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Ce recueil contient plus de 1000 pages écrites en tout petits caractères sur un papier tellement fin que l'on peu voir à travers. Ce qui en fait, à mon avis, un livre très spécial tant du point de vue de son contenu que de son apparence.

Alors que peut-on bien y trouver ? Eh bien tout d'abord la totalité des 33 nouvelles contenues dans un roman intitulé "Nous les robots". Ce recueil contient la plupart des nouvelles écrites par Isaac Asimov sur les robots et publiées dans "Les robots", "Un défilé de robots", "Le robot qui rêvait", et enfin "L'homme bicentenaire". Elle n'y sont pas toutes mais la plus grande partie et les plus importantes s'y trouve. C'est Isaac Asimov lui-même qui a sélectionné ces nouvelles et qui nous honore personnellement d'un petit commentaire pour chaque catégorie dans lesquelles elles sont classées. C'est vraiment très bien fait. le choix et l'ordre de lecture de ces nouvelles est tout à fait judicieux.

Ensuite, vous y trouverez les deux romans correspondants au tomes 3 et 4 du cycle des robots, à savoir : "Les cavernes d'acier" et "Face aux feux du soleil".

Au final, le Grand Livre des Robots permets de lire de manière très complète l'ensemble du cycle des robots. Un peu moins qu'en lisant chaque tome du cycle mais un peu plus également car ce livre contient un partie des nouvelles des romans "Le robots qui rêvait" et "L'homme bicentenaire" qui ne sont pas inclus dans le cycle.
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J'ai lu quelque part, peut-être dans le "catalogue des âmes et cycles de la S.F." de Stan Barets, qu'Isaac Asimov, après avoir été l'enfant terrible du genre, en est aujourd'hui le patriarche.
Même si Isaac Asimov a écrit sur tout,
- la Bible, Shakespeare, Rome, les dinosaures, Sherlock Holmes, la poésie... -
et que le plus gros de de son oeuvre soit de la vulgarisation scientifique,
le robot semble être son personnage favori.
"Il ne cesse de le hanter d'une décennie à l'autre".
En 1942, dans "cercle vicieux", il invente le mot "robotique et énonce les trois lois devenues fameuses et qui en substance et résumées se présentent ainsi :
I Un robot ne peut nuire à un être humain...
II Un robot doit obéir aux êtres humains...
III Un robot doit protéger sa propre existence...
Avant Asimov, les robots avaient "mauvaise presse" dans la S.F.
Ils avaient la fâcheuse réputation de se retourner contre leurs concepteurs.
En édictant le théorème évident qu'un robot ne peut servir qu'à ce pourquoi il a été conçu, "le bon docteur" met fin à l'ère du robot menaçant.
Asimov est de toutes les anthologies.
Rares sont les recueils qui, comme " la science-fiction pour ceux qui détestent la science -fiction" de Teddy Carr, n'ont pas repris un de ses textes.
La collection "Omnibus", par ce premier tome "Prélude à Tantor" relève le défi de ne pas être une anthologie de plus.
"Le grand livre des robots" réunit 33 nouvelles et 2 romans.
Tout d'abord le livre est beau, imposant et semble promettre un riche contenu.
La préface de Jacques Goimard* est captivante.
Les annexes ajoutées en fin de volume sont un réel apport à l'ouvrage et la bibliographie complète et définitive d'Asimov constitue une référence.
"Les cavernes d'acier" et "face aux feux du soleil", Les deux romans indépendants qui sont ajoutés sont fréquemment associés au cycle.
Ils introduisent, comme souvent dans l'oeuvre d'Asimov, un élément policier à une science-fiction claire et intelligente.
Ce livre est un véritable plaisir.
Il donne une cohérence, sert de fil conducteur à tous ces textes, pour la plupart assez courts, et rend un bel hommage au père de la "hard science-fiction".
Je remercie la collection "Omnibus" de me l'avoir offert, dans le cadre de la dernière masse critique, et de m'avoir permis, ainsi, de me replonger dans ce pan passionnant de l'oeuvre exigeante et intelligente d'Asimov.
Ce magnifique volume va venir prendre place, sans avoir à rougir, dans ma bibliothèque aux côtés de mes anciens volumes, si précieux, de "Fiction Spécial", de "Marginal" de "Galaxie" et autres "Présence du futur"...

* l'auteur de l'excellent "critique de la science-fiction".


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Le jour où les robots s'éveilleront...
Ou comment l'homme pourrait façonner sa fin.

Une compilation de nouvelles et romans pour nous transporter dans un monde où deux espèces "vivantes" cohabitent: les humains et les robots.
Des histoires touchantes, dérangeantes, effrayantes dans la simplicité de vision d'une Terre peu à peu gangrénée par le tout technologique. Des histoires ne m'ont pas toutes intéressée mais je reconnais la grande diversité des thèmes abordés: famille et éducation, société, géopolitique, enjeux économiques.

Des robots sous toutes leurs formes, métalliques, humanoïdes, conçus du plus simple au plus performant, pour toutes sortes de fonctions, portant tous une part d'humanité troublante et fascinante.

La réflexion la plus intéressante est l'attitude humaine, piégée dans sa dépendance, faite d'empathie, d'attachement affectif mais aussi de suspicion et de crainte.
Et cette question récurrente: qui va dominer qui?

J'ai dégusté ce livre, en prenant mon temps pour le lire. Il m'a amusée, dépaysée, émue. Il a fait gamberger mes petits neurones vers un monde futur et peut être malheureusement possible. Peu habituée à cette thématique, j'en ai savouré la nouveauté et la qualité de fond et de forme. L'auteur est un narrateur explicatif, limpide pour un futur glaçant de crédibilité. C'est passionnant, indémodable, sans doute incontournable bien que je n'ai guère de références...

Isaac Asimov, auteur russo-américain prolifique est un maitre de la robotique littéraire dans le panthéon de la science-fiction. Il a une place légitime chez les éditions Omnibus, spécialistes de ces compilations d'auteurs "cultes", dans des livres au toucher agréable, à l'utilisation souple de papier bible qui donne une confort de lecture sans pareil.
Je les remercie, ainsi que Masse critique pour ce partenariat.
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Plonger dans « le grand livre des Robots – Omnibus 01 : Prélude à Trantor » de Isaac Asimov a été une expérience littéraire à la fois imposante et gratifiante. Lorsque je me suis retrouvée face à cet ouvrage massif, aux pages fines et à l'écriture minuscule, j'ai su que ce ne serait pas une lecture à parcourir rapidement, mais plutôt un voyage à savourer lentement. Ce premier volume, regroupant un recueil de nouvelles intitulé « Nous les robots », ainsi que les tomes 3 et 4 du cycle des robots.

L'introduction, préfacée par Jacques Goimard puis par Isaac Asimov lui-même pour certaines des nouvelles, donne le ton à cette compilation. Jacques Goimard commence sa préface comme ceci : « La quintessence d'Asimov, c'est la clarté. Son écriture est si transparente qu'on ne la voit pas. Ses exposés sont si limpides qu'on n'y perd jamais le fil. Avec lui, rien n'est opaque, impénétrable ou rebutant. Toute son oeuvre est un monument harmonieux à la déesse Évidence. Il est le plus parfait héritier actuel d'une tradition culturelle éminente : la lumière grecque, la sérénité goethéenne, la pureté bien ordonnée des grands classiques français comme La Fontaine, Voltaire ou Stendhal – Un Stendhal qui, non content de lire et de relire le Code Civil pour amender son style, y puiserait des ABC du droit pour tous publics. ». Et je dois dire que je souscris totalement.

L'attrait de ce recueil réside également dans sa diversité narrative, explorant les thèmes de l'intelligence artificielle, de l'éthique robotique et des relations entre hommes et machines. Les personnages, qu'ils soient humains ou robots, sont habilement développés, offrant une palette riche et variée d'émotions et de dilemmes moraux.

Dans cette plongée dans l'univers des robots, Asimov déploie son talent pour construire des intrigues captivantes, mêlant suspense et réflexions philosophiques. Chaque nouvelle et les deux romans, offrent une nouvelle perspective sur les enjeux de la technologie et de l'humanité, invitant le lecteur à réfléchir sur les implications de ses propres choix.

Si la lecture de cette édition peut sembler ardue de prime abord, elle récompense largement l'investissement en offrant une expérience immersive et enrichissante. La maestria de l'auteur, sa capacité à captiver et à émouvoir, méritent amplement une note de 5/5. Je suis reconnaissante à mon père pour m'avoir offert cette duologie, prolongeant ainsi ma plongée dans l'univers fascinant d'Asimov dont je n'ai pour le moment exploré qu'une minuscule partie de l'oeuvre.
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Qu'Isaac Asimov soit un passionné de science-fiction et plus particulièrement de robots et qu'il y ait consacré une partie de son oeuvre littéraire, cela n'est pas un scoop.
Finalement, je méconnaissais plutôt son oeuvre générale, ou dit autrement, je n'avais qu'un ou deux titres à l'esprit mais cela ne me tentait pas outre mesure.
Cette méconnaissance est comblée avec cette quasi-bible des robots qu'est "Le grand livre des robots".
Ce joli pavé recense des nouvelles et des romans d'Isaac Asimov dont le thème principal est, bien entendu et comme le titre l'indique, des robots.
Mais là où la surprise est intéressante, c'est face à la diversité de robots rencontrés au court de ces nouvelles plus ou moins longues : non humains, immobiles, humanoïdes,, il y a à peu près autant de types de robots que l'imagination de l'auteur était fertile.
Généralement, les robots sont perçus comme menaçants, potentiellement dangereux pour l'Homme, ce n'est pas le cas dans ce recueil, le robot finit même par y être présenté de façon fonctionnelle.
Si le contenu est intéressant, je regrette quelque peu la qualité du papier un peu trop "feuille de cigarette" utilisé par la maison d'édition, les pages ne sont pas toujours faciles à tourner et le livre peut sembler fragile.

"Le grand livre des robots", outre le fait de se présenter en ouvrage quasi indispensable pour qui veut se pencher sur l'oeuvre d'Isaac Asimov, a le mérite d'ouvrir l'esprit du lecteur vers une autre façon de percevoir les robots dans le domaine de la science-fiction, sans doute une façon inconsciente également d'avoir moins peur en l'avenir.
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Tout a déjà été dit dans les critiques précédentes sur ce fabuleux recueil entamant le Cycle des Robots. Les 33 nouvelles sélectionnées et classées par l'auteur sont d'une qualité et recherche assez inégale, mais toutes sont intéressantes. Mention spéciale à "Al-76 perd la boussole", qui m'a fait rire comme rarement une lecture m'a fait rire.

le classement des nouvelles est cohérent les commentaires de l'auteur apportent un éclairage sur son travail que le fan que je suis apprécie tout particulièrement.

Les romans mettent en scène Elijah Bailey et R. Daneel Olivaw, dans des polars interstellaires tout à fait remarquables et d'un profondeur que je n'ai que rarement retrouvé dans un livre de SF.

En clair: le fond est génial et la forme lui rend bien honneur. Que demander de plus? A part que la ridicule spéculation sur ces éditions (malheureusement épuisées depuis longtemps) cesse et que les fans de l'auteur puissent se procurer à prix décent cette collection.
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J'ai lu en omnibus le Grand livre des robots, ainsi que le cycle de Fondation.

Je ne connaissais pas grand chose en science-fiction, et un de mes collègues n'arrêtait pas de me parler d'Asimov
Au départ, j'ai plutôt été déçu, car dans mon esprit, la science-fiction c'était avant tout très technologique, dans un futur lointain, un peu à la Star Wars mais en hard SF, alors que le tout début des robots fait presque contemporain ! Évidemment à l'époque, je ne connaissais pas ce terme d'hard SF…

Il me faut donc dire avant toute chose que ces deux cycles, les robots et fondation, c'est de la science-fiction mais plutôt sociologique : une fois que j'ai compris et accepté cela, alors j'ai enfin pu déguster et apprécier ces superbes romans !

J'ai choisi d'écrire cette critique sur le deuxième tome des robots, car ce sont les histoires qui se situent juste avant Trantor, là où il y a des voyages interstellaires, et de superbes descriptions spatiales, qui m'ont procuré la plus grande sensation d'émerveillement !
Je me souviens encore quand j'étais installé au soleil sur ma terrasse, d'avoir fait une pause dans ma lecture, pour savourer pleinement cette émerveillement. Ces histoires me procurent une affection particulière, parce qu'à ce moment, j'ai profondément remercié Asimov de me faire apercevoir le futur, de me faire apercevoir l'espace et la galaxie ! Je me suis dit que c'était une sacrée chance, et j'ai pensé à tous les humains qui avaient vécu avant moi pendant des milliers d'années, et qui n'avaient pas eu la chance de lire de telles descriptions, et de pouvoir ainsi voyager en pensée à travers le temps et l'espace ! Je me suis dit que j'avais de la chance de découvrir ces romans, et que j'aurais très bien pu vivre toute ma vie en passant totalement à côté !…

… Je me suis également fait la réflexion que j'étais chanceux d'être encore suffisamment jeune et en bonne santé pour avoir les yeux pour lire ces milliers de pages de ces merveilleuses histoires; j'ai pensé à toutes ces personnes empêchées de lire, essentiellement par la vieillesse, mais également par la maladie, et qui ne pouvaient plus lire, et qui se trouvaient privées de cet immense plaisir : ce sont ces histoires de Space opéra qui m'ont fait devenir donneur de voix à l'association des bibliothèques sonores !

Et depuis, en donnant ma voix, j'amène toutes ces fabuleuses histoires à portée de ceux qui sont empêchés de lire :D
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Recueil de nouvelles « Nous les robots » (37) suivis par deux courts romans (voir sous-titres du livre), complété d'intros par l'auteur avant les thèmes qui regroupent plusieurs nouvelles, des annexes (préfaces des années '50, '66...). C'est un beau bébé de près de 1000 pages. Une première partie d'un coffret magnifique, illustré de manière très originale par Didier Thimonier, qui compte un deuxième volume « le grand livre des robots, II. La gloire de Trantor »/Les robots de l'aube — Les robots et l'Empire — Les courants de l'espace — Poussières d'étoiles — Cailloux dans le ciel.

Le Cycle se situe avant ceux de « L'Empire » et de « Fondation ».

Asimov est un scientifique et romancier américain, une référence quasi légendaire dans le milieu de la science-fiction, détenteur de plusieurs prix littéraires dont le Nebula, l'Hugo et le Locus. Il commença à publier dans les années '40. Les robots étaient son violon d'Ingres au départ, c'est très vite devenu une vocation avec l'écriture. Ses textes les présentent sous toutes les coutures et de manière anticipative sur plusieurs siècles. C'est un ensemble de textes fondateurs enivrant.


« Sous toutes les coutures », les robots ; tout est créé pour annihiler le complexe de Frankenstein ou pour le conforter chez l'humain. Les trois règles de la robotique connaissent des interprétations infinies n'acceptant aucune exception. S'il y a une seule mesure à prendre, elle le sera toujours dans le respect du règlement.

Robot avec conscience naissante ou affirmée comme les protecteurs ou les scientifiques, les ouvriers, les astronautes ; le chien domestique fidèle, jamais malade ; les robots sur Jupiter ; le projet mercure qui consiste a envoyé les robots sur Mercure pour l'étude du milieu ; la notion de transhumanisme, le robot veut devenir humain et l'humain un robot, la transplantation ; l'humour bienvenu dans « Noël sans Rodney » (p147) « Mais j'ai vraiment admirer Hortense pour son art de trouver, toutes les fois que quelque remarque semblait requise, quelque chose de désagréable à dire, et cela, je l'ai remarqué tout particulièrement, sans se répéter une seule fois : être rosse, c'est à la portée du premier venu ; mais une telle créativité sans défaillance dans la rosserie m'inspira à mainte reprise l'envie perverse d'applaudir » ; la subtilité des trois nouvelles sur les robots humanoïdes, la déduction et la démonstration sous forme d'enquête fait rage ; coup de coeur pour les aventuriers, explorateurs audacieux Powell & Donovan confrontés à des robots aux réactions inattendues ; séduit par le robot correcteur, et l'enchaînement sur la question de l'écriture, le risque pour l'homme d'être moins efficace ; soulignons la constance du danger de l'abrogation d'une des trois lois de la robotique ; les nouvelles avec des considérations géopolitiques judicieuses ; ma préférence va pour le voyage intergalactique à la recherche d'une planète habitable ! C'est la quête ultime avec, par exemple, l'invention du robot féminin (Jane1) au cerveau positronique le plus aboutit, complété donc par une intuition féminine...


« Non, je n'appellerais pas cela de la poésie de lumière… je dirais que c'est simplement de la prose lumineuse » (p117)

Lisez-le à votre aise pendant que le temps est maussade. C'est un long voyage, dans un style allégé — à la vulgarisation scientifique prononcée — qui augure un retour compliqué sur la planète terre, une traversée après laquelle des séquelles sont prévisibles sur la conscience d'un lecteur humain lambda. Immergé dans un monde inventif et cohérent, vous serez capable de rêver d'une autre manière, de vous questionner sur notre condition d'humain à travers l'espace et le temps. Vous rencontrerez des univers aussi étranges que très réalistes. Des dimensions qui font peur ou rassure. Vous réaliserez qu'Asimov a influencé bon nombre de références cinématographiques ou littéraires ou vous peut-être. C'est merveilleux !
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Voilà, c'est parti, je m'attaque à l'oeuvre monumentale d'Isaac Asimov.
Ce première intégrale sur les quatre commence le cycle des robots. Il est composé de trois livres dont le premier un recueil de nouvelles.
Ce recueil commence par trois nouvelles s'intitulant " Robots non Humains ". On a le droit à un robot chien, des voitures automatiques et un robot compteur d'histoire. L'auteur donne une âme à ses robots, ce qui permet de nous identifier à ces robots.
Ensuite nous avons " Robots Immobiles ", aussi composé de trois nouvelles. Ces nouvelles nous parlent d'ordinateurs qui ont leur propre personnalité. de l'enfant à l'amoureux.
Nous avons " Robots Métalliques ", qui se compose de sept nouvelles, dont " Robbie " qui est sa première nouvelle qu'il a écrite sur les robots. du robot bricoleur surdoué, en passant par les robots diplomates, robot nourrice , l'auteur nous livrera des nouvelles sur les robots utiles à l'humain et pouvant se montrer tout aussi humain.
Nous passons à " Robots Humanoïdes "composé de trois nouvelles, dont " Effet Miroir " qui fait suite aux deux romans de cet ouvrage. Ces nouvelles nous parle de robot identique aux humains à tel point qu'ils peuvent se substituer à ces mêmes humains pour des fonctions dans les hautes sphères. Ex : politique, espionnage.
Nous passons ensuite à quatre nouvelles qui ont pour protagoniste " Powell & Donovan ". Ces deux personnages s'occupe de la mise en fonction ou de la réparation des robots sur leur lieu d'exploitation, que ce soit sur une planète ou dans un vaisseau. En fonction de leurs aventures nous découvrirons des problèmes liés aux trois lois de la robotique et à la résolution de ces problèmes.
Nous aurons onze nouvelles avec " Susan Calvin " qui est robotpsychologue pour l'U.S Robots, fabricant de robots. C'est nouvelles nous font voir l'évolution de l'U.S Robots et de ses robots et ordinateurs. Nous avons le droit, pour chaque nouvelle, à des dilemmes en rapport avec les trois lois de la robotique. Elles se suivent toutes à la perfection, c'est une lecture fluide comme un seul roman.
Pour en finir avec le recueil de nouvelles, nous aurons le droit à deux nouvelles s'intitulant " L'après Susan ". Ce sont des nouvelles plus récentes, dont une avec un robot menaçant et une avec un robot émouvant, terme employé par Asimov lui-même. Ces deux nouvelles sont l'aboutissement de l'évolution des robots.
Pour " Les cavernes d'acier " nous avons le droit à un policier.
Nous faisons la connaissance de Lije Baley, policier New-yorkais, ayant une femme Jessie et un fils Bentley. Il doit enquêter sur un meurtre commis sur un spacien. Il doit faire équipe avec un robot Daneel Olivaw, tout en étant lui-même réticent aux robots. Nous sommes dans le futur à une époque où les principales villes du monde sont entourés de dôme, et où les humains n'aperçoivent pas beaucoup la lumière du jour. Ils vivent les uns sur les autres car les humains ne vivent pas à l'extérieur. Ils n'aiment pas les robots non plus, car ils ont peur d'être remplacé dans leur fonction par les robots. Il y a des différences de classe entre ces mêmes humains exactement comme à notre époque. Les spaciens, qui descendent des premiers humains immigrés sur d'autres planètes, vivent à spacetown, une ville composé de maison et de jardin à l'extérieur de New York. Il y a un écart entre les New-yorkais et les spaciens suite à leur mode de vie. Notre équipe d'enquêteurs et donc composé d'un policier New-yorkais et d'un robot spaciens, ils devront donc résoudre cette affaire en faisant abstraction de leurs différents.
Ensuite troisième et dernier roman de cette intégrale dédié aux robots, " Face aux feu du soleil ".
Nous retrouvons notre cher policier New-yorkais, promu à un rang social plus élevé, en direction pour Washington. Il est de nouveau demandé pour enquêter sur un meurtre, mais ce coup-ci, il va lui falloir changer de planète. Il devra se rendre sur Solaria. On lui promet de regagner un rang social s'il résout cette nouvelle affaire. Il a été expressément demandé pour cette enquête par les spaciens. On lui demande par la même occasion d'espionner sur Solaria.
Notre enquêteur retrouvera son cher ami le robot Daneel Olivaw pour l'aider dans cette nouvelle enquête. Solaria est un monde très peu peuplé d'humains et possédant plus de roybots que d'humains. Un haut dignitaire a été assassiné, et notre équipe d'enquêteur devra trouver parmi le peu de personnes qui ont pu être en contact avec lui, qui en est l'auteur. Ce ne sera pas si simple, car sur cette planète les gens se voient que par holographie.
Isaac Asimov étant à l'origine des trois lois de la robotique, nous livre ici des romans mettant en scène, comme je le disais plus haut, des dilemmes permettant de jouer avec ces trois lois. Il mettra donc tous les protagonistes de ces romans, humains ou robots, en difficulté et devant trouver une résolution suite à ses lois. On peut dire qu'il joue autour de ces trois lois. L'auteur nous montre au fil de ses nouvelles l'évolution des robots, tout au long de ces histoires sur les robots ce sera l'US Robots qui sera présente.
Il nous montre aussi sa vision d'un monde futuriste. Par certains côtés les grandes villes d'aujourd'hui me font penser à celles que l'auteur évoque dans ses romans.
Cet ouvrage bien construit nous permet de percevoir, comprendre et d'apprécier cette oeuvre ou ce monde a ça juste valeur.
L'écriture d'Asimov est fluide, la lecture de cet intégrale fut un réel plaisir. Je suis pressé de passer au deuxième.
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Isaac Asimov, un auteur culte de Science-Fiction que je me dois de lire depuis des années… C'est maintenant chose faite grâce à Babelio et aux éditions Omnibus que je remercie chaleureusement : un merveilleux cadeau de Noel.

Commençons pas l'objet. Les éditions Omnibus propose des anthologies de qualité depuis de nombreuses années. J'ai en ma possession une anthologie de Wells, Barjavel et Clarke. Toute se présente de la même façon : un gros pavé de plus de 1000 pages, du papier à cigarette et une police très petite (qui n'empêche pas la lecture). On se retrouve avec un objet de grande valeur agrémenté d'une longue préface de qualité retraçant l'histoire des nouvelles et romans présents dans l'ouvrage.

Ici, ce n'est pas moins de 33 nouvelles faisant parti du recueil « Nous les robots ». Des nouvelles allant de 4 à 20 pages pour un total de 500 pages au total. Ces nouvelles ont été écrites des années 50 aux années 80 pour les plus récentes. Ce recueil regroupe des joyaux de littérature SF concernant la robotique. Ces joyaux ont été disposé dans l'ordre voulu par Asimov qui a tendance à suivre, non pas l'ordre de parution, mais bien l'ordre chronologique des histoires. Il faut savoir que « le cycle des robots » est un prélude à un autre cycle culte, à savoir celui de Fondation.

Tout commence avec 3 nouvelles classées dans « Robots non humains » et on plonge très facilement dans l'univers d'Asimov. La première nouvelle, « le meilleur ami du petit d'homme » est même très touchante, un choc pour moi en 3 pages. Mais les chocs vont se multiplier au cours de la lecture dans le tout est fluide, bien écrit et plaisant tout en ajoutant une grosse dose de réflexion. La nouvelle « Sally » est tout autant de qualité et fait échos à d'autres livres de bagnoles tel que Christine de King. Enfin « Un jour… » est peut-être en deça des deux autres.

Le tout s'enchaine avec les « robots immobiles », comprenez les ordinateurs. Et là on entre tout de suite dans une dimension plus profonde : l'utilisation des ordinateurs et le rapport humain/intelligence artificielle. Les nouvelles « Point de vue », « Prenez donc ! » et l'excellente « L'amour vrai » (un homme qui cherche l'amour de sa vie en utilisant un ordinateur, renversant !) compose cette partie.

C'est ensuite le tour des « Robots métalliques » avec 7 nouvelles dont la première de Asimov : « Robbie ». Cette dernière est l'une des plus touchantes du recueil. En effet, cela raconte l'attachement d'un enfant pour un robot, vraiment poignant et c'est bien là tout le génie de Asimov. D'autres nouvelles m'ont beaucoup plu (s'il fallait en choisir) : « Etranger au paradis » qui montre le malheur d'un robot non adapté à son environnement, « Victoire par inadvertance » qui est la seule nouvelle nous mettant en contact avec des extra-terrestres (de Jupiter) avec une fin étonnante et enfin « AL-76 perds la boussole » qui développe un suspens intense concernant un robot pommé sur Terre, se croyant sur la Lune.

Quand on arrive dans la partie « Robots humanoïdes », Asimov se joue de nous en montrant qu'un robot peut se faire passer pour un Homme. Cela fait des nouvelles « Assemblons-nous » sous climat de guerre froide et « L'incident du Tricentenaire » des nouvelles à la limite de l'enquête policière. le suspens pour la première est à son comble. La dernière nouvelle de cette partie « Effet miroir » se montre comme une nouvelle « polar » avec comme star l'enquêteur Baley, héros des deux romans présents dans cet ouvrage : « Les cavernes d'aciers » et « Face aux feux du soleil ».

On en arrive ensuite à des nouvelles rassemblant des personnages récurrents de l'oeuvre de Asimov :
- le duo Powell et Donovan, deux testeurs roboticiens se retrouvant sans arrêt dans des situations loufoques, à la limite du possible, souvent en risque de mort soudaine à cause d'un robot, non pas défaillant, mais en état de « bug » face à une situation improbable. Oui on retrouve bien ici le côté mathématicien de Asimov : Comment mixer les trois lois de la robotique et faire naitre toute sorte de problèmes existentiels pour un robot. Ingénieux !
- Susan Calvin, femme robopsychologue, figure du féminisme du futur, femme de caractère et très charismatique ! Je vous laisse découvrir ce personnage, je l'ai adoré ! Les nouvelles (au nombre de 11) font évoluer le personnage jusqu'à sa mort. Parmis ces nouvelles : « Conflit évitable » est beaucoup plus politique et montre un monde nouvellement organisé et « le robot qui rêvait » très dérangeante ». On y voyage beaucoup, la notion de voyage stellaire est évoqué et le tout s'articule souvent autour de la peur du robot pour l'Homme. Pour info, un prequel est dispo concernant l'histoire de Susan Calvin mais non écrit par Asimov.

Pour finir, deux nouvelles se déroulent après l'ère Susan (comme quoi, ce personnage est vraiment monstrueux) à savoir « Pour que tu n'y intéresses » pas folle et allant vers un futur robotique très négatif, ce qui est assez étonnant pour Asimov et enfin « L'Homme Bicentenaire », l'une des nouvelles les plus célèbres de Asimov (de par son adaptation) et très touchante.

Je poursuis ma grande lecture de l’œuvre d’Asimiv. Après « Nous les robots », j’enchaine avec « Les cavernes d’Acier » qui met en scène le detective Baley, déjà rencontré dans une nouvelle du recueil !

L’action se déroule dans un New York… très très futuriste : Quelques centaines d’années plus tard (?). Les robots sont démocratisés… dans les colonies ! Oui, car l’homme a colonisé d’autres planètes, et les hommes des autres planètes ont pris leur indépendance vis-à-vis de la Terre. Oui il s’est passé beaucoup de chose. Enfin par sur Terre, puisque les terriens sont toujours anti-robots et s’oppose aux spaciens. Jusqu’au meurtre… Oui un spacien a été assassiné et quoi de mieux que l’association de Baley, antirobot, et d’un robot spacien à l’apparence humaine ?

Et nous voilà plongé dans un monde parfaitement déciné dans les moindres détails. L’histoire est l’occasion, pour Asimov, de nous peindre sa vision futuriste de la Terre, ravagée par l’Homme. Il nous balade dans les appartements, les douches, sur l’express, l’autoroute abandonnée, la prefecture, les centrales atomiques et autres usine de production de levure. Bref on ne fait que découvrir ce qui donne envie de découvrir : une lecture magique.

Cela se suffirait mais non, Asimov nous balance son idée autour de la robotique. Thème récurrent dans le cycle des…robots, toujours aussi bien mené ! On ne s’en lasse pas ! Aspect technique et sociologique, tout y passe ! Il y ajoute ainsi une note de politique en fond d’enquête.

Oui parce que n’oublions pas que c’est aussi un polar (mais il s’arrête quand ?) et Asimov arrive, également, à nous mener par le bout du nez. Grande chute à la fin, je n’avais pas du tout imaginé ce scénario. Digne d’un Conan Doyle, pfou, quel génie !

Non vraiment ce roman est une merveille et je n’ai qu’une envie, enchainer avec le suivant !

Retour passionné dans le cycle des robots de Asimov, pour retrouver mes deux compagnons : Elijah Baley et R. Daneel Olivaw. Après avoir découvert et exploré les cavernes d'aciers terrienne, direction les colonies et une planète en particulier : Solaria.

Ici, rien de comparable à ce que nous avons pu vivre sur Terre. C'est même tout l'inverse ! La démographie est faible et les robots légions. Point de tanières, c'est l'ouverture vers le ciel. Puis, enfin, au revoir les relations humaines pour un univers original d'un point de vue sociologique !

C'est même tout la force de ce roman. Asimov a encore une fois frappé fort avec cette planète où l'on préfère se visionner, plutôt que de ce soir ! C'est original et ça fonctionne ! Surtout quand on la couple à une enquête policière… Bon il est vrai que cette histoire de meurtre n'est pas du niveau du premier tome des aventures de Baley mais l'univers développé est tellement passionnant qu'on prend plaisir à suivre l'enquête !

Bref, c'est un excellent roman, une nouvelle fois. La fin annonce du bon, du très très bon. Je crois que je ne vais pas tarder à dire la suite ! A bientôt Elijah, à bientôt Daneel !

Ainsi, je ne peux que vous conseiller le Grand Livre des Robots, Tome 1 : Prélude à Trantor et son tome 2 qui doit être tout aussi enrichissant. Oui parce que Asimov nous plonge dans un futur si réel qu'il nous enrichi. Et qui sait… Peut-être qu'un jour, les robots décrits existeront ?
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