AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Extases tome 1 sur 2
EAN : 9782203121928
Casterman (06/09/2017)
3.91/5   137 notes
Résumé :
- LIVRE RÉSERVÉ A UN PUBLIC AVERTI -

Le dessinateur livre sa vie intime et sexuelle, évoquant ses relations amoureuses et ses pratiques avec ses partenaires ainsi que ses émotions et ses sensations. Il explore toutes les facettes de la sexualité.
Que lire après Extases, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 137 notes
5
7 avis
4
19 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Extases. Ou secousse sismique, orgasme, frénésie masturbatoire et copulatoire, émerveillement face à ce miracle de la nature, etc.

Tout est BON dans ce volumineux album ! 😍
JL Tripp y retrace sa sexualité sans fard mais sans vulgarité, du zizi de petit garçon coincé dans la fermeture de pantalon à l'orgie romaine entre vieux potes, via le premier french kiss avec une petite Anglaise - tiens, comme mes camarades de 4e !

Moins gratuit/impudique que 'Fraise et chocolat' (A. Aurita), quelque part entre Pennac ('Journal d'un corps'), le JC Tergal de Tronchet (en plus subtil et plus travaillé), et Hugo de Bbl (en plus illustré), les confidences de l'auteur, franches, touchantes et émoustillantes, montrent bien les questionnements, tâtonnements, délices & déconvenues liés à la sexualité et à l'amour (avec, en filigrane, l'influence de l'éducation). Beaucoup d'humour dans le ton, grâce au sens d'autodérision de l'auteur
et à son talent pour les métaphores.

Deux mini-bémols : la couverture, et le fait qu'il y ait une suite, alors que la fin de ce premier opus s'essouffle un peu. Cela dit, comme l'auteur est né en 1958, je suis curieuse de découvrir sa sexualité de sexa-, s'il continue à ne pas tricher (honnêteté dans le propos, et pas de Viagra dans la mécanique - j'aime pas les vieux libidineux genre DSK)...

A faire lire à ses grands enfants ? Pour décomplexer les garçons, si besoin, et rassurer les filles sur les obsessions masculines qui peuvent sembler malsaines quand on 'débute'. A vous de voir où ils en sont avec 'tout ça', car l'album est très explicite.

• 4.5/5
___

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=XBM6wdMq8CI
Commenter  J’apprécie          439
Jean-Louis Tripp, qui a notamment cosigné avec Régis Loisel la série Magasin général, nous propose ici Extases, un roman graphique suggestif. Vu le thème et l'auteur, autant le reconnaître d'emblée, ce titre n'aurait pas retenu mon attention en librairie. La description faite par Babelio a en revanche fait mouche. Et c'est donc grâce à l'opération Masse critique que j'ai pu découvrir cette bande dessinée. Merci !

Assurément, sans cette opération, j'aurai fait l'impasse sur ce volume. Pourquoi ? le prix, les dessins en noir et blanc, le thème et surtout les très nombreuses planches suggestives qui m'auraient rebuté après (dans le meilleur des cas) un vague survol. Car oui, cette lecture est à réserver à un public averti mais pas forcément aux plus de dix huit ans, quoique…

Bon d'accord, je sens que là je vais choquer… mais tant pis ! Précisons toutefois les choses. La première partie de ce roman, sans doute la plus intéressante d'ailleurs, évoque les premiers émois du jeune Jean-Louis, les premières expériences. Cette plongée dans le passé est agréable, permettant de mettre en mémoire notre propre passé. Mais le propos va plus loin. Il s'agirait presque d'une sorte d'initiation à la sexualité. Tout cela est présenté de manière habile, touchante et plutôt réussite.

Une petite mise en garde aurait toutefois été la bienvenue. Il s'agit là de souvenirs et d'expériences qui remontent à une époque où les risques et les maladies n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. Aussi, les précautions qui sont d'usage n'étaient par forcément rentrées dans les moeurs à l'époque…

Les choses se gâtent après cette première partie. C'est à partir de ce moment-là que le livre doit être urgemment retiré des mains de vos adolescents.

De discrètes, les scènes osées deviennent omniprésentes. du débutant, Jean-Louis passe directement dans une catégorie de pratiquant sans complexe. L'objectif n'est pas ici de distinguer ce qui est vraiment biographique de ce qui l'est moins, ni de juger. Mais franchement : trop c'est trop ! L'auteur a la délicate attention de présenter son point de vue tel qu'il est, d'expliquer comment il en est arrivé à rejeter toute forme de carcan. Si ce cheminement est bien présent, il passe au second plan au profit de séquences franchement… courageuses.

Car, oui, il faudra également laisser de côté préjugés et limites propres à chacun pour poursuivre ici sa lecture sans être choqué. Et il a de quoi : entre des jeunes hommes qui vivent nus et finissent par… faire des découvertes ensemble, puis la vie de l'adulte, certains passages mettront mal à l'aise. Il faudra d'ailleurs faire plusieurs pauses avant de revenir ici.

L'âge adulte n'est pas forcément celui de l'âge de raison. Si la séquence du gadget peut, à première vue et surtout pour un spectateur, sembler drôle, elle cédera assez rapidement la place au point d'orgue du roman graphique : la fête romaine. Fête qui finira à son tour en orgie annoncée. Les séquences de l'orgie en question sont inénarrables. En revanche la montée en intensité jusqu'au moment fatidique reste plutôt bien amené.

Ce paroxysme marque presque la fin de l'ouvrage. Il aurait sans doute été plus opportun de s'arrêter ici. Deux anecdotes sont encore présentées. La seconde, sur laquelle s'achève le volume, semble tout droit issue du film Mary à tout prix, quoique… ouille ! La manière de les introduire (pardon, de les présenter) est assez originale mais laisse dubitatif. Serait-ce une manière de convaincre le lectorat de rester pour la suite ?

Compte tenu du nombre de page l'usage du noir et blanc s'explique assez facilement, même si la couleur aurait ici été la bienvenue. Elle aurait été partie prenante dans ce voyage vers ce contient que le volume est cessé offrir. Malgré ce handicap, les dessins restent sympathiques, maîtrisés dès le premier coup de crayon.

C'est un sujet qui a été ici sacrément travaillé et cela ne fait aucun doute. L'on pourra toutefois regretter que certains personnages soient plus travaillés que d'autres. Hormis le protagoniste, ceux-ci ne donnent pas l'impression de vieillir. Les séquences oniriques sont plutôt décevantes, tout comme les cases qui font l'objet d'un gribouillage. Ces effets artistiques tombent à plat mais sans vraiment desservir l'ensemble pour autant.

La mise en page est dynamique à souhait. Les planches comptent un nombre variable de cases et certaines d'entre-elles proposent des panoramas, des grandes caricatures, des épisodes particuliers. Tout cela évite l'ennui.

Une suite est déjà annoncée. D'ailleurs le volume comporte le chiffre « 1 » ce qui sous-entend qu'il va y en avoir d'autres. Soyez toutefois rassurés : vous pourrez arrêter votre lecture à la fin de ce premier volume. C'est d'ailleurs à cette décision à laquelle je suis parvenu, pour l'instant du moins…
Commenter  J’apprécie          210
Connu pour sa participation à la série BD 'Magasin général' avec Régis Loisel, l'auteur JeanLouis Tripp raconte ici la manière dont il a vécu sa sexualité depuis sa pré-adolescence.
En introduction et en interview, il jure de dire toute la vérité, rien que la vérité, prenant malgré tout la précaution de changer les noms et les apparences de ses partenaires par égard pour elles/eux.

Si chacun conserve nécessairement un jardin secret en la matière, il apparaît néanmoins que l'auteur nous livre dans cet album une bonne partie de sa vie sexuelle, faisant part avec sincérité de pratiques et de réflexions que beaucoup n'oseraient probablement pas avouer publiquement (masturbation, infidélité, expériences homosexuelles, addiction à la prostitution en tant que client…).

Présenté ainsi, le propos de Tripp peut sembler cru voire vulgaire, mais il n'en en rien car il questionne systématiquement ses comportements, tentant d'en distinguer les pulsions physiques et les sentiments (nuances ô combien difficiles à établir tant les choses sont imbriquées…). Le graphisme mêle habilement réalisme et représentations abstraites, à l'image de la couverture - seule planche colorisée de l'ouvrage.

Cette lecture captivante est de nature à amener chaque lecteur (et lectrice ?) à s'interroger sur ses propres fantasmes et comportements, de manière décomplexée.
Je recommande donc vivement cet album, dès 14-15 ans pour les garçons, à condition que les jeunes puissent accéder à d'éventuelles explications complémentaires.

Une suite est annoncée. En deux volumes aussi épais ? Plus de 250 pages ? C'est surprenant, on aurait pu penser qu'avec l'âge, ce 'queutard' aussi joyeux que tourmenté avait à peu près fait le tour de la question...
Commenter  J’apprécie          220
Quand il y a quelques années, Aurita Aurélia avait réalisé Fraise et Chocolat, les loups ont crié en meute au scandale car ce fut l'une des premières bd autobiographiques qui parlait de sexe dans son intimité la plus crue. Aujourd'hui, quand Jean-Louis Tripp fait exactement la même démarche, on crie au chef d'oeuvre et au génie. On loue également avec une certaine ferveur ce côté dévoilement de sa vie intime qui était analysé comme crade et dérangeant voir tabou chez Aurita. Je cherche toujours à comprendre cette différence de traitement qui n'est malheureusement pas motivée que par le talent.

Certes, on n'attendait pas cet auteur sur ce registre après l'aventure du Magasin général. Je dois dire que c'est un véritable pari audacieux qui est gagné haut la main. Il y a encore certaines personnes qui conseillent à cet auteur un stage de formation en dessin en achetant des bd sur Amazon afin de se perfectionner. Sic ! Je dois bien dire qu'elles sont complètement à côté de la plaque et dans l'ignorance la plus totale du monde de la bande dessinée. Même moi qui suis pourtant difficile et critique, je dois admettre que le trait est parfaitement maîtrisé. En effet, le dessin est réellement de toute beauté avec une certaine sensualité surtout pour les corps féminins.

Il n'est pas trop question d'amour mais surtout de sexe. C'est un peu normal à l'âge de la découverte de son corps et de celui des autres. Les expériences vécues par l'auteur sont peu communes et c'est vrai que c'était assez intéressant. de là, je n'irai pas à conseiller cela à mes enfants comme une lecture obligatoire ou un passage obligé car il y a une barrière que les psychologues du monde entier conseillent de ne pas franchir dans la relation parentale. Après tout, à chacun de faire la découverte du plaisir. C'est vrai qu'il y a quand même un côté voyeur à pénétrer dans l'intimité de la vie sexuelle d'un auteur. Je ne m'inquièterai pas pour le nombre de ventes qui va sans doute exploser.

Le ton demeure léger comme pour mieux faire passer la pilule. Il y a également de la tendresse et pour tout dire un certain talent. On ne s'ennuie pas une minute tant les thématiques sont traitées de manière tout à fait originale dans l'approche. J'ai beaucoup aimé ce côté regard sur le corps de l'autre qu'il soit féminin ou pas. Toutes les expériences possibles ont été tentées ce qui confère une certaine maturité d'esprit. Les connaisseurs peuvent parler sauf à considérer que l'intimité ne doit pas se dévoiler afin de respecter la vie privée. Je suis un adepte de la liberté donc cela ne me pose pas de problème.

C'est frais et c'est adulte : tout ce que j'aime dans la bd. Oui, malgré toutes mes critiques, force est de reconnaître une oeuvre d'une rare originalité dans l'approche d'un sujet pour le moins érotique. On ne fera pas la fine bouche.
Commenter  J’apprécie          70
Il m'a fallu longtemps pour me plonger dans ce roman graphique. Il a trainé, là, au pied de mon lit, comme un slip sale ou une chaussette orpheline, pendant des jours, des semaines, des mois… Les dessins sont en noir et blanc et je n'aime pas tellement les dessins en noir et blanc. La couverture est molle et je n'aime pas tellement les couvertures molles. L'image sur la couverture me faisait penser à de la science-fiction et je n'aime pas tellement la science-fiction. Et puis, un soir, j'ai fait le grand saut : hop ! J'ai lu « Extases » de Jean-Louis Tripp. Je l'ai lu d'une seule traite ! Cul sec ! J'ai enfourché ce cheval fou et l'ai monté à cru ! Quel pied ! J'en ai pris plein les yeux, plein les narines, plein les oreilles… Une bouffée d'air frais à m'en faire péter les bronches ! Enfin, un mec qui a des couilles ! Au sens propre comme au sens figuré ! Dans cet opus autobiographique, Jean-Louis Trip se met à nu, nous avoue tout de sa vie sexuelle débridée, même ce que beaucoup d'entre nous passent toute une vie à cacher ! J'ai adoré ! Merci pour cette leçon de courage, cette leçon d'humilité, cette leçon de vie.
Commenter  J’apprécie          130


critiques presse (7)
LeDevoir
09 novembre 2017
Avec «Extases», le bédéiste se met à nu pour parler plaisir, politique et émancipation.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Actualitte
12 octobre 2017
Le dessinateur du « Magasin général » prend un virage à 90 degrés et se lance dans le récit autobiographique, plus précisément dans l'exposé de sa propre éducation sexuelle, passant en ce premier volume du puceau qu'un rien excite à l'adulte que le sexe a blasé.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDZoom
12 septembre 2017
À l’aube de la soixantaine, le coauteur de « Magasin général » se livre intimement, sur pratiquement trois cents pages, racontant les expérimentations sexuelles de sa jeunesse un brin rock’n’roll (tout à fait dans l’air du temps, en ces années soixante-dix).
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
07 septembre 2017
Tripp est au sommet de sa forme artistique, avec un trait d’une grande fluidité, duquel émane un évident plaisir de dessin. Bravo !
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
06 septembre 2017
Dans cette autobiographie du sexe et de l’intime, Jean-Louis Tripp réussit avec beaucoup de précision et de minutie à nous replonger dans les premiers émois de la vie, ces frissons de l’intime qui alimentent plus ou moins notre existence par la suite.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
05 septembre 2017
Extases a tout pour faire jaser : Jean-Louis Tripp raconte dans une série - et en quatre tomes s’il vous plait - sa vie sexuelle.
Lire la critique sur le site : BDGest
LaLibreBelgique
05 septembre 2017
Jean-Louis Tripp se livre comme jamais et presque comme personne dans "Extases". Un ouvrage qui traite de sexe, d’éducation, et peut-être aussi de spiritualité.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi, se serrer le bout de la quique en pensant qu'il embrassait Beth avec la langue devint son activité principale pour le reste de l'été.
Serrer... et bouger un peu, donc... et à force de bouger un peu, puis un peu... quelque chose de tout à fait inattendu arriva.
Vous dire la surprise que provoqua cette... chose... chez Petit JeanLouis... c'est impossible...
C'était...
Il n'était pas préparé à ça...
Se serrer la quique, il le faisait parce que c'était agréable... mais ça !!
Que s'était-il passé ?
On était loin des dessins en coupe de l'appareil reproducteur masculin et des cours d'éducation sexuelle de son père dans lesquels Maman pond un oeuf, et où Papa met son zizi dans celui de Maman et dépose une petite graine qu'on appelle un spermatozoïde, qui est contenu dans le sperme, bon d'accord... et il comprenait bien que ce liquide sur son ventre, c'était ça le sperme en question... Dans la cour de récré, on disait 'juter'... Il avait juté, donc...
Mais son père n'avait pas dit un mot sur la secousse !!
La porte d'un chaos grandiose et inconnu...
La clef des abysses...
Des abîmes et des galaxies...
Le plaisir radical...
L'ultime vibration...
Et le calme...
Son père ne lui avait pas parlé de ça... le plaisir... un plaisir d'une nature inouïe... qui apporte le repos, l'apaisement, le calme enfin...
La vie allait changer radicalement.
(p. 23-29)
Commenter  J’apprécie          180
Heureusement, j'avais un solide Surmoi, qui m'assurait un bon sens de l'éthique !
Voilà : le consentement ! Le consentement, quelle que soit l'intensité du désir, du besoin... Avec J., il y avait eu un échange sexuel consenti (et révolutionnaire) entre deux personnes jouissant de leurs pleines facultés de jugement...
Mais je me demandais si Caroline, elle, aurait consenti à mes échanges avec J.
Bien sûr, je ne mets pas la tromperie et le viol sur le même plan, mais dans les deux cas, quelqu'un n'a pas consenti, et a été abusé...
D'un côté, mon Surmoi contrôlait à la base toute pulsion suspecte, et jamais je n'aurais pu abuser d'une fille, mais d'un autre côté, la seule voie que je voyais pour ne pas abuser Caroline s'appelait : Monogamie.
Monogamie et branlettes. Ad vitam aeternam...
J'étais amoureux fou de Caroline, et je voulais vivre ma vie avec elle.
Mais j'avais 16 ans...
Et l'idée de ne baiser qu'avec une seule fille, toujours la même, pour le restant de mes jours... me semblait... comment dire ?... Enfin, vous voyez... Je ne pouvais m'empêcher de penser à toutes les filles qu'il y avait de par le vaste monde...
En aimer une interdisait donc d'en désirer d'autres...
Il y avait là un conflit majeur entre mon sens de l'éthique et ce que je devinais de mes désirs, envies (besoins ?)...
Eh bé, d'abord, quelle est la différence entre désir, envie et besoin ?!...
(p. 118-121)
Commenter  J’apprécie          110
« Putain ! Je te crois pas, con !!
- Je te jure, con ! Elles en veulent, les Anglaises !!
- Hé bé, alors... Si t'as baisé... t'y as vu la choune ?
- Heu... Bé... oui !
- Hé bé, à quoi ça ressemble, alors, une choune ?
- Heu...
- Tu vois ! T'as pas baisé ! Sinon, tu saurais que c'est en forme de X !!
- Hé bé si, je le sais, que c'est en forme de X... J'allais le dire, con... »
A quoi ressemblait le sexe d'une fille ? A vrai dire, c'était assez flou dans la tête du jeune JeanLouis... D'après les planches anatomiques, on pouvait hésiter entre une tête de papillon de nuit... et une sorte de mollusque... D'ailleurs, on disait 'la moule', dans la cour de récré... Mais on disait aussi 'la chatte'. Alors, quel était le point commun ? Où était le X ?...
[...]
Le jeune JeanLouis essayait de se représenter quelque chose en X, mais poils et mollusque mélangé, ça restait vague... et un peu effrayant...
[...]
Il avait envie de savoir... Plus qu'une envie, c'était un besoin, qui poussait en lui comme un bélier... Rien ne lui semblait plus urgent... Mais... Il était timide avec les filles... Et puis, les filles étaient timides, elles aussi...
(p. 30-32)
Commenter  J’apprécie          110
A cette époque-là [années 70], le choix était limité, la plupart des modèles étaient des reproductions (plus ou moins grosses, avec ou sans c0u!ll3s) de la réalité. On sentait que l'esthétique n'était pas la priorité...
Les plus gros modèles étaient noirs, les clichés ont la vie dure...
C'est drôle de penser qu'il y a des gens dont le métier est de concevoir des vibromasseurs...
Et quelque part dans les années 80-90, dans le sillage d'un grand courant mondial, le design a fait irruption là aussi, comme chez Jacob Delafon ou Ikea.
- Et si on essayait 'tulipe vénitienne', comme couleur pour le dessous ?
- Ou 'rhododendron à l'aube', non ?
Si bien qu'aujourd'hui (et, en tant qu'amateur de design contemporain, je m'en réjouis) on appelle cela 'sex-toys' et qu'on pourrait décorer son salon avec la dernière collection printemps.
(p. 200)
Commenter  J’apprécie          142
[ le narrateur a 16 ans ]
Je venais de prendre en pleine gueule (si j'ose dire) un orgasme féminin exubérant... Or l'orgasme féminin est une chose à laquelle, je dois le confesser, j'avais très peu pensé jusque là.
Mais WHAOOO !! Je pense ne m'en être jamais remis...
C'était un peu comme la découverte du feu à l'époque des âges farouches...
D'abord la fascination, puis le désir de savoir l'allumer soi-même...
Ce serait comme être un magicien, un druide, un sorcier, un... un Jedi...
Mais loin d'être un Jedi, je n'étais qu'un jeune Padawan et force m'était de constater que mon sabre laser n'avait été pour rien dans la jouissance de Caroline.
(p. 87-88)
Commenter  J’apprécie          182

Lire un extrait
Videos de Jean Louis Tripp (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Louis Tripp
Le Petit Frère - Le coup de cœur de Guillaume
autres livres classés : sexualitéVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (257) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5227 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}