Une jeune femme, une mantille lui couvrant les cheveux, toute vêtue de noir telle une veuve ou une dame patronnesse se rend à confesse. Derrière le grillage, dans le confessionnal, un curé, grisonnant, tend une oreille attentive. La dame, timide et humble dans un premier temps, s'excuse car cela fait longtemps qu'elle ne s'est confessée. Elle commence avec les premiers péchés, tous capitaux. L'orgueil, la gourmandise et enchéri avec la luxure. Là, le prêtre est tout ouïe. Il veut en savoir davantage et demande moult détails. La jolie dame commence par lui conter son aventure incestueuse et adultérine avec son neveu. le curé joue au gars scandalisé mais veut toujours plus de détails. La belle continue et après le neveu, elle attaque son histoire avec le patron de son mari. Elle se dit faible, victime mais ajoute toujours ô combien elle prit bien du plaisir avec tous ses hommes. Trempée, elle confie sa petite culotte humide au curé qui n'en peut plus. La soutane tendue, lui aussi est prêt à succomber à la tentation…
Cette bande dessinée vous offre quarante-huit pages de débauche, d'érotisme brûlant et de pornographie. C'est vrai qu'elle est assez explicite mais je trouve que même les scènes les plus hardis restent assez softs. (Ne serait-ce pas là un oxymore ?). le graphisme nous offre la vue d'une jeune jeune femme opulente, pleine de charme et de formes généreuses. On peut tout de même dire que le dessin, aux traits fins, reste, malgré une très belle mise en couleur, assez froid. C‘est dommage car ça aurait ajouté une dimension plus sensuelle et généré plus d'émotion, complément indispensables pour un érotisme pleinement épanoui. Les textes sont serrés, les dialogues, surtout ceux de la dame, sont complexes et seraient même plus pornographiques que les dessins. Hé oui, c'est, malgré la légèreté du propos, une bande dessinée qui se lit. Et la belle est intarissable quand elle rançonne ses aventures sexuelles. le pauvre curé, qui n'est jamais qu'un homme, succombe à la tentatrice. Mais attention à la chute, elle est surprenante et vraiment inattendue. Téléchargé sur le site de la Musardine qui, quand il publie en numérique en format PDF, nous offre toujours une qualité numérique irréprochable et même somptueuse. Pourquoi ils ne numérisent pas toutes leurs publications ? Franchement… ça serait vraiment formidable.
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Au fond de nous, nous sommes tous des pécheurs, ma fille ! Hum... et vous sucez si bien.