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4,12

sur 2694 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les robots est un recueil de nouvelles d'Isaac Asimov, l'un des plus importants pionniers de la SF moderne. C'est souvent par ce recueil que beaucoup proposent de débuter de lire Asimov. Ce n'est pas mon cas. Si vous voulez lire Asimov en y prenant du plaisir, commencez par le cycle des robots, tome 3 : Les cavernes d'acier. Et, après avoir lu les quatre romans mettant en scène Elijah Baley et R. Daneel Olivaw (mélange de polars et de SF), revenez vers les recueils de nouvelles (la mère des mondes, espace vital et donc, les robots).
Dans ce premier recueils, les nouvelles se lisent avec un plaisir parfois suranné, mais comme toujours chez Asimov, la lecture est facile, avec très peu de descriptions, beaucoup de dialogues, une pointe d'humour et souvent une fin inattendue.
Dès les premières nouvelles dont les plus anciennes datent du début des années 1940, on reconnaît aussi une des spécialité de l'auteur, celle d'utiliser des personnages intelligents. Chez Asimov, il n'y a pas forcément de bons et de méchants, il y a des individus qui ont des motivations et surtout qui réfléchissent. Et quand deux personnages sont en conflits, ce sont deux réflexions qui s'affrontent dans des dialogues souvent remarquables.
Asimov, dont l'égo était quand même assez développé, estimait avoir inventé le mot « robotique ». Je n'entrerai pas dans des discussions sur ce fait toujours discuté chez les spécialistes, mais cela permet de mettre en lumière l'importance de l'auteur dans ce genre littéraire. Il met en scène dans ses histoires, des robots qui, même si certains réfléchissent par eux même, ne sont que des machines, compliquées certes, intelligentes évidemment, mais des machines qui font ce qu'on leur dit de faire. Elles sont soumises aux trois Lois de la robotique données en préface du recueil :
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure ou cette protection n'est pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Ces trois lois permettent à Isaac Asimov de se débarrasser du « complexe de Frankenstein » comme il le nomme lui-même. Celui de la créature qui se retourne contre son créateur et qui a donné profusion de (mauvais) récits de SF et parfois de quelques chef d'oeuvres (la sentinelle ou 2001 l'Odyssée de l'espace de Arthur C. Clarke, par exemple).
Les nouvelles publiées dans les robots sont unies entre elles par une interview du Docteur Susan Calvin racontant les épisodes marquants de l'histoire de la robotique. du premier robot domestique (Robbie) à des robots ouvriers spatiaux, des robots télépathes, des robots politiciens etc.
A chaque fois (sauf pour la première), les trois lois sont utilisées pour mettre en évidence leurs contradictions, ou leur possible détournement. A chaque fois les personnages humains doivent faire fonctionner leurs neurones pour d'abord comprendre le problème et ensuite trouver la solution. Et à ce jeu-là, Susan Calvin, robotpsychologue aussi froide que compétente est sans doute la meilleure.
C'est donc avec un plaisir intacte que je me suis replongé dans ces nouvelles que j'avais découvert adolescent et qui, l'air de rien, par petites touches, mettent en place les prémices de l'histoire du futur de l'humanité vue par Asimov.
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Et hop un classique de la SF de plus !
Alors je suis un peu gêné de dire ça à propos d'une oeuvre de l'immense Asimov, mais mon avis à la suite de cette lecture reste quelque peu mitigé.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Cette lecture fut tout de même agréable. Asimov manie à la perfection l'art du dialogue subtil et ironique. Il aime mettre en scène des personnages qui se balancent régulièrement quelque vacheries polies dans la face sans pour autant parvenir à se déstabiliser. Et il construit chacune de ses neuf nouvelles sur le même schéma, à savoir la découverte d'un dilemme dont un robot, à chaque fois différent et plus évolué que le précédent, est la cause. Et on suit le cheminement des réflexions, des tentatives, des tests de la part des deux ou trois protagonistes humains pour comprendre, puis résoudre le problème.

L'intelligence et la logique sont au rendez-vous. C'est un roman construit comme un théorème mathématique, à l'image de ces fameux robots justement. C'est intéressant, très intéressant, surtout quand on voit à quelle époque lointaine a été écrit ce roman. de plus, le final, tout en étant court et discret, possède un message fort, universel et terrifiant à la fois.

Mais pourquoi je ne mets pas une meilleure note ? Probablement parce que je m'attendais à mieux, le cycle de Fondation a dû placer la barre tellement haut aussi dans mon esprit et mon coeur. Sûrement aussi parce que je n'ai pas été davantage pris dans les intrigues, je n'ai jamais voyagé avec les personnages, je n'ai que rarement visualisé les scènes décrites, pour la simple et bonne raison qu'il y a très peu de descriptions. Souvent, cela ressemble beaucoup à un texte de théâtre.

Est-ce que les tomes suivants poursuivent sur le même schéma ou non ? Me répondrez-vous, ou devrai-je le découvrir par moi-même ?
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Ayant commencé à lire il y a peu de temps les premiers tomes du cycle de Fondation d'Isaac Asimov, et sur les conseils de plusieurs babelionnautes qui se reconnaitront ( encore merci à eux ), j'ai entamé en parallèle le cycle des Robots du même auteur.
Ce premier épisode, est comme le 1er tome de Fondation , un recueil de nouvelles.
Bon, avouons-le tout de suite, comme cela ce sera fait : même si j'ai bien aimé, pour l'instant je ne suis pas plus que cela sous le charme de l'histoire, contrairement à Fondation. Evidemment, je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin, surtout que j'ai trouvé les tomes suivants et que je suis assez curieuse de voir comment les deux cycles d'Isaac Asimov vont se croiser.
Ce premier épisode du cycle plante le décor et à travers ses nouvelles nous permet de comprendre l'historique et la création des robots.
Avec Susan Calvin, dont l'existence et surtout la carrière professionnelle est intimement liée à l'évolution de la robotique, nous pouvons aussi prendre connaissance des trois Lois de la robotique :
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit protéger sons existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.

Mes histoires préférées de ce recueil ? La première et la dernière , ou, si vous préférez, celle mettant en scène Robbie , le robot nounou et celle mettant en scène l'énigmatique Byerley.



Challenge Mauvais Genres 2022
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Les « 3 lois de la robotique » énoncées par Asimov sont connues du grand public, même non amateur de SF, et sont plus que jamais une base de réflexion sur le sujet du développement des IA. Pour les cancres du fond de la classe, je rappelle ces 3 règles :
1- un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger
2- un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi
3- un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi
J'avoue que les progrès en matière de IA provoquent chez moi des sentiments contradictoires. Je trouve ça à la fois fascinant et effrayant et il me semble que nous allons un peu vite dans ce domaine. Je n'ai pas d'avis péremptoire sur la question des IA. Je ne dis pas qu'il ne faut pas y aller, je pense simplement qu'on devrait d'avantage prendre le temps de réfléchir aux questions philosophiques et éthiques avant de se précipiter dans une course effrénée au progrès technique sans prendre en compte les conséquences de ces avancées technologiques. le cycle des robots d'Asimov ne pouvait donc que m'intéresser. En effet, « les robots » est une oeuvre très intéressante, riche et intelligente.

Le recueil est composé de plusieurs nouvelles liées par un fil rouge en la personne d'une robopsychologue. Même s'ils peuvent être lus indépendamment, les différents récits s'enchaînent en un crescendo qui montre l'évolution de la robotique (on commence avec un robot nounou et on finit sur un robot dirigeant) et met à chaque fois en lumière une problématique liée aux fameuses 3 lois fondatrices. En effet, si ces règles semblent indispensables, elles sont aussi à l'origine de conflits internes pour les robots qui peuvent entraîner des défaillances.
L'ensemble est très intéressant, pertinent et stimulant intellectuellement. C'est globalement très crédible, on sent que l'auteur a une formation scientifique. Les intrigues sont souvent prenantes, il y a du suspense, de la tension. Je n'ai qu'un regret, j'ai trouvé le récit parfois un peu désincarné, ça manque un peu d'âme à mon goût. Excepté Robbie et Gloria de la 1ère nouvelle, je ne me suis attachée à aucun autre personnage, humain ou non.

Un petit bémol pour une lecture globalement très positive. J'ai passé un bon moment, à la fois divertissant et porteur de réflexion. « Les robots » est vraiment une oeuvre importante et à mon avis plus que jamais nécessaire.
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Me voici lancée dans la lecture du cycle des robots d'Isaac Asimov.

Je ne l'avais pas prévu pour cette année, mais j'ai suivi les conseils de plusieurs amis lecteurs recommandant la lecture de ce cycle avant de lire l'intégralité de Fondation.

Ce premier tome est un recueil de nouvelles. Il est plutôt bien fait car au départ les nouvelles ont été écrites de manière indépendante, mais l'auteur a rajouté un cadre commun et chronologique - une discussion entre un journaliste et Susan Calvin, spécialiste de la robotique - pour créer du lien et un cheminement cohérent.

Honnêtement, j'ai bien apprécié toutes les nouvelles qui apportent chacune leur pierre à l'édifice.

La première nouvelle s'intitule « Robbie » : l'histoire d'un robot qui sert de nounou à une petite fille de 8 ans dans un foyer. Intéressant d'observer les craintes de l'homme face à une machine, et surtout la méfiance qui s'installe du seul fait de la pression sociale. Je relève aussi la question du : doit-on s'autoriser l'utilisation de la machine lorsque la tâche peut être facilement exécuter par l'homme ?

Avec les nouvelles « cycle fermé », « Raison » et « Attrapez-moi ce lapin », nous faisons la connaissance de deux hommes travaillant pour US Robots, Powell et Donovan. Ils ont à chaque fois pour mission de résoudre des défaillances dans le comportement de nouveaux robots. Ils se retrouvent confrontés à leur « indéchiffrable cerveau positronique ». C'est également l'occasion de voir l'évolution des capacités de ces machines sur Mercure ou encore dans une station spatiale. J'ai bien aimé les échanges et réflexions entre les deux personnages pour comprendre et résoudre les problèmes en se basant sur l'application des trois lois de la robotique.

Pour les autres nouvelles, c'est le personnage Susan Calvin qui fait face aux robots. Elle les comprend, les apprécie et est capable de faire preuve de subtilité pour débusquer l'origine des problèmes rencontrés. Car la tâche s'avère toujours plus complexe, les robots se perfectionnent, s'humanisent même par une capacité de langage accrue et plus en rondeur. Ils font preuve aussi d'une intelligence percutante dans l'interprétation de l'application des trois lois.

J'ai beaucoup aimé « La preuve » qui opère un tournant avec la question de déterminer la nature d'un des personnages : est-ce un robot ou un homme ? Un robot qui tend toujours vers plus de ressemblance avec son créateur, un robot qui inquiète aussi par des capacités exceptionnelles, un robot qui pourrait dominer l'homme… Cette question de domination est d'ailleurs évoquée dans la dernière nouvelle « Conflit évitable »

Un mot enfin pour la préface qui s'avère tout à fait intéressante car Asimov y décrit ce qui l'a amené à écrire sur ce thème des robots. Il fait pour cela référence à différentes oeuvres dont le célèbre Frankenstein de Mary Shelley, où l'on y voit à chaque fois la même fin avec la machine ou le monstre qui tue son créateur. Souhaitant une autre issue que celle-ci, c'est sans doute ce qui lui inspira les trois fameuses lois de la robotique. J'ai aussi appris dans cette préface l'origine du mot « robot » comme nous le comprenons aujourd'hui, je l'ignorais totalement (voir ma première citation postée).

Il y aurait encore bien d'autres choses à dire, mais ce billet est tant qu'assez long…

Un très bon premier tome en tout cas, qui incite à lire la suite !

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Ce premier volume du cycle des Robots est un recueil de neuf nouvelles qui sont d'abord parues dans les magazines Super Science Stories et Astounding Science Fiction dans les années 1940.

Lors de leur parution en recueil, en 1950, Asimov a écrit une chronologie présentant ces histoires comme étant les souvenirs du docteur Susan Calvin, robotpsychologue, qu'elle énumère au cours d'une interview au sujet de sa carrière. Susan Calvin, au côté d'autres, est en effet un des personnages récurrents de ces nouvelles. Ce procédé permet au lecteur de retrouver des personnages de nouvelle en nouvelle et de s'y attacher.

Certes, chaque histoire (excepté la première, qui présente pour la première fois les fameuses Trois Lois de la robotique) est construite sur le même schéma : un robot est confronté à un dilemme, qui embarrasse bien le personnel de l'US Robots, l'entreprise qui les conçoit.

Et pourtant je me suis pris au jeu à chaque fois. Si, sur le papier, les Trois Lois qui encadrent le comportement des robots semblent être un cadre parfait, Asimov nous démontre qu'il existe potentiellement une infinité de situations qui entrainent soit un bug de la machine, soit une interprétation des Lois, par le robot, problématique pour l'homme.

Mais derrière l'expérience de pensée, on sent toute la considération que l'auteur accorde aux robots et, finalement, on en arrive à penser que la perfection logique et exécutive qui les caractérise ne peut pas toujours s'accorder harmonieusement avec l'imperfection inhérente à la condition humaine. Autrement dit, s'ils peuvent faire des erreurs, c'est que l'humain qui les a créé n'a pas penser à tout. Et, pour autant, l'évolution de l'histoire qu'Asimov esquisse en filigrane, le long de ces neufs nouvelles, met en avant l'apport considérable des robots (IA) à l'humanité...et c'est l'Empire Galactique que l'on sent arriver.

Au final, une lecture distrayante, qui fait réfléchir et qui demeure d'actualité, il n'y a qu'à voir les débats actuels sur l'intelligence artificielle. le talent de prospectiviste d'Asimov s'exprime ici magnifiquement je trouve, même si l'on pourra objecter que sa vision reste marquée par son temps. Mais quelles oeuvres de SF ne le sont pas ? le charme de ce recueil est justement d'allier la pertinence de la question à un cadre de pensée déjà suranné.

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Ce bouquin fait également parti de ceux que je voulais lire depuis très longtemps. Il aura fallu une pioche pour me convaincre à le sortir de ma PAL. Merci, parce que sinon, même si l'envie y était, j'avoue que j'avais un peu peur à m'y attaquer. Je pensais trouver une écriture complexe, mais au final, ça se lit vraiment bien. Asimov vulgarise très bien et le style est très fluide. J'ai trouvé fascinant l'illustration des trois lois de la robotique. Bref, une bonne lecture.
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Après Fondation, je m'attaque enfin au cycle des robots. Et c'était bien mais pas hyper prenant. Des histoires de robots sur plusieurs décennies, racontées par Susan Calvin qui était la robotpsychologue de l'united states Robots. Des robots qui, tout en suivant parfaitement les trois règles fondamentales qui visent à protéger les Hommes, se sont mis à créer des problèmes. Un chapitre est donc égal à l'histoire d'un robot qui a marqué l'esprit de Susan. Et j'avoue qu'à chaque fois c'est intéressant, intrigant. Mais ça se résolve assez vite et souvent sur une question d'interprétation des consignes. Vraiment pas mal mais quelques longueurs et il m'a manqué quelque chose pour rendre ce premier tome plus marquant.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
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Après avoir lu et adoré le Cycle de la Fondation, il était difficile de croire que le Cycle des robots puisse décevoir.

Et effectivement il n'en est rien puisque c'est avec plaisir qu'Asimov nous replonge dans un autre univers futuriste.

Avec ce livre il est le premier à développer les bases de la robotique, notamment avec ses Trois Lois qui ont eu non seulement une répercussion sur la littérature, par son avant-gardisme, mais aussi sur la science.

Le fait même que les notions qu'il développe dans Les Robots dépasse le cadre de la littérature et du divertissement, ne fait que montrer l'étendue et le génie du monde qu'a construit Asimov.

On retrouve dans les neuf nouvelles qui constituent le récit, la si belle écriture d'Asimov et sa manière de construire son histoire qui rapproche étonnement le livre avec ceux du cycle de la Fondation, comme si on se trouvait dans le même univers, et que même sans le vouloir Asimov créait déjà un lien entre tout ses écrits.

En terme de contenu, Asimov créé ses robots avec un grand réalisme et aborde avec rigueur et science tout les problèmes que peut engendrer l'existence des robots. Il y aborde leur rapport avec les humains, les limites des Trois Lois, leur manière de penser et comment les faire évoluer à de meilleurs fins, le tout avec un tel réalisme qui nous laisse penser que c'est exactement ainsi que se déroulera notre futur.

Encore une fois Asimov ne déçoit et lance de la meilleure des manière un des ses plus grands cycles.

Excellent livre, difficile d'imaginer faire mieux en terme d'écriture et de plaisir que procure sa lecture.
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Du haut de ma PAL me contemple 6000 pages. Il m'aura fallu beaucoup de temps pour réunir tous les ouvrages du cycle des robots, du cycle de l'Empire et du cycle de Fondation, car l'ensemble est semble-t-il lié. Je vais par ailleurs les lire dans l'ordre chronologique de l'histoire et non de l'écriture.
Le cycle des robots est moins connu que celui de Fondation. le premier ouvrage se nomme I, robot – rien à voir avec le film éponyme. C'est un ensemble de 9 nouvelles écrites entre 1940 et 1950. Elles mettent en scène l'évolution des robots construits par l'U.S. Robots de 1996 à 2044. Pour lier l'ensemble, Susan Calvin une robopsychologue, Gregory Powell et Mike Donovan, les deux scientifiques, sont les personnages centraux.

Ces nouvelles sont très agréables à lire. On y voit l'évolution des robots, du premier en 1996 avec Robbie, qui est une sorte de nourrice, jusqu'en 2044 avec une machine un genre de superordinateur dominateur. J'ai moins apprécié les deux dernières.
C'est intéressant de constater l'évolution de ces robots contraintes aux trois lois de la robotique, allant même jusqu'à s'humaniser. Bien évidemment, les prédictions sur le développement de l'humanité au cours de ces cinquante années se trouvent utopiques, mais il faut regarder dans le rétroviseur pour constater les changements importants en matière technologique.
À noter que la nouvelle intitulée « Menteur » (« Liar ! » – 1941) se déroule en 2021. C'est juste pour l'anecdote.

« Robbie » est un texte écrit en 1940 et s'est vu auréolé du prix rétro Hugo dans la catégorie nouvelle. C'est une histoire sympathique qui se lit très bien. Celle que j'ai préféré est « Raison » (« Reason » – 1941). Tout en finesse et plein d'humour, ce robot du nom de Cutie, s'est pris pour un prêtre.

Challenge Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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