec son père à la maison. Un instant d'inattention de Patricia et Jessica disparaît dans la nuit.

Un début plutôt classique, les disparitions d'enfants représentant une proportion non négligeable dans la production de polars. Amélie Antoine choisit de ne pas faire de l'enquête, confiée aux gendarmes puis à la police, l'élément principal de son récit. Certes elle reste présente avec notamment un capitaine qui s'oriente de façon obsessionnelle sur l'implication de la mère, mais c'est surtout l'aspect psychologique qui intéresse l'auteure, les répercussions terribles d'un tel drame sur les membres de la famille qui vivent différemment l'après-disparition, dans l'incertitude de ce qu'est devenue la petite fille.

Les parents, dont les réactions prennent peu à peu une voie totalement opposée, l'un se trouvant plus dans le besoin de se reconstruire en s'éloignant pour ne pas se laisser détruire, l'autre ne pouvant se résigner à abandonner l'espoir de retrouver Jessica, ne vivant que dans l'attente de cet instant.

Et surtout Coline, restée orpheline de sa soeur, qui doit vivre l'absence de sa jumelle, son double, mais également l'éclatement de la sphère familiale et le regard des autres, la fillette passant par tous les états possibles, de l'incompréhension bien normale à son âge, à la culpabilité de la rescapée, puis à l'impression d'être abandonnée par un parent et invisible pour l'autre, comme si elle aussi n'existait plus depuis le jour tragique.

L'écriture d'Amélie Antoine est agréable, l'histoire pleine de sensibilité, l'empathie pour Coline indéniable, la tension émotionnelle concernant le sort de Jessica bien présente, ce qui fait que j'ai apprécié cette lecture et découvert une belle plume. J'ai toutefois trouvé que l'auteure étirait au maximum une trame somme toute assez mince, avant d'être complètement bluffé par une fin qui est pour beaucoup dans le nombre d'étoiles que j'attribue à ce roman.
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Ah ben non alors !! Je suis dégoûtée...
Je viens de terminer ce livre extraordinaire, mais je ne m'attendais pas à une telle fin !
Rassurez vous, je ne vais rien dévoiler comme à mon habitude, mais je suis limite choquée.
Sujet pas drôle, la disparition d'une enfant un 14 juillet.
L'accent n'est pas mis sur l'enquête, mais sur toutes les répercussions qui découlent de ce fait divers.
Et notamment sur la mère et la soeur jumelle qui reste.
On suit durant tout le livre toutes les étapes du deuil, ou du non-deuil, impossible à faire car trop douloureux.
Retrouvera-t-on la petite fille ? Mystère.
Mais que dire alors de cette fin sans trop en dévoiler...
Je précise juste que cette fin est abjecte, ça ne se termine pas bien, mais alors pas bien du tout. Un vrai choc. Mais surtout une réelle surprise. Et j'aime tant être surprise ! Les romans convenus m'ennuient au plus haut point.
Avec celui-la, j'ai été gâtée. ..
Je suis donc partagée.
Vivement le 2e livre (Avec elle), j'ai hâte de le commencer. Car dans "Sans elle", la petite fille se perd, mais dans "Avec elle", elle ne se perd pas et tout va donc changer dans leurs vies.
Très intéressants en tout cas ces romans écrit à deux mains.
A ne pas louper si vous aimez les surprises..
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Sans Elle /Amélie Antoine
Après avoir lu le roman de Solène Bakowski « Avec Elle » qui ne m'avait pas follement enthousiasmé, j'ai donc cependant décidé de poursuivre la découverte de l'expérience de Solène et d'Amélie, deux amies écrivains, et de lire « Sans Elle » le roman d'Amélie Antoine dont tous les écrits antérieurs m'ont largement séduit. Et après un début extrêmement rythmé et annonciateur d'un bon moment de lecture où l'on retrouve Patricia la mère des jumelles Jessica et Coline, le roman s'enlise peu à peu dans les détails avec des longueurs et des longueurs…
Pour en revenir à l'histoire, on retrouve la famille Simoens avec Patricia la mère, Thierry le père et les deux jumelles âgées de six ans. Une famille heureuse. le soir du 14 juillet, Jessica disparaît dans la foule alors qu'avec sa mère elle assiste au feu d'artifice traditionnel. On a donc un point de départ identique à celui du roman de Solène Bakowski, sauf que dans l'autre cas, Jessica ne disparaît pas et que l'histoire suit un cheminement complètement différent que j'ai évoqué dans mon commentaire.
Alors que Patricia lors du feu d'artifice au bord du lac sait que ne retrouvant pas Jessica un événement irréversible vient de se produire, on s'attend à une palpitante enquête et une recherche de tous les instants tandis que la vie de la famille Simoens bascule dans le drame. En fait, il apparaît peu à peu que l'auteure s'est attachée surtout à montrer ce que devient la vie de ceux qui restent après une disparition telle que celle de Jessica et l'on ne peut s'empêcher, l'actualité faisant, de songer à la petite Maëlys et surtout à ses proches. Les vies de la soeur jumelle, de la mère et du père sont finement disséquées par l'auteure afin de nous faire saisir l'aspect dramatique avec la douleur de l'absence, le sentiment de culpabilité de la mère, et ce au détriment du côté technique et de l'enquête elle-même qui n'est à aucun moment au coeur du récit. Habitué que j'étais avec Amélie Antoine à vivre un véritable thriller avec enquêtes et contre-enquêtes qui se recoupent dans un suspens du diable, je m'attendais à tout autre chose vu l'entame trépidante du récit.
Par ailleurs à mon avis l'antipathie affichée des gendarmes est exagérée et caricaturée par l'auteur et l'évocation des souvenirs, qui certes sont des choses précieuses, est un peu longue. Ce ressenti de longueur est exacerbé par le fait du manque d'action et de rebondissements. La description des amourettes de Coline est totalement sans intérêt et les digressions sur tel ou tel sujet finissent par aboutir à une lecture en diagonale, pressé que l'on est de suivre le devenir de Jessica, le seul sujet qui dans un certain sens intéresse certains lecteurs.
Quoi qu'il en soit, le roman est globalement bien écrit avec un style très factuel comme il convient dans ce genre de récit. En résumé, un roman de qualité inégale qui m'a un peu déçu par rapport aux autres écrits d' Amélie Antoine que j'ai lus avec avidité. Comme je l'ai dit, les passages concernant l'enquête sont un peu réduits et les états d'âmes de Patricia et de Coline finissent par nous ennuyer par la longueur de leur évocation. Mais si l'on se met à la place de ceux qui restent ou de ceux qui connaissent un tel drame et qui souffrent, le rendu est satisfaisant.
Quant à la fin du roman, que bien sûr je ne vais pas énoncer, elle m'a un peu déçu et laissé un sentiment d'inachevé ou plutôt d'achevé dans la précipitation.
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C'est un pari fou que Solène Bakowski et Amélie Antoine ont tenté. Un Pari qui aurait pu ne pas voir le jour si ces deux là n'était pas complices et amies dans la vie.
Ecrire deux romans distincts à partir d'une histoire commune. Une histoire quasi similaire juste un petit détail fait que ce point de départ diffère un peu.
Avec elle, de Solène BAKOWSKI et Sans elle, d'Amélie ANTOINE, deux romans pour un projet commun.
Un point de départ identique pour deux histoires distinctes qui peuvent se lire indépendamment l'une de l'autre.
Une même famille, une même situation initiale, mais un événement qui vient tout bouleverser.
Pour tous ceux qui se sont un jour demandé : Et si un seul détail de ma vie avait changé, est-ce que tout aurait été radicalement différent ?
Pour tous ceux qui aiment voir les deux faces d'une même pièce.
Coline et Jessica, soeurs jumelles âgées de 6 ans, grandissent dans une famille heureuse et unie installée au Quesnoy. Avec elle raconte comment elles finissent par se jalouser et se détester tandis que Sans elle relate combien la disparition mystérieuse de l'une des deux joue sur le destin de sa soeur.
J'avais dans un premier temps décidé de faire deux chroniques de ce bouquin. Je dis bien ce bouquin car l'autre pari totalement fou que nos deux auteures ont pris, c'est aussi de faire éditer ces deux romans dans un seul livre. Et oui vous achetez un livre et vous avez 2 couv., deux romans. Un de chaque coté du livre. Non ce n'est pas une erreur de l'imprimeur. Les deux histoire sont montées tête bêche. Oui, oui une présentation tête-bêche, il fallait oser !
J'ai lu ces deux romans pour un double tête à tête que je devais mener avec Jean Paul et Solène et Amélie lors du salon Rosny soit qui mal y pense. Je n'avais jamais lu Amélie. C'est donc par son Sans elle que j'ai commencé.
J'ai débuté l'histoire, tranquillement puis petit à petit les mots d'Amélie m'ont happée. Je me suis retrouvée en apnée au milieu du livre. L'écriture linéaire d'Amélie m'a plongé dans le noir total ! Elle écrit son roman de façon chronologique, cette famille parfaite qui se disloque après la disparition d'une des jumelles. Et l'autre jumelles qui se sent de trop. La culpabilité des membres de la famille. le deuil, impossible à faire pour certain. Comment vous dire, c'est tellement bien décrit que j'en étouffais moi même.
Le roman d'Amélie est sans concession, c'est d'un sombre plombant ! Noir c'est noir, pas un brin de lumière dans cette histoire. Vous est vous aussi pris dans la nasse, et vous vous laissez couler. C'est vraiment réussi. J'en suis sortie lessivée.
Puis j'ai laissé passer une journée, et je me suis lancée dans la lecture d'Avec Elle de Solène Bakowski. J'avoue que j'étais un peu frileuse avec l'expérience que je venais de faire avec son opposé.
Mais non, j'ai retrouvé l'écriture solaire de Solène. Sa façon d'amené tranquillement les chose. Deux soeurs totalement dépendantes l'une de l'autre. Deux jumelles en miroir. Un lien invisible reliant celle-ci.
Si dans le roman d'Amélie c'est la disparition le sujet centrale, chez Solème c'est la gémellité qui en occupe l'espace. Cette gémellité complice mais parfois toxique quand l'une des soeurs prend la pas sur l'autre. Quand l'une attire plus l'attention que l'autre.
Car forcément, et Solène nous le démontre avec brio, chez les jumeaux aussi il existe une relation dominant, dominé. Aussi par petite touche, dans ce qui semble être une fratrie parfaite, Solène peint ça et là des tâches d'ombre. Des distensions, des jalousie, les petites contrariés quand l'une réussie et pas l'autre. La convoitise, la rancoeur, les rivalité.
Tout ici va crescendo, tout est amené à point nommé. de plus l'écriture est vive, le rythme est soutenu. Tout cela participe à l'envie qui nous pousse à dévoré ce livre, à vouloir comprendre quelle sont les tenant et les aboutissants de cette histoire. Solène dresse un portrait psychologique parfait de chacune de ses personnages. Elle nous offre là un pur et absolu roman psychologique.
Alors merci mesdames pour cette expérience de lecture unique.
Merci car chacune dans votre style vous m'avez offert deux moments de lecture inoubliables.
Chacune m'ayant apporté son lot d'émotions. Me faisant passer d'un extrême à un autre. Deux lecture incomparable et pourtant indissociable.
Bravo Mesdames, bravo pour ce culot, pour ce défi et ce pari fou.
Et comme pour moi votre pari est réussi et ma lecture accomplie, je ne vous dévoilerai pas lequel j'ai préféré. Je vous laisse vous débrouiller entre vous !
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