Kaamelott - Livre VI : Texte intégral

Je n'ai pas encore trouvé le graal avec ce livre mais je m'en suis approché. 😁 Voulant aller voir au plus tôt le film d'Alexandre Astier, j'en ai profité pour m'offrir les six volumes des livres correspondants aux épisodes de la série télé sur lesquels je lorgnais depuis un petit moment. Bien m'en a pris, j'ai replongé avec plaisir dans cette aventure. J'ai démarré par le sixième car c'est en fait le premier dans l'ordre chronologique à part la toute dernière partie "Dies Irae" qui nous relie directement au film.
La lecture des dialogues est différente du visionnage de la série, c'est une autre façon d'appréhender l'histoire du jeune Arturus. On se rend compte du rythme, de l'humour, du travail énorme de l'auteur à travers ces dialogues ciselés. On revoit les personnages et notamment Pierre Mondy qui incarnait Caesar et auquel Alexandre Astier rend un émouvant hommage dans la préface.
On comprend dans ce volume comment a débuté le destin d'Arthur, les prémices de son règne. L'humour est toujours présent mais l'ambiance peut être plus sombre notamment en fin de livre.
Pour les fans de Kaamelott, à avoir dans sa bibliothèque pour pouvoir y revenir à l'envie.

C'est un peu triste que je ferme ce livre, c'est toujours délicat de quitter un univers qu'on adore. Et cet univers-là, je ne fais pas que l'adorer, j'en suis l'une de ses plus grandes fans.
Et pourtant, avant, cette saison était l'une qui me bottait le moins. Aujourd'hui, elle est l'une de mes préférées (avec la quatrième saison). C'est tout aussi drôle dans les répliques des personnages, tout aussi franc et cru par moments, tout en étant beaucoup plus subtile et sérieux (comme la sixième saison). On a affaire à une sorte de maturité dans les scénarios, chez les personnages (alors qu'on se retrouve ici dans leur passé), chez Alexandre Astier lui-même peut-être également ? Quoi qu'il en soit, je l'apprécie un peu plus à chaque fois que je la visionne, et de l'avoir maintenant lue me donne l'impression de l'avoir découverte sous un autre angle.
Tout ça pour dire que j'ai passé un excellent moment avec tous mes personnages fétiches, que c'est à chaque fois un plaisir que de me replonger dans cet univers.
Ça m'aura fait patienter un peu en attendant la sortie du film... bien que je sois finalement encore plus impatiente qu'avant !

Il y a la langue de Molière, de Feydeau, d'Audiard. Et il y a la musique d'Alexandre Astier. Car chez lui, la langue est une musique, les personnages sont sa partition. le livre VI et tous les autres sont une symphonie alternant de plus en plus les accords majeurs et mineurs.