Le Cycle de Fondation, tome 4 : Fondation foudroyée

Je ne sais pas comment Isaac Asimov réussit après 4 tomes à faire un tel exploit : mettre en place de nouveaux mystères et augmenter la profondeur historique de son oeuvre.

Tout comme dans les autres tomes, la première fondation fédère le monde par ses avancées technologiques, tandis que la seconde oeuvre dans l'ombre afin de suivre le plan Seldon. Mais la nouveauté de ce tome, c'est l'entrée d'un nouveau protagoniste. La clef de la compréhension et le fil conducteur de ce tome sont la recherche de ce nouveau protagoniste qui leur joue des tours, et la recherche historique de la planète Terre, la planète d'où viennent toutes les formes de vie.
L'histoire contée prend des tours de manoeuvre politique, de nouvelles technologies, de télépathie et de contrôle d'esprit, de partage des forces, d'histoire, de biologie. Tout cela participe à l'intérêt et au bon fonctionnement de la saga Fondation.

Mes sentiments sont désormais hantés de crainte : lire un cinquième tome qui me fait furieusement envie, mais également la crainte d'abandonner ensuite un univers sans suite.
Heureusement que les différentes oeuvres d'Isaac Asimov sont vastes et que je peux lire par exemple le Cycle des Robots ensuite.

Fondation foudroyée n'est pas composée de nouvelles comme les livres précédents mais d'un roman constitué de chapitres . Et c'est avec son talent de conteur qu'Azimov nous relate les aventures du conseiller Trévise banni de la première Fondation pour avoir émis l'hypothèse que la seconde Fondation existe toujours . La Maire de Terminus le charge d'accompagner le savant chercheur Pelorat dans sa quête : retrouver la terre dont parlent les contes . Une Terre Mythique d'où seraient originaires les humains . Lors de leur voyage galactique ils font la découverte de Gaïa , une planète dotée d'une conscience collective et ses habitants ont une maîtrise psychique mille fois supérieur à celle du Mulet . Gaïa oeuvre elle aussi à la continuité du plan Seldon .
Le Style du livre est d'une grande qualité , toujours aussi simple et accessible . Nous nous posons toujours plus de questions sur le plan Seldon et sa réalisation .
Impatiente , je n'ai pas attendu de vous faire part de mes réflexions sur ce livre pour commencer le suivant :
Terre et Fondation .

Fondation foudroyée, ou comment, enfin, Asimov est passé de longues nouvelles à un roman dans l'univers de Fondation.
D'abord, il faut avouer que l'avant-propos est particulièrement savoureux, Asimov nous avouant à demi-mot que l'appât financier et la pression de son éditeur ont eu raison de sa paresse/manque d'envie/refus de continuer Fondation.
Bon Fondation foudroyée est un roman particulier. Ecrit 30 ans après et comme un seul roman, il efface un nombre considérable de répétitions et de longueurs. Et je ne sais pas si ça provient d'un texte long ou s'il s'agit simplement de l'expérience d'écrivain, mais il a enfin réussi à créer des héros à qui on s'attache réellement et qui paraissent humains, malgré leurs appartenances à telle ou telle Fondation, communauté.
La plume est bonne, les personnages sont profonds et l'intrigue de manière générale est bien pensée, rythmée et tordue, comme toujours avec Asimov.
Petite demie-étoile en moins parce que je ne suis pas totalement convaincue par Gaïa, de son ressort dans l'histoire et du choix fait par Trévize. On verra dans le tome 5 !

Après le "Mulet" de "Fondation et Empire", Asimov revient dans ce roman à l'idée du control mental.
On croyait que le Mulet était une certaine forme de perfection de ce mode de maitrise psychique. Mais la galaxie est vaste, et Gaia se découvre avec un potentiel mille fois supérieur.
On a l'impression qu'Asimov n'a pas de limites. Son ingéniosité laisse sans mots!

En avant pour l'avant dernière aventure de Fondation! Après avoir tout lu : Cycle des robots, de l'empire et de Fondation, je sens que la fin approche et cela n'est pas sans me rendre un peu triste!

On se retrouve donc après la période du Mulet. La première Fondation semble prise dans une folie conquérante et la seconde, menacée par une force encore inconnue...

Contrairement aux autres romans de Fondation, on a ici une histoire unique qui nous transporte de la première à la seconde fondation par un jeu de ping pong jusqu'à la rencontre fatidique, riche en surprise! le fil rouge? La Terre... Cette planète qui aurait permis le peuplement de la galaxie...

Comme d'habitude, le récit est prenant du début à la fin, sans aucune interruption ou temps mort. Par des dialogues très bien menés, Asimov nous installe dans une ambiance sous tension jusqu'au grand final.

Sans trop dévoiler, la découverte de l'être singulier durant le roman est super intéressant et philosophique. Cela n'est d'ailleurs pas sans rappeler une certaine théorie Gaïa!

C'est aussi dans ce roman que j'ai pris conscience de la grande fresque dessinée par Asimov. Tout se rejoint, les allusions aux nouvelles précédentes, au cycle des robots ou de l'empire... C'est une belle synthèse qui se dessine jusqu'à l'épilogue, j'imagine, que je lirai bientôt!

Que dire de plus que ce qui a été dit!! non mais c'est juste un immense plaisir que de lire le cycle de fondation!! tout fan de science fiction devrait le lire!!! c'est la meilleure saga SF de tous les temps!! il me reste le dernier tome à lire, je m'y met tout de suite !

J'aime beaucoup cette quête sur deux tomes sur la recherche de la Terre, les pouvoirs de Gaïa, l'issue possible de la galaxie tout entière. J'apprécie encore plus la capacité d'Asimov de créer des mondes plus magnifiques les uns que les autres, riches d'une grande histoire, qu'on essaye toujours de plus ou moins identifier à quelque chose que l'on connait tout en étant impossible tellement l'imaginaire d'Isaac Asimov est extraordinaire. Je pense que ce sont les deux meilleurs tomes de la saga. le meilleur pour la fin ?

Sur le cycle de Fondation, c'est juste une pure merveille. Les tomes se suivent mais ne se ressemblent pas, certains sont meilleurs que d'autres mais on a juste besoin de se laisser porter par les personnages, les siècles et l'univers d'Asimov pour vivre une très belle Histoire. Je pense néanmoins que ce cycle est réservé aux grands lecteurs car les tomes ne se lisent pas indépendamment des autres.

Un talent rare pour continuer de faire vivre ce monument de la science-fiction qu'est le Cycle de Fondation. Asimov nous conduit à chaque tome à dépasser notre propre compréhension de l'oeuvre, et parvient au fil de l'eau à former un tout relativement vertigineux avec ses autres romans. Difficile d'en dire plus sans révéler de précieux morceaux de l'intrigue, mais c'est un émerveillement croissant pour celui ou celle qui a su persévérer au-delà du premier opus. Il me tarde de poursuivre cet incroyable voyage intergalactique...

Voici donc l'avant dernier tome de la série des Fondations. Écrit bien des années plus tard, ce récit se situe cependant dans la stricte continuité de la série. L'aventure commence dans deux mondes opposés, celui de la première Fondation et celui de la seconde Fondation. Mais par un incroyable concours de circonstances, ces deux fragments d'histoire vont se réunir et se focaliser sur un seul homme, Trevize, qui devra décider du sort des humains de toute la galaxie ! le talent de l'auteur est ici encore à son summum : on ne devine absolument rien de ce qui se passera dans les pages suivantes ! En bref, j'ai adoré !

Le meilleur tome de la série sans conteste (enfin jusqu'à ce que je lise le prochain peut-être).
Il est vrai qu'il faut s'accrocher car les retournements tordus sont légion et on se demande quelques fois comment l'auteur ne s'y perd pas là dedans.
Le lien avec le cycle des robots se fait plus explicite et Asimov nous pousse à nous poser toujours plus de questions sur les origines réelles du plan Seldon et de son aboutissement.
De plus, le fait que les personnages restent les mêmes du début à la fin (ce qui n'est pas forcément le cas des tomes précédents) permet réellement de rentrer dans l'intrigue.