Emma

Jane Austen nous narre ici, avec tout le talent qu'on lui connait, une satire sociale sur le mariage.

Dans la campagne reculée britannique, le quotidien d'Emma Woodhouse est rythmé par l'ennui, ce qui la porte à jouer à la dame marieuse avec son entourage.
Aux cotés d'une galerie de personnages incarnant la classe sociale élevée, Emma fait figure de proue : elle est issue d'une famille aisée, est jolie et cultivée, à de l'esprit. C'est une petite Reine à l'oeuvre, régnant en bienséance sur Highbury.

Le roman comprend des longueurs, de la platitude, des monologues interminables et des redondances mais dont je comprend le choix narratif : ça illustre la vie de la haute société de l'époque géorgienne. Une vie en retrait de l'agitation des grandes villes, le moindre événement (même minime) se voyant sacralisé pour tromper la monotonie.

Jane Austen nous propose avec son dernier ouvrage, un récit initiatique au travers de son personnage principal, au titre éponyme.
En effet, Emma est une jeune femme qui va évoluer au fil des pages, se faisant de ce fait appréciable. D'infatuée d'elle-même, égoïste et pourrie gâtée par son père, elle va apprendre, grandir, en se heurtant aux sentiments des autres.
Les acteurs n'ont pas su trouver grâce à mes yeux, se révélant plus horripilants qu'attachants, gage d'une élite hermétique à ce qui sort de son cercle. le tout grâce à une plume qui fonctionne toujours très bien, même après 2 siècles ; emprunte d'ironie pour mettre en exergue les sujets et moeurs d'alors.

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Une oeuvre qui s'apprécie post-lecture. Si d'emblée je n'étais qu'à moitié convaincue, c'est en y repensant dans les jours qui ont suivi que j'ai su saisir le sarcasme tout en finesse dont fait preuve l'autrice pour dépeindre la société.

Le premier quart du livre est plutôt prometteur, à l'instar de son personnage principal, Emma, qui débarrassé des oripeaux de l'héroïne Austenienne , bien sous tous rapports , semble vouloir nous offrir ses zones d'ombres , ses angles morts , ses aspérités , la promesse de nous épargner ces figures habituellement un peu lisses.
Rapidement malheureusement le roman bien loin de s'attacher à circonvenir les différents personnages ,et les contours des différents chassés croisés amoureux qui s'emboitent , s'enlise dans des lieux communs conversationnels d'un terrassante inanité, et autres considérations stériles, quand à la nécessaire progression du récit.
Vient enfin la toute fin du livre et son dénouement artificiellement spectaculaire tant le livre tout occupé à laisser ses personages disserter sur la cueillette des pommes ou sur le prix de la vaisselle , est demeuré pingre pour ce qui est des indices qui aurait du rétrospectivement nous alerter sur ces ultimes retournements de situation.

Emma est le roman qui a fait connaitre Jane Austen. Comme cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un de ses romans, et c'était un réel plaisir de retrouver son écriture moqueuse. le roman raconte la vie de la bourgeoisie d'une petite ville d'Angleterre du Surrey avec ses hauts et ses bas. Rien de très original, mais reflétant bien la vie de l'époque du XVIIIème.

Ce n'est pas mon roman préféré de Jane Austen : j'ai préféré Raisons et sentiments. Mais, comme pour les autres, l'histoire se lit facilement malgré quelques longueurs au fil du récit.

Lien : https://www.babelio.com/ajou..

Emma Woodhouse habite depuis toujours au manoir de Hartfield, en pleine campagne anglaise, avec son père qui l'élève seul depuis le décès de son épouse et avec sa gouvernante Miss Taylor qui est devenue une véritable amie et confidente. A vingt et un ans Emma devrait se trouver un mari pour faire comme tout le monde et éviter les commérages mais elle n'en a aucune envie. Elle ne veut rien savoir des hommes et trouve beaucoup d'aspects positifs à son célibat qu'elle n'abandonnerait pour rien au monde ! En plus, depuis qu'elle a réussi à arranger le mariage de Miss Taylor elle s'est mis en tête, pour occuper son temps entre deux visites de courtoisie à ses riches voisins, d'unir tous les gens qui l'entourent, à commencer par son amie Harriet qu'elle verrait bien avec le vicaire. Mais n'ayant aucune expérience en matière d'amour elle va commettre des impairs et se perdre dans les méandres de l'amour ...



C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Jane Austen et c'était encore le cas avec cette lecture que j'ai beaucoup aimé pour son côté campagne anglaise, ce superbe manoir et cette classe sociale aisée certes ultra caricaturée mais surtout infiniment drôle. Ces bourgeois se rendent visite entre eux car ils n'ont rien d'autres à faire de leurs journées alors qu'ils se critiquent par derrière, c'est très drôle à lire ! Emma aussi est très drôle car pleine de maladresse dans ses actions, mais j'ai beaucoup aimé son côté femme forte et indépendante qui bien que très jeune refuse de rentrer dans le moule de la société de l'époque et qui refuse de placer son bonheur entre les mains d'un homme.



J'ai cependant noté pas mal de longueurs comme dans "Orgueil et préjugés" que j'avais lu l'an dernier car il ne se passe pas grand chose à part ces histoires de mariages et mon édition étant très dense et peu aérée en terme de mise en page n'a pas aidé. Je ne regrette cependant pas du tout ma lecture 😉

L'histoire est celle d'Emma, une aristocrate anglaise de la fin du 19ème et de sa vie dans la communauté restreinte de ses connaissances.
Je n'irais pas plus loin dans le résumé, car il est retrouvante plus haut.
Je n'avais jamais lu de roman de Jane Austen. J'ai voulu essayer. Je suis plutôt partagée.
Si je reconnais sans mal que le style d'écriture est maitrisé et les quiproquos amusants, je dois bien avouer ne pas mettre sentie emporter dans une lecture passionnante. Au contraire, je vois dans ce livre un agréable divertissement mais que j'aurais tôt fait d'oublier.
Cela dit je trouve le personnage d'Emma complètement insupportable, drapée dans tout son orgueil aristocratique et se méprenant un si grand nombre de fois qu'on se rend vite compte qu'il faut écouter son avis sur une chose et en dire le contraire pour être dans le juste.
Après, forcément, société du 19ème siècle oblige, le roman n'est pas exempt de principes moraux douteux (sur la place des femmes, les castes...). Je ne considère pas ce point comme un défaut vu le contexte, mais ce n'est indéniablement pas une qualité. Surtout que le roman plonge facilement dans un ton quelque peu moralisateur.
Enfin, j'admet que n'étant pas habitué à ce parlé, certaines tournures ironiques ou transgressives m'ont peut-être échappées.
En conclusion Emma est un roman que j'ai lu sans effort mais avec un plaisir un peu indifférent.

À ce jour, probablement le roman austenien qui m'a le moins "accrochée". Mais je pense que sa qualité en était moins la cause que mon état d'esprit au moment de la lecture, parce que j'ai quand même conscience de l'extraordinaire talent de l'auteure pour décrire les moeurs de la société qu'elle dépeint – talent qui prend toute son ampleur dans Emma. L'histoire en elle-même et ses péripéties s'effacent presque derrière l'analyse (en fait, on dirait qu'elles en sont le prétexte) qu'en fait l'auteur par les yeux de son personnage. C'est, je pense, ce qui m'a empêchée d'entrer vraiment dans le récit. Ça, et puis aussi une certaine propension de certains personnages à être antipathiques ! (Tiens, encore un talent d'Austen : celui de savoir attribuer à ses héros des caractères qui leur sont propres tout en contenant leur part de mystère, face auxquels on ne peut s'empêcher de réagir, et qui font aussi que l'on se laisse surprendre par l'issue des événements, aveuglés que nous sommes par nos (res)sentiments !)
Bref, j'ai mis trois étoiles, dont une troisième pour la fin, qui m'a passionnée ; mais ce n'est probablement qu'un score temporaire car je pense que je relirai Emma, à un moment où mon état d'esprit s'y prêtera mieux, à un moment où je serais moins en recherches d'aventures trépidantes que de réflexions psycho-sociologiques.

Mon avis sur ce livre est plutôt négatif. Je ne remets pas en question le style de l'écrivain ni la légèreté de sa plume mais uniquement les personnages et l'univers de ce roman.

Jane Austen décrit avec justesse la psychologie de chacun de ses personnages. le père d'Emma est un hypocondriaque qui tient à son confort et à sa tranquillité de façon très égoïste. La société autour d'Hartfield est restreinte car elle se situe à la campagne. de plus, l'ennui pour nos personnages n'est jamais très loin ainsi que pour le lecteur. Emma a une personnalité intéressante, elle est à la fois manipulatrice et sensible. Finalement, sa personnalité évolue au fil des pages, d'une jeune femme très sûre d'elle, elle devient moins confiante car plusieurs de ses convictions vont être balayées.

L'univers d'Emma est assez étouffant, le lecteur se retrouve confronté à des personnages assez insignifiants. Les différences sociales sont moins marquées dans ce roman mais elles restent présentes.

Ce roman est celui que j'aime le moins dans l'oeuvre de Jane Austen.
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Depuis le temps que j'en entends parler, il était grand temps que je lise Austen. Et ma folie ABC Critique, m'a mené à me faire proposer par LiliGalipette Emma. C'est ma première lecture de cette auteure. Lors des premières pages, je ne réalisais pas que j'avais attendu tout ce temps pour lire Jane AUSTEN. Mais plus le roman avançait, plus Emma et ses caprices me tombaient sur les nerfs. Oui, on apprend un peu sur l'époque dans ce roman, mais on est beaucoup plus orienté sur les amitiés de l'époque et les convenances qui leur étaient associées. Emma tente de trouver mari à ses amies, sans se rendre compte qu'elle est stupide et ne voit pas les signes qui lui sont destinés et non à ses amis. Bref, je suis loin d'être extrêmement ravie par cette lecture, mais je suis d'avis que c'est un livre qui mérite d'être lu, bien que je crois qu'il aurait pu être un peu plus court.

J'ai également partagé cette lecture avec Marmotte dans le cadre de son challenge








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Emma est un personnage d'abord attachant, de par son rôle d'entremetteuse qui a tendance à gaffer, par sa faculté à ne se préoccuper que des autres en gardant des oeillères sur sa propre situation, mais aussi par l'amour et le soin qu'elle porte à son père.
Sur le long du récit, par contre, le charme s'étiole un peu. Elle manque un peu d'esprit, de piquant, et ce sont pas les autres personnages qui vont relever le niveau, à part bien sûr monsieur Knightley, dont les réparties font merveille et occasionnent de beaux dialogues avec le personnage éponyme.

La longueur c'est un peu le problème de ce roman de Jane Austen, qui aurait gagné à être plus condensé, tant certaines scènes semblent s'étirer pour pas grand chose.
Et si la qualité de l'écriture est indiscutable, que le langage soutenu des protagonistes fait merveille pour embellir des dialogues parfois bien plats, le propos lui reste parfois un peu vain, trop futile. Et il n'y pas cette beauté de sensation, de l'impression, de l'émotion que l'on retrouve dans les romans de Virginia Woolf ou chez Proust.

Un roman qui laisse un sentiment mitigé, parfois drôle et touchant, parfois un peu pénible et harassant.

Un.e auteur.trice adoré.e peut bien avoir tous les talents du monde à nos yeux, il faut bien lui trouver une oeuvre qui nous correspond un peu moins. Si je voue une véritable passion à Orgueil et Préjugés, Northanger Abbey ou encore Mansfield Park, je dois avouer qu'Emma n'est pas un coup de coeur. C'est clairement l'oeuvre de l'admirable Jane Austen qui m'a le moins passionnée. Je n'ai pas réussi à entrer dans les aventures d'Emma autant qu'avec Elizabeth et Mr Darcy. Oh bien sûr, on retrouve cette plume incisive caractéristique du talent de l'autrice, maîtresse de la satyre sociale de la littérature anglaise, mais je n'ai pas ressenti de passion et j'ai eu du mal à progresser même par moment. Avoir une héroïne égoïste et qui se mêle de la vie de ses voisins m'a peut-être moins transporté que la franche et forte Elizabeth que j'ai adoré dès les premières lignes ou encore la douce et naïve Fanny qui ne l'est d'ailleurs pas assez, égoïste.
En revanche, les illustrations de Hugh Thomson... Mais quel bonheur ! Elles enchantent le texte juste ce qu'il faut. Je ne sais pas combien il y en a mais le livre est assez conséquent (plus de 500 pages) et on en trouve régulièrement quand on tourne les pages. Et ces enluminures... Je suis une amoureuse des enluminures. C'est peut-être ridicule, mais on pourrait probablement me faire lire le livre le plus ennuyeux du monde que j'irais jusqu'au bout rien que pour le bonheur de découvrir cette sublime majuscule travaillée à chaque nouveau chapitre (et ici nous avons 55 chapitres !). J'ai même eu ma période où j'étais décidée à découvrir cet art (mais ma patience fut mise à trop rude épreuve pour garder cette constance).
Lecture en demi teinte et c'est bien la première fois que ça m'arrive sur mon autrice préférée. Vraiment, la progression fut pénible, j'ai du lire par vagues de quatre ou cinq chapitres maximum sinon je décrochais totalement. Tant pis, ce livre restera de toute façon sur l'étagère rien que pour sa beauté et sa valeur sentimentale. Et au moins, il m'aura validé "Gryffondor" du #hogwartschallenge ainsi que le #booklanta.