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3,98

sur 3183 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis extrêmement mitigée sur cette lecture. Je suis parvenue à rentrer dans le récit au bout de 450 pages (je ne suis pas mazo, juste persévérante ! Enfin je crois). C'est un classique, c'est Jane Austen, Orgeuil et préjugés est un vrai coup de coeur, bref tout s'annonçait bien.

Sauf que je n'ai pas spécialement aimé le personnage principal, elle m'agaçait. J'ai trouvé le récit assez répétitif, elle se fait énormément de films dans sa tête et c'est au dépend des autres. Il faut vraiment qu'elle se prenne un mur pour qu'elle se rende compte de certaines choses.

Heureusement, la fin se finit bien même si c'est celle à laquelle je m'attendais au début. J'ai trouvé les personnages fort superficiels et bornés dans leurs visions des choses.

Ce n'est malheureusement pas une lecture plaisir ou alors je n'étais pas dans l'ambiance.
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Comme j'avais adoré « Orgueil et Préjugés » dès mon plus jeune âge, j'avais acheté « Emma » pour continuer dans ma lancée. Mauvaise idée car, il y a quelques années, quand j'ai essayé de le lire, je n'ai pas du tout accroché. Suite à quoi j'ai regardé la mini-série de la BBC et, bien que moins passionnant que l'histoire d'Elisabeth Bennet, l'histoire était amusante. J'aimais beaucoup, dans la série, le personnage principal, c'est-à-dire Emma Woodhouse ainsi que les personnages autour. Ils ont tous leur spécificité, leurs caractéristiques. Ils sont même, parfois, un peu trop caricaturés.

Enfin bref, ayant dévoré la mini-série et comme mon Challenge Bibliothèque me menait à ce grand classique, j'ai voulu re-tenter. Honte à moi, je sais, mais je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout. Ce n'est pas tant que l'histoire n'est pas captivante, elle l'est. J'aime beaucoup l'analyse de la personnalité d'Emma, son côté égoïste sans le vouloir, son évolution au fur et à mesure des pages ; mais… qu'est-ce que c'est long !

J'ai l'impression que « Orgueil et Préjugés » a été beaucoup plus travaillé au niveau du rythme, de la coupure entre les descriptions (les passages du narrateur) et les dialogues ; alors que, avec « Emma », certaines descriptions paraissent trop longues par rapport au peu de dialogues apportés. Surtout que certains passages, finalement, auraient pu tout aussi bien être apportés en dialogues et ainsi créer plus de rythme, plus d'accroche.

Sur le coup, ça me déçoit de ne pas avoir réellement accroché, surtout pour un Jane Austen. Peut-être dans une dizaine d'années, qui sait ? Rien que pour le principe, celui-là, je le garde.
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Les caractères sont tellement justes qu'on pardonne volontiers à Jane Austen le verbiage parfois un peu envahissant.
On la prend comme elle est et on l'aime l'histoire d'une jeune fille imbue de son milieu et qui prend quelques claques : des personnages universels, actuels, et ça finit bien ...
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Ouf, enfin fini ! Quand Jane Austen s'autoparodie, ça donne ce roman, Emma.

Emma Woodhouse et son père sont des personnages insupportables. La jeune fille est particulièrement désagréable, croyant tout savoir, arrogante, hautaine, pleine de préjugés... On se demande même comment avec qui elle se marie peut lui trouver un quelconque attrait. Seul les personnages de Knightley et des Weston sont plaisants.

J'avais beaucoup aimé Orgueil et préjugés lorsque j'étais adolescente, mais là, ça a fait plouf. On compare les soeurs Brontë à Jane Austen, mais pour moi, les trois soeurs sont nettement supérieures à Austen en cela que leurs histoires, à l'exception peut-être des Hauts de Hurlevent, pourraient s'adapter à un contexte moderne. On a du mal à imaginer que ce soit le cas pour Emma.

Bref, je m'étais imposé cette lecture et suis bien contente d'en être débarrassée.
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Encore un classique... pour mon plus grand plaisir!

Nous sommes ici dans la campagne anglaise, en compagnie d'Emma et de son père. le milieu est aristocratique et les activités de ses membres assez répétitives: thé, promenades, dîners et, pour varier, un ou deux bal(s).

Emma s'ennuie dans sa campagne et met, du coup, ses compétences au service de son voisinage en se plaisant à "unir" les couples.

Ayant admirablement réussi sa première tentative, Emma s'enhardit et s'enthousiasme, principalement au sujet de son amie Harriet.

Malheureusement, Emma devra composer avec certaines tentatives moins convaincantes, semant la tristesse, le ridicule ou encore la vexation. L'auteur se plait à donner le mauvais rôle à son héroïne et, pourtant, à force de tracer la vie des autres, elle fini par s'intéresser également un peu plus à la sienne.

Un roman qui ne prend pas une ride, toujours très agréable à lire.

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J'ai toujours beaucoup aimé Jane Austen, mais ce livre ne m'a pas complètement satisfaite. J'ai été un peu déçue par l‘intrigue amoureuse principale qui m'a paru quelque peu évidente au bout d'un certain temps. Alors certes, il y a des rebondissements et des bonnes surprises, mais j'ai vu à l'avance où Jane Austen voulait nous emmener.

Néanmoins, Emma reste une lecture très agréable. Jane Austen utilise toujours des touches d'humour pour tourner en dérision certaines habitudes ou certaines tendances de son époque, et pour rendre ridicules certains personnages en exagérant quelque peu leurs défauts. Par exemple le père d'Emma est très drôle malgré lui. Il me rappelle M. Bennet dans Orgueil et préjugés, à croire que Jane Austen se plaît à se moquer gentiment des pères de famille qui n'ont de cesse de penser à leur bien être personnel. Cette fois-ci, M. Woodhouse est un vrai hypocondriaque dont le meilleur ami est certainement son médecin, et qui a peur de chaque courant d'air. D'autres personnages secondaires sont également moqués comme Mme Elton qui est insupportable. On retrouve des traits de caractère qui sont tournés en dérision avec talent par Jane Austen, tels que la vanité, l'égocentrisme, le manque d'intelligence ou de savoir vivre. Certains moments et dialogues sont particulièrement drôles.

On ne retrouve pas seulement l'humour typique de l'auteure, mais aussi ses thèmes de prédilection, comme la nécessité du mariage pour les femmes dépendantes financièrement, les loisirs de la bonne société anglaise et surtout un certain code moral que l'on perçoit tout au long du roman et des mésaventures du personnage principal. le personnage d'Emma est intéressant car il évolue au fur et à mesure qu'elle se rend compte des erreurs qu'elle commet par sa prétention et son arrogance qui la rendent peu sympathique au début du roman. Par la suite, elle fera montre d'une intelligence et d'une plus grand humilité qui la récompenseront. Belle leçon de morale qui est toujours valable aujourd'hui.
Comme souvent dans ses livres, on a aussi un aperçu de la manière de vivre à la campagne anglaise. C'est fou comme la vie était facile mais très calme. Les loisirs sont certes agréables pendant la belle saison (promenade, visite d'amis, dîners, bals) mais en hiver, j'imagine que l'isolement était plus difficile à supporter.

En bref, c'est une lecture agréable sans grande surprise, mais qui promet de passer un bon moment.
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C'est, avec Northanger Abbey, le seul roman de Jane Austen que je n'avais pas encore lu. Et à force, on commence à bien connaître les mécanismes de l'auteur quant à sa façon de créer l'inattendu chez ses personnages.

Mais cela ne gâche en rien le plaisir de lire du Jane Austen, son style étant plein de finesse, de gaieté et de sincérité. On se s'ennuie pas de cette écriture.
En revanche, on s'ennuie légèrement du côté de l'intrigue : si marier son entourage est la passion de l'héroïne, ce n'est pas forcément celle du lecteur, qui regrette donc un certain immobilisme durant tout la première grande partie du roman, autant spatial qu'au niveau des péripéties. En effet, on regarde Emma s'extasier devant de futurs couples potentiels ou regretter certains rapprochements, mais comme tout cela ne la concerne pas directement, on se lasse un peu de ne rien voir arriver. Seules les leçons de morales de Mr Knightley pimentent malheureusement l'intrigue...

Emma est un personnage pour lequel on ne se prend pas forcément d'affection au départ : elle est orgueilleuse, bien éduquée, riche, intelligente, et fière de sa position sociale... Elle est aux antipodes des héroïnes plus humbles et modestes auxquelles on est habitués chez cet auteur. Il faut donc un certain temps pour s'accoutumer de ces manières à la "regardez-moi je passe" et voir ce qu'il y a derrière cette apparence.
Derrière cette superficialité très conventionnelle, se cache presque un problème de confiance en soi. En effet, Emma passe son temps à s'occuper des autres (notamment son père, drôlement insupportable en égoïste hypocondriaque et paranoïaque) : elle ne souhaite apparemment pas se marier tant que son père sera là, et s'occupe donc de marier les autres.
Durant tout le roman, on assiste à des phases, qui sont centrées sur tel ou tel personnage : elle prend sous son aile Harriet Smith, puis vient son envie de la marier à Mr Elton, puis l'arrivée de Frank Churchill (dont on parle tellement avant son arrivée que les habitués de Jane Austen savent que ce n'est pas forcément bon signe : je n'en dis pas plus) etc... Elle fait passer les autres avant elle mais pas forcément dans un souci de modestie, puisqu'elle n'est pas spécialement modeste : son orgueil est régulièrement piqué à vif quand elle n'est pas considérée comme la plus supérieure de la société de Highbury. A part cela, rien ne semble la concerner directement : elle ignore la passion.
C'est donc un soulagement quand, dans la seconde partie du roman, les choses prennent une tournure plus délicate pour elle. Mais j'avais deviné, au bout d'un tiers du roman, quel personnage allait jouer un rôle inattendu à ses côtés... Comme toujours, l'héroïne apprend de ses erreurs et c'est toujours agréable de voir la transformation qu'il y a entre le début et la fin : l'expérience est venue s'ajouter à l'équation, et le personnage en finit plus mature.

Pour conclure, je dirai que Emma m'a un peu laissée de marbre par rapport aux autres romans de Jane Austen. Un peu long à démarrer, un immobilisme spatial un peu lassant, et surtout des intrigues qui ne concernent que de loin l'héroïne avant la fin. Certes, tout cela est voulut, mais cela rend le lecteur plutôt indifférent, surtout quand on a l'habitude de l'auteur. Mais il reste un roman agréable, digne de son auteur.
Lien : http://a-petits-pas-de-pages..
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Un style au charme désuet et à l'intrigue surannée que l'on suit avec la facilité et le plaisir que procure une langue parfaite et une galerie de personnages bien garnie, ma préférence va évidemment à l'inénarrable Mademoiselle Bates ainsi qu'au "pauvre" Monsieur Woodhouse.

Une agréable "lecture du soir" que ce "roman pour demoiselles"...
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Ma première lecture de Jane Austen...
Un univers particulier ,des moeurs et coutumes d'epoque que j'ai découivert avec un style d'ecriture "moderne"...J'ai aimé ce fait qu'un rien peut être un évenement!!!Les 100 dernières pages étaient de trop..la fin était à la hauteur de mes espérances.Une découverte que je ne regrette pas.
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Une fois de plus, de sa plume acerbe, Jane Austen dresse une nouvelle analyse du mariage. Emma Woodhouse, jeune fille "intelligente", mais surtout très présomptueuse et inconséquente, a la chance de vivre aux côtés de son père, un bienheureux malade imaginaire nanti. La jeune adulte, qui de toute évidence s'ennuie terriblement, se plaît à jouer les entremetteuses auprès de son amie Harriet, une fille certes jolie, toutefois, pas du tout avertie. Car Emma s'est juré de ne jamais se marier; elle n'en a nullement besoin, puisque son père est nanti, et que tous leurs amis vivent autour d'eux, à quoi bon? Avouez que c'est plus intéressant de tuer le temps en élaborant des stratégies pour rapprocher des êtres qui ne connaissent rien du sentiment amoureux. Mais aveuglée par ses certitudes et son orgueil, convaincue de faire le bien autour d'elle, Emma blesse ses plus proches amis. L'humour de Jane Austen ne s'émousse nullement dans cet ambitieux roman qui outre le mariage, raille la vie en province, les microcosmes étriqués et pédants. de ce fait, j'ai eu le sentiment de relire Orgueil et Préjugés, ainsi que Northanger Abbaye. Plusieurs personnages d'Emma comme Mr Knightley et Mrs Elton m'ont respectivement rappelé Mr Darcy et sa tante Lady de Bourgh. Je fais allusion à Northanger Abbaye car Emma, à bien des égards, a beaucoup en commun avec une certaine Catherine Morland: toutes deux ont une vision romanesque de la vie: Catherine pense que le monde est calqué sur un roman gothique, tandis qu'Emma s'imagine que la vie est un roman à l'eau de rose dont elle rédigerait et orienterait l'intrigue. Mieux, elle se voit comme la marionnettiste d'un petit théâtre dont elle savoure le spectacle aux premières loges! du fait de son orgueil, Emma Woodhouse m'a semblé prodigieusement antipathique et détestable du fait de son attitude suffisante et hautaine: c'est une garce qui n'a rien à envier à une certaine Caroline Bingley, personnage d'Orgueil et Préjugés (et meilleure garce jamais imaginée par Jane Austen). Vous trouvez que je vais vite en besogne? Que je me laisse aveugler à mon tour par mon ressentiment contre Emma? Mes propos ne lui rendent nullement justice ? Ma foi vous avez raison! Il est vrai qu'en termes de perfidie, Emma Woodhouse fait pâle figure aux côtés de Caroline Bingley. de plus, c'est un roman d'apprentissage puisque Emma apprend de ses erreurs et s'améliore par la suite, dompte son orgueil, et mesure combien elle s'était fourvoyée.

Si l'intrigue est bien orientée, force est de constater que Jane Austen persiste à suivre le même schéma : une jeune fille qui sort du lot se fourvoie dans ses opinions, se confronte à la bonne société en effectuant des débuts bien maladroits, se rend compte de ses erreurs, remet en question ses convictions et adopte un nouveau modus operandi et connaît un heureux dénouement... Avouez que c'est du déjà vu, surtout si vous avez lu Orgueil et Préjugés, Raison et Sentiments, Northanger Abbaye, ou encore Persuasion pour ne citer que quelques uns des trésors de Jane Austen. Je tiens à souligner un point non négligeable qui m'a énormément déçu et courroucé dans la traduction de François Laroque: les fautes d'orthographe sont légions dans son interprétation du roman, et certaines expressions sont anachroniques. Nous avons par exemple: "John l'a inviter"... Au secours, mes yeux saignent, le participe passé, ça vous rappelle pas quelque chose ? Et page 335: "c'était pour exciter ma curiosité". le traducteur avait-il réellement conscience qu'il traduisait Jane Austen, référence incontournable, emblématique et indissociable de la littérature anglaise ? Je ne m'épancherai pas davantage sur les fautes d'orthographe tant je redoute de vous contaminer en dressant leur détail. Page 297, je suis tombé des nues: "Pas de chichis, ce sera comme une réunion de bohémiens". "Chichis"? Que vient donc faire ce mot dans un roman dont la diégèse est située au XIXe siècle? Avouez qu'une telle phrase est à des années-lumière de rendre justice à la plume de Jane Austen ! Voilà pourquoi je mets à l'ouvrage la note de trois étoiles sur cinq, dans la mesure où j'estime que malgré son immense talent, Jane Austen peine à innover et à s'extraire du schéma avec lequel elle orienté ses récits. Emma est certes un roman ambitieux et abouti, mais pas le plus réussi de la romancière, et qu'une traduction bien souvent maladroite et regorgeant de fautes d'orthographe éclabousse d'opprobre un tel ouvrage.
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