N'ayant par nature pas une appétence gargantuesque pour la statistique (cognitivement parlant, car psychologiquement, je trouve cela fort intéressant ! ;) ), j'ai dû me plonger (noyer ?!, évidemment sans bouée) dans divers ouvrages qui se donnaient pour objectif fort louable de vulgariser, démocratiser, dédramatiser (et autres verbes en "iser") cette science absconse pour les pauvres littéraires aux neurones peu perméables à la manipulation des chiffres.
Bref, un de plus, me disais-je, déjà fataliste (les deux lectures précédentes n'ayant guère éclairé mon petit bout de chandelle... ).
Et bien non, figurez-vous ! Bien que, comme ses deux prédécesseurs, j'ai pu y faire un joyeux ramassage de coquilles (la relecture des manuels avant impression semble appartenir au siècle dernier ...) diverses et variées (fautes de frappe, inversement de données donnant lieu à des contre-sens,... Bon, il n'y en avait pas tant que cela, mais bien une dizaine, semée au gré des pages par un petit Pouce trop rapide sur les touches de clavier .
Venons-en au fait, sinon je vous aurais semés, vous aussi, courageux lecteurs de critiques !
Alors voilà, le fait est que
Stéphanie Baggio a su mettre de l'ordre dans les données théoriques qui se chamaillaient dans mon esprit depuis deux ans : par ses explications, simples, accessibles, par le choix de ses exemples, concrets, par le pas-à-pas très progressif qu'elle a mis en place au fil des pages, elle est parvenue à me faire intégrer de manière active tout cet amas de phrases, formules et autres modèles d'analyses. Pas d'indigestion intellectuelle après cette lecture, toutes les informations sont égrenées de manière très light, voire même appétissantes !
Pour résumer, ce n'est pas la lecture du siècle, tout me monde n'est pas sensé ressentir le besoin de se confronter aux statistiques en psychologie, mais si d'aventures (en aventures, la la la), vous y êtes amenés, n'hésitez pas à vous raccrocher à cette petite planche de survie !
PS : ah oui, j'oubliais de préciser ce petit point assez agaçant : il semble être "tendance" dans les manuels (du moins, ceux de psychologie), de finir un chapitre par quelques questions s'y rapportant, et nous permettant, théoriquement, de nous rendre compte du niveau de notre compréhension du contenu dudit chapitre. Je dis bien, "théoriquement", car, le livre ne proposant pas les réponses aux questions, nous nageons, à l'aveuglette, dans un océan d'incertitudes...