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EAN : 9782080681515
208 pages
Flammarion (22/02/2002)
2.63/5   15 notes
Résumé :
Un train genre "Orient-Express", en moins luxueux et plus poussif, roule depuis presque huit jours sous une pluie torrentielle. On est au pays des moussons, quelque part sous les Tropiques. Jeune aventurier naïf, Nevil Hawks, qui a pris place dans ce tortillard, est fasciné par sa voisine, dont il a remarqué, sous sa voilette, les grands yeux gris. Mais il n'a pas le temps d'en apprendre davantage sur cette beauté ténébreuse. Elle disparaît furtivement en profitant ... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Difficile de donner un avis sur cette lecture... J'ai au premier abord eu l'impression agréable de lire un Terry Pratchett version thriller polar... l'humour absurde, les jeux de mots assez fins...

Les accès de violence assez crue m'ont déboussolé... Non que je les fuissasse (c'est pas comme ça fuir au subjonctif hein ?) mais plutôt qu'ils me semblaient incongrus au milieu de tout cet humour, finalement parfois potache. Et puis je ne retrouvais pas le deuxième sens philosophique qu'ont très souvent les romans de Pratchett.

Je comparerais finalement plutôt ce roman aux films de la série des "Y a-t-il... ?" ou de "Hot Shots". Un embrouillaminis absurde duquel il ne faut pas chercher à tirer beaucoup plus que l'humour qu'il contient. Ce n'est pas désagréable loin de là... mais du coup l'intrigue et le mystère du thriller passent forcément au second plan, un peu noyés dans la masse rigolistique (et de deux néologismes, deux...).

Autre petite remarque, j'ai eu beaucoup de mal avec la façon particulière de s'exprimer d'un des personnages principaux. Pratchett a très régulièrement tendance à user des particularités de prononciation ou de syntaxe pour distinguer les personnages, mais elles me gênent moins au long cours...
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Le roman de Brigitte Aubert est édité dans la collection Noir de Flammarion. Un polar, donc, et qui comme d'autres, chez Agatha Christie ou Jean-Bernard Pouy, se déroule dans un train, au début, au moins. le jeune et beau Nevil, ou Never de son vrai nom, aventurier, est témoins d'un meurtre dans son compartiment. Un des passagers a été poignardé. Si Nevil n'a rien vu – le wagon était plongé dans le noir – il a en revanche bien remarqué une séduisante femme, subitement disparue et qui réapparaît sur le quai, à l'arrivée, pour disparaître à nouveau sous la pluie. Qui est-elle ? L'ombre d'un ange ? Il existe deux catégorie d'anges : les bons, et les maléfiques. Nevil va tout faire pour la retrouver.

On est dans le registre du burlesque, presque dans un style Brigitte Fontaine. le récit est galopant, au rythme du train ? et les personnages pittoresques et pleins d'ambiguïté et de mystère. "Enfant, j'étais fascinée par Arsène Lupin, Gaston Leroux ... " confie-t-elle à Radio France en 2018. Dès les premières pages, Brigitte Aubert plonge le lecteur dans cette atmosphère fin XIX -ème début XXème de l'ère industrielle. le roman flirte avec le genre Steam Punk, et Indiana Jones, et bascule dans l'ésotérisme.

L'écriture de Brigitte Aubert est pleine de liberté et de fantaisie. Elle détourne les expressions françaises pour se les approprier, avec humour. Son style baroque, déjanté et exotique évoque à la fois Boris Vian et la littérature fin de siècle. Les personnages se croisent en une sorte de ballet absurde, un peu à la Pierre Dac, difficile de savoir qui mène la danse...
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Humour décalé, humour noir, burlesque, absurde, que c'est drôle ! L'Angleterre a Tom Sharpe et les Monty Python, nous on a Brigitte Aubert. Ses phrases incroyables, remplies de jeux de mots, allant jusqu'à l'absurde mais en retombant toujours sur ses pieds, nous entrainent dans des aventures, des péripéties incroyables et cocasses. Bobi Lapointe aurait adoré. Ca fait vraiment du bien de lire ce livre !
Juste une phrase pour donner le ton "Nevil se pencha à la fenêtre de l'étroit compartiment et hurla dans le vent frais plein de grêlons : Nous sommes arrivés ! Ce à quoi le vent de répondit rien, se contenant de lui ravir son panama et d'en coiffer un aigle royal, qui, derechef, s'écrasa au sol."
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Très bon policier français.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dehors, c'était l'enfer, avec un grand E et plein de fff. Une ville de carton ondulé s'étendait à perte de vue, ruisselante d'eau sale et de torrents de boue. Des hommes passaient en courant, tirant des carrioles et des pousse-pousse blancs de monde (car dans ces contrées lointaines, les gens se vêtent de blanc). Des femmes silencieuses, drapées dans des tissus lacérés, tendaient la main aux rares voyageurs descendus à la station. Pour les aider, sans doute, songea Nevil, se réjouissant de voir ces âmes charitables.
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Sister heinrich s'était rapprochée en silence. elle s'immobilisa;déhanchée;pointa sa mitraillette vers le ciel indifférent et tira une longue rafale; Ange déchu tombé des cieux,que tes dieux aient pitié de toi !
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les rideaux de perles du palanquin s'agitaient doucement dans la brise.Les porteurs se désaltéraient à la rivière ou flottaient nombre d'hommes crevés, l'aube se levait et l'implacable génie du mal tissait sa toile souveraine.
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Une jeune femme immobile,appuyée au chambranle;regardait dans le vide en fumant.Son vivage de chat triste était mince et pâle,sa robe noire épousait les formes souples de son corps.Elle ferma les yeux d'un air las et les rouvrit juste comme Nevil passait près d'elle.
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Nevil se pencha à la fenêtre de l'étroit compartiment et hurla dans le vent frais plein de grêlons : Nous sommes arrivés ! Ce à quoi le vent ne répondit rien, se contenant de lui ravir son panama et d'en coiffer un aigle royal, qui, derechef, s'écrasa au sol
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Videos de Brigitte Aubert (4) Voir plusAjouter une vidéo
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Notre chroniqueuse du jeudi, Carole S. ne connaissait pas les ouvrages de Brigitte Aubert avant de lire "Funeraium" (éditions Points). Et on peut dire que notre serial-lectrice est tombée sous le charme de ce thriller...
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