Monkey Meat

Club N°52 : BD non sélectionnée
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Le style visuel est assez unique et c'est clairement le gros point positif de cette BD.

Très dynamique visuellement, ça ne ressemble à rien d'autre avec une utilisations limitée des couleurs qui renforce ce trait si particulier.

Point de vue scenario, l'idée de base est assez originale :

Une corporation qui va exploiter une ile perdue pour en extraire des ressources et en faire un produit addictif la Monkey Meat, métaphore du capitalisme ultra-libéral actuel et le traitement de certains pays Africains.

Par contre, les histoires regroupées ici sont assez décousues et au final ne vont un peu nulle part.

Une BD à parcourir pour la découverte et l'originalité du trait, mais difficile à recommander.

Greg
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Difficile d'accrocher à cette BD, l'histoire part un peu dans tous les sens et on en perd justement le sens.

Mel
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BD je pense assez clivante.

Le style graphique est vraiment particulier.

On aime ou on aime pas.

je l'ai trouvé assez brouillon et a été un frein pour réussir à rentrer dans l'histoire.

Sam
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Je dois être trop vieux pour ce genre de BD, j'ai décroché au bout de 4 pages.

Yann
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C'est le genre de bande dessinée bien trash comme j'aime, chargé d'influences multiples, le comics américain, le manga, l'art africain, le pop art, le rap, le graffiti, qui se percutent dans un maelstrom pour nous propose une esthétique nouvelle, d'aujourd'hui, implacable et radicale. le dessin est très expressif, accentué sur les mouvements, ultra-dynamique, ça explose dans tous les sens, l'histoire, l'action, la mise en page, les couleurs, tout y est explosif, même le propos, caricatural, mais violemment anti-capitaliste, anti-colonialiste. Je viens de voir l'exposition Bansky, on est dans le même ton, irrespectueux, iconoclaste, underground et actuel. L'histoire semble un prétexte, un simple support pour développer une esthétique nouvelle, moderne, mais le propos y est bien plus subversif que le dessin qui place déjà la barre bien haute. On pourrait y voir un récit foutraque, bordélique, mais dans chaque détail, chaque parole, on y découvre tout un univers, une colère, un éclat, une confrontation entre la joie de vivre et le désespoir le plus total. Pour une fois, des pages entières de baffes nous offrent autre chose qu'une simple baston, le manichéisme est mis au placard, on se prend chaque baffe en pleine gueule, ce livre est un cri, amusant, drôle et tellement cruel.

Monkey meat est une critique du capitalisme et des excès du libéralisme.
C'est trash, c'est vulgaire...ça peut rebuter mais en général ça ne me dérange pas.
Ici je suis passée à côté. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire que j'ai souvent trouvée décousue et ardue à suivre, surtout au début du tome.
Les dessins sont sympathique et multiplient les influences.

Cet album ,véritable OVNI dans le monde de la BD, est une anthologie qui regroupe les cinq épisodes de l'histoire de Monkey Meat Island.
Juni Ba dénonce ici sans aucune pitié l'ultralibéralisme et la société de consommation dans ce qu'elle a de pire.
La Monkey Meat Company s'est installée sur une île perdue au milieu de nulle part, qu'elle tient d'une poigne de fer. Elle commercialise avec succès de la viande de singe en boîte. Ce succès lui permet de financer d'étranges et secrètes expériences.
Au fil de cet album, nous suivons le personnage récurrent de Thaddeus Lug. C'est un natif de l'île qui travaille pour la Company. Il a participé, jusqu'à dans les moindres recoins de l'île, à l'extermination de la population qui ne voulait pas se soumettre. Quant à l'autre partie de la population, elle trime pour la Monkey Meat Company. Thaddeus Lug finit par être érigé comme le héros de l'entreprise , mais il commence à ressentir un malaise face à son parcours et aux actions plus que douteuses de son employeur.
Juni Ba, dans cet album, jongle entre les styles graphiques. Il parvient à assimiler des références comme le dynamisme des mangas, le rythme des comics et le style marqué de Mike Mignola en se les appropriant avec assurance et maturité. On ressent également l'influence sénégalaise, très différente des écoles artistiques européennes, américaines ou asiatiques. Tout ce mélange rend son style unique, auquel vient s'ajouter une palette de couleurs flamboyantes.

Depuis sa sortie, j'ai beaucoup entendu parler de ce titre en bien. Serait-ce pour la qualité du titre ou parce que ce comics est l'oeuvre d'un Montpelliérain et que le côté cocorico pousse les gens à le défendre ?

Eh bien pour moi il semblerait que ce soit la deuxième option. Bien que n'ayant pas du tout apprécié l'oeuvre, je ne remettrais pas en cause sa qualité car je n'étais clairement pas le public et si ce titre pourra plaire à d'autres, je reste d'avis que ce serait plus la deuxième option qui ai fait parler de ce titre car il ne s'adressera clairement pas à un large public.

Je vous ai dit plus haut que je n'étais pas le public visé. Pourquoi ça ?
Tout simplement, je ne suis pas fan des anthologies et c'est bien ce qu'est cet ouvrage, une anthologie de plusieurs histoires, ayant un petit lien entre elles mais pouvant totalement être lues indépendamment les unes des autres et dans n'importe quel ordre.
Et je dois dire que dans ces histoires, aucune ne m'aura accroché. Dans le meilleur des cas il y en a une que j'aurais trouvé correcte mais les autres m'auront vraiment été pénible à lire. Je ne me suis attaché à aucun des personnages et le scénario n'aura pas réussi à m'accrocher.