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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un recueil de 11 nouvelles (et un poème) qui datent d'entre 1966 et 1976 :
*La fleur de jeunesse (1969) : un poème humoristique, un peu étrange et décalé dans un recueil de Science-Fiction
*Intuition féminine (1966) : une nouvelle très structurée sur le thème de la création d'un robot « féminin », plus intuitif, avec une vraie logique et du suspense. Et une chute amusante.
*Trombes d'eau (1970) : récit sur les problèmes de survie sur une base lunaire lunaire et sur une base sous-marine, et leur mise en concurrence pour obtenir des subventions. La chute est inattendue.
*Pour que tu t'y intéresses (1974) : nouvelle classique, sur les robots ou plutôt sur ce qui distinguer un être humain d'un robot. le robot doit obéir aux êtres humains et les protéger, mais à quoi reconnaît-il un être humain ?
*Étranger au paradis (1974) : une nouvelle qui croise robotique, colonisation de l'espace, génétique et autisme dans un univers où les fratries sont rares , j'ai trouvé ce texte assez hermétique et peu prenant.
*La vie et les oeuvres de Multivac (1975) : Un super-ordinateur tient l'humanité sous sa coupe après lui avoir rendu de nombreux services. L'humain cherche à se libérer. C'est classique mais la nouvelle est très bien construite et sa chute très réussie.
*Le triage (1976) : le triage médical, système par lequel on choisit qui sauver quand les conditions ne permettent pas de sauver tout le monde, appliqué à l'échelle de l'humanité en période de faim dans le monde et de pénurie de ressources. D'un cynisme absolu. La chute est prévisible mais excellente quand même.
*L'homme bicentenaire (1976) : nouvelle qui donne son titre au recueil, mutiprimée (prix Hugo, Nébula et Locus), c'est la plus longue et la meilleure. Sur le thème classique du robot qui voulait être un homme. La thématique est assez proche de celle de « Pour que tu t'y intéresses », mais traitée de façon très différente. le robot est attachant, c'est une nouvelle intense, émouvante et aussi très belle.
*Marching in (1976) : Comment soigner les dépressions à l'aide d'ondes musicales. Nouvelle sympathique mais un peu décevante.
*Démodé (1976) : Deux astromineurs dans la ceinture d'astéroïdes, coincés en orbite à proximité d'un trou noir. Un vrai scénario catastrophe, dans lequel ils vont devoir faire preuve d'ingéniosité (façon Mac Gyver) pour s'en sortir. Simple, mais très efficace.
*L'incident du tricentenaire (1976) : un texte à la logique imparable sur le thème de la doublure d'un président des USA par un robot. Politique, bonne communication ou paranoïa complotiste ? Excellent !
*La naissance d'une notion (1976) : sympathique nouvelle de commande, très courte mais très sympa autour d'un voyage dans le temps qui permet la rencontre d'Hugo Gernsback, auteur de SF, au moment où il est en train de créer d'Amazing Stories, célèbre magazine, le premier à ne publier que des histoires de science-fiction.
Ce qui m'a frappée c'est la modernité foncière du propos : les problèmes de robots sont au fond nos problèmes par rapport aux véhicules autonomes et à l'Intelligence Artificielle, les problèmes écologiques sont très largement présents même s'il n'est jamais question de réchauffement climatique. On peut sourire dans les passages qui ont vieillis (les dates en particulier), mais les questions éthiques, philosophiques et existentielles restent très actuelles et pertinentes.
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L'homme bicentenaire est un recueil de nouvelles d'Issac Asimov. A travers 12 nouvelles, l'auteur nous plonge dans des univers où humains et robots se côtoient. Isaac Asimov nous plonge à la fois dans la naissance des robots intelligents mais aussi la vie de certains d'entre eux. Les 3 lois de la robotiques sont assez larges pour permettre à Asimov d'inventer des histoires autour des limites de ces 3 lois. D'autres nouvelles ne mettent pas en scène les robots mais les ondes musicales ou la machine à voyager dans le temps par exemple.
Certaines nouvelles peuvent êtres en lien avec le cycle des robots.

N'ayant pas encore lu le cycle des robots, j'ai découvert avec grand plaisir l'homme bicentenaire. Il n'est pas indispensable d'avoir lu le cycle des robots même si je pense qu'un lecteur de celui-ci pourra faire plus de lien entre les nouvelles et retrouver certains personnages. Dans les 12 histoires mises en scène par Asimov, toutes ne sont pas exceptionnelles. Ecrites principalement entre 1974 et 1976, ces nouvelles sont à chaque fois présentées par l'auteur ce qui remet en place le contexte de leur écriture et la vision de l'auteur. J'ai particulièrement apprécié l'incident du tricentenaire, intuition féminine et trombes d'eau. Mais une d'entre elles sort du lot : l'homme bicentenaire. A la fois titre de 'ouvrage et nouvelle de celui-ci, elle met en scène Andrew, un robot, le seul robot, doté d'un esprit d'initiative. Andrew e lance dans une quête pour obtenir son humanité et devenir un homme. Une excellente histoire qui doit être lu ! Asimov lui-même la considéré comme l'une de ses meilleures nouvelles.

Je recommande cet ouvrage à la lecture rapide à tous les amateurs de science-fiction, un classique !
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Ecrite en 1976, cette nouvelle dystopique est étonnante de modernité.
45 ans plus tard elle est toujours aussi pétillante et crédible.
Il faut dire que M. Asimov avait une sacrée faculté de visionnaire !!

La facilité avec laquelle le père de la robotique vulgarise des sujets de science-fiction qui n'étaient pas tout à fait dans l'air du temps à l'époque, rend le récit très accessible et agréable.
Visionnaire, imaginatif et pleine d'humanité, cette nouvelle nous fait réfléchir sur le sens de la vie et sur ce qui caractérise l'humanité.

Être en contact avec la mort et en avoir conscience c'est faire l'expérience de la finitude et de se considérer humain.

Je garde un tendre souvenir de l'interprétation de Robin Williams dans l'adaptation au cinéma de ce grand classique ! Sa part d'humanité exceptionnelle collait parfaitement au personnage.


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Asimov est vraiment un des maîtres de la science-fiction. Cette phrase semble banale, c'est un classique au même titre que Arthur C. Clarke, Philip K. Dick ou encore Franck Herbert, mais c'est vraiment dans son cas un maître. Pas juste un bon écrivain, un maître. Véritablement.

Dans ce recueil, nous retrouvons un Asimov au sommet de son talent. Les nouvelles se multiplient, et je n'irais pas jusqu'à dire que toutes sont parfaites, mais la plupart d'entre elles méritent amplement leurs statuts d'oeuvres exceptionnels. C'est du grand art à la fois dans la narration, tellement prenante qu'on ne s'ennuie pas une minute, mais aussi dans le fond, à la fois scientifique et psychologique, qui pose des réelles questions de fond, de société, dans un monde qui prend progressivement un virage dans l'informatique et la robotique. Là où Asimov est extraordinaire, c'est qu'il nous décrit tout cela dans les années 75, et ce sont des sujets plus que jamais d'actualité ! C'est presque effrayant de voir parfois qu'il a tapé très proche du mille. Quand il parle d'informatique, de nouveaux problèmes (il aborde notamment plusieurs fois l'idée d'un homme polluant trop fortement son environnement …), ou tout simplement de robotique. Il y a là des dizaines d'idées qui sont plus qu'intéressantes à exploiter. Il y a tellement à tirer de cette vieille science-fiction qui se pose des questions.

En fait ma lecture m'a presque plus laissé une impression philosophique que véritablement distrayante. C'est une lecture qui se fait à double niveau, et c'est exactement ce que j'attends d'une lecture de fiction. C'est aussi ce qui fait tout le charme des romans et des nouvelles d'Asimov, où le lecteur n'a pas la sensation d'être pris pour un con. C'est notamment le cas de certaines nouvelles aux fins ambiguës, qui laissent tout loisir à l'imagination ou la réflexion. Et je peux vous dire qu'on gamberge vite.

Bref, encore une fois Asimov tape juste, bien et fort. C'est une lecture ô combien ! plaisante, mais qui nous permet surtout de nous poser plein de questions, et de ne pas être en reste. Et ça, croyez-moi, ça vaut tout l'or du monde. Quant au reste, c'est excellent. Bourré d'informations en tout genre, transporté dans tous les lieux imaginables en fiction, intrigué par des trames narratives changeantes, des nouvelles surprenantes et d'autres plus classiques … Non, vraiment, tout est bon là-dedans. Tout. Alors, qu'attendez-vous pour le lire ? Voila le véritable art de la science-fiction, bien loin d'un Star Wars (allez-y, fans, tapez !) ou d'un Avatar. de la vraie science-fiction. de la bonne science-fiction. Les lettres de noblesses de cet art. N'attendez plus.
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L'homme bicentenaire est le meilleur recueil de nouvelles d'Isaac Asimov que j'ai lu.

Chaque nouvelle est pertinente et d'une qualité supérieur à ce que l'on a l'habitude de voir dans les recueils de M Asimov. Chaque nouvelle est précédée d'une brève histoire de son origine et cela vient les agrémenter d'une dimension nouvelle qui nous permet de nous immerger dans le contexte dans lequel elles ont été écrites.

Bien sûr, il y a des nouvelles moins intéressantes que les autres, mais elles sont trop peu nombreuses et trop courtes pour en faire un cas.

La meilleure nouvelle de ce recueil lui donne son nom: l'homme bicentenaire. Asimov n'est pas le meilleur auteur lorsque vient le temps de créer des personnages auxquels on peut s'attacher, mais, dans cette nouvelle, il démontre clairement qu'il en ait capable. L'idée d'un robot traversant les âges ayant déjà été abordé avec une maîtrise indiscutable dans « Demain les chiens » de Clifford Simak, j'ai eu un peu de difficulté à accepter une reprise du concept aussi évidente. Toutefois, le sujet est abordé d'une manière différente et je suis rapidement parvenu à passer outre la ressemblance, ce qui m'a permis d'apprécier la lecture de cette nouvelle à son maximum.
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Que le souffle de la vigne soit sur toi, frère Nathan ! Je viens d'entrer dans la communauté des Sarments du Lion de la Colombe, qui prône de vivre exactement comme les chrétiens d'Israël aux temps bibliques !
— C'est pas la secte qui lapide les esclaves infidèles ?
— Naturellement, le calendrier ne compte que six jours dans la semaine, néanmoins pour coller aux défis des temps modernes, nous avons remplacé le dimanche par un deuxième samedi.
— C'est bon, laisse tomber, j'ai deviné : c'est encore une excuse pour rendre ton article avec un jour de retard. Bon, qu'est-ce que tu nous as pondu ?
— Eh bien plus le temps passe et plus j'aime les livres qui en ont dans le ventre : mieux vaut une bonne grosse intégrale collector des familles que des romans en petite coupure (insérer ici la blague de votre choix sur les Moutons électriques). C'est donc plus ou moins par accident (« Sylvain ! Grouille-toi, on a pas toute la nuit ! — Mais m'man ! ») que je me suis retrouvé à emprunter à la médiathèque un autre de ces petits recueils de nouvelles qui faisaient la gloire d'Asimov. Si j'avais apprécié Chrono-minets, je n'étais pas sûr de vouloir reproduire l'expérience, et je dois dire ce qui est, j'ai eu tout le temps de me morfondre durant la première centaine de pages. Mais un ou deux mois après, je me dis : haut les coeurs, après tout, c'est peut-être aussi la faute de mes problèmes psychologiques. Et après avoir lu L'homme bicentenaire en entier, il m'a fallu profondément me repentir sur l'autel d'Asimov pour ne pas avoir reconnu son génie une fois de plus (je lui ai aussi promis de lui sacrifier deux ou trois petits frères). En bref : vous avez là entre autres le gratin de ce qui se faisait à l'époque comme SF transhumaniste !

La Fleur de la jeunesse

Un court poème humoristique autofictif qui ne relève en rien de la science-fiction et s'avère assez dispensable même sur le plan de la comédie, en raison de sa chute tranchant fortement avec le comique jusque-là léger.

Intuition féminine

Des programmateurs tentent de créer un robot qui fonctionne par l'intuition féminine, une notion que les grandes soeurs aiment bien invoquer pour faire rager leurs petits frères, mais qui dans le temps signifiait : penser de manière totalement illogique et avoir toujours raison en même temps.
Autant vous qu'à l'aune des connaissances féministes d'aujourd'hui, cette nouvelle s'annonçait extrêmement mal vieillie. Pourtant, Asimov parvient à déjouer le cliché par une fin acide comme on les aime. J'avoue avoir dû relire les explications juste avant plusieurs fois pour les comprendre à peu près, mais là encore, je vais plus mettre ça sur le coup de la fatigue morale…

Trombes d'eau

Cette nouvelle présente un univers original et cohérent en ceci que la conquête de l'espace s'est faite couper l'herbe sous le pied par une autre qui fait bien moins rêver (sauf moi, bien entendu) : celle des fonds marins. Question d'économie, ce qui bien sûr ne plaît pas à tout le monde… Un bon texte, bien qu'on aurait apprécié une plus longue présentation de cet univers aquatique.

Pour que tu t'y intéresse

La société US Robots ne sait plus quoi faire pour importer ses robots sur Terre : les gens en ont trop peur. Ils font donc appel à leur meilleur élément, George Dix. Les dialogues s'enchaînent : visiblement, ils ont réussi à maintenir une logique de profit dans les entreprises tout en se débarrassant de la crise écologique, mon cerveau de millenial se prend un petit glitch… Et puis vient la fin, avec tout d'abord une nouvelle technologie pour le moins surprenante, et surtout le fameux « Hah ! Ils m'ont bien eu ! » Un très bon texte.

Étranger au paradis

Dans une société qui a massivement connu la politique de l'enfant unique, deux frères vont devoir cohabiter ensemble autour d'un projet scientifique. Une nouvelle sympathique, bien que linéaire et sans chute, bref bien loin du prestige habituel de l'auteur.

La vie et les oeuvres de Multivac

La Terre est désormais contrôlée par un super-ordinateur avec un nom de marque d'aspirateurs (déso pas déso, ça fait depuis le début de la semaine que j'attends de faire cette vanne). Un téméraire se met donc en tête de mettre fin à ce système… Bref, on est dans une espèce de dystopie bienveillante qui manquerait cruellement de mordant si l'auteur n'avait pas rajouté in extremis trois paragraphes à la fin qui viennent considérablement assombrir le tableau. Encore un bon texte.

Le triage

Croulant sous la surpopulation (6 milliards d'habitants, c'est sûrement le choc de l'an 2000 !), la Terre n'a plus de quoi nourrir tout le monde. Les autorités décident donc de liquider discrètement quelques millions d'habitants, mettons à tout hasard du tiers-monde. La population sera triée en fonction de qui survivra à une protéine indétectable, et Dieu reconnaîtra les siens.
Un très bon texte toujours fortement d'actualité. En effet, l'idée de ne même pas vouloir essayer de partager équitablement la nourriture sans quoi nous mourions tous de faim rejoint celle qui agite en ce moment de nombreuses luttes sociales, qui voudrait que si nous répartissions plus équitablement les richesses tout le monde serait pauvre. Et l'on peut également relier la nouvelle à de nombreuses autres thématiques : l'impérialisme étasunien, les famines, le gaspillage alimentaire… Bien sûr, j'ai deviné la fin à l'avance, mais mon côté « ironie et humour sadique » a jubilé quand même. Vous reprendrez bien un peu de sandwich ?

L'homme bicentenaire

Andrew est un robot comme on n'en fabrique plus : son mode d'intelligence s'adapte à toutes les situations, au point qu'il a fini par devenir comme vous et moi un être conscient. Reste qu'il veut devenir tout à fait humain…
Un excellent texte de bout en bout, tantôt sur le plan émotif, tantôt sur celui intellectuel. Sachant que je suis en plein milieu de Star Trek : The Next Generation et que les épisodes sur Data sont curieusement souvent mes préférés, je pensais avoir déjà exploré le sujet de long en large. Voilà qui vient redistribuer les cartes !

« Marching in »

Un médecin tente de guérir ses patients de la dépression à partir d'une machine qui produirait une musique d'après les ondes de leurs cerveaux. Une nouvelle assez anecdotique, qui prête moins à émerveiller qu'à esquisser un léger sourire complice.

Démodé

Des éboueurs de l'espace découvrent l'existence d'un trou noir… et se font aspirer. Comment prévenir la Terre ? Encore un bon texte ; c'est surprenant de voir à quel point les auteurs de SF ont su dresser un manuel de survie dans l'espace !

L'incident du tricentenaire

Le jour du tricentenaire des États-Unis, le président subit un attentat. Horreur et damnation, on devine tout de suite le twist ! Heureusement, une petite révélation finale parvient quand même un peu à nous surprendre… Bref, un divertissement correct, mais qui aurait pu aboutir à quelque chose de bien plus profond si l'on avait explicité dès le départ la thématique principale plutôt que de la faire deviner au héros.

La naissance d'une notion

Un voyageur temporel rencontre un des fondateurs de la science-fiction et l'aide à faire émerger ce concept. Mais est-ce bien la bonne idée qu'il va faire implanter dans son crâne ? Une nouvelle amusante bien que secondaire, qui clôt efficacement le recueil en ceci qu'elle diffère du reste tout en gardant le même esprit.

Conclusion

C'est une lecture très agréable que L'homme bicentenaire, et qui l'est d'autant plus quand on sait qu'entre chaque nouvelle ou novelette l'auteur écrit une sorte de postface qui sert de transition ; moi qui trouve ces making-ofs de l'activité d'écrivain sont trop peu nombreux, je ne peux qu'applaudir l'initiative ! Malheureusement, la complicité que nous pourrions y éprouver s'évapore bien vite dès lors qu'on sait le comportement que l'auteur a pu avoir avec les femmes…
Bref, je retourne à mes oignons histoire de vous raconter bientôt de nouvelles salades. Reprise de fac oblige, il se pourrait que je saute une semaine de publication ou deux dans les mois à venir. Quoique… J'ai cru entendre parler d'un certain film Art & Essais qui sortait dans les temps qui courent… Enfin bon, on en parlera sûrement, puisque c'est pour notre culture !
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Un recueil de nouvelles assez sympa, c'est toujours un plaisir de replonger dans l'univers des robots d'Isaac Asimov
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La lecture d'un ouvrage d'Isaac Asimov est pour moi une première. D'emblée, je tiens à dire que certaines nouvelles sont bluffantes, telle L'homme bicentenaire, qui préfigure ce que deviendront peut-être certaines des intelligences artificielles actuelles ou encore L'incident du tricentenaire. Les dénouements sont presque toujours inattendus (pour une ou deux nouvelles, la conclusion se laisse plus ou moins deviner). Je vais donc sans hésiter m'intéresser à d'autres oeuvres de cet auteur !
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Je connais très mal la science-fiction, je m'y essaie petit à petit. Les nouvelles réunies sous le titre L'homme bicentenaire se lisent sans difficulté, même pour une néophyte comme moi. le style d'Asimov est fluide, il nous fait entrer dans son monde futuriste en douceur et on prend plaisir à suivre les histoires de robots, de mondes sous-marins et lunaires, de voyages spatiaux, temporels et d'innovation médicale.
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Qu'Isaac Asimov soit lui-même bicentenaire, comme Andrew le robot, héros de la nouvelle qui donne son titre à ce recueil, c'est ce que l'énormité de sa production pourrait laisser à penser. Il s'en défend dans un poème, La Fleur de la jeunesse, où l'on découvrira aussi que M. Asimov est un individu et non un trust. Qu'il ait l'âge de ses artères, et que dans celles-ci le sang circule avec autant de fluidité que les impulsions électriques dans les circuits de son ordinateur Multivac, c'est ce que prouvent ces onze nouvelles, datant toutes des dix dernières années. Une invention inépuisable servie par un métier de vieux routier dont l'humour et les pirouettes ne cesseront jamais d'étonner.

IL s'agit donc d'un recueil de 11 nouvelles (et un poème) écrits entre 1966 et 1976 qui sont :
1/ la fleur de jeunesse
2/ Intuition féminine
3/ trombes d'eau
4/ Pour que tu t'y intéresses
5/ Étranger au paradis
6/ La vie et les œuvres de Multivac
7/ le triage
8/ L'homme bicentenaire
9/ Marching in
10/ Démodé
11/ L'incident du tricentenaire
12 La naissance d'une notion.

Notez que la nouvelle "l'homme bicentenaire" a eu le prix Hugo, Nébula et locus qu'un film en a été tiré et qu'il ne pas la confondre avec le roman éponyme de Silverberg, issu lui aussi de la nouvelle.

Il s'agit pour moi d'une relecture.
On ne vient pas à Asimov et à des recueils de ses nouvelles par hasard. On connaît forcément le background.
On retrouve donc les trois lois de la robotique (désormais très, trop célèbres) et leurs limites (dans "l'homme bicentenaire", "l'incident du tricentenaire" par exemple), quelques nouvelles qui donnent à réfléchir ("Marchin in", "le triage"...).
On retrouve notre bon vieux multivac, totalement dépassé dans sa description au regard de l'informatique d'aujourd'hui, mais qui reste l'une des première IA de la SF et notez qu'on n'a pas encore dépassé ce stade.
Et toujours, Susan Calvin, notamment dans "intuition féminine" ou "pour que tu t'y intéresses".

Un incontournable d'Asimov, pour les passionnés dont je suis...
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