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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les strates, ce sont toutes ces histoires de vie qui ont construit, petit à petit, la personnalité de Pénélope Bagieu, et qu'elle nous livre dans ce joli album ; l'histoire de son chat, sa relation avec sa soeur, ses premières amours... Des histoires courtes comme autant de nouvelles, qui nous font rire et nous émeuvent. C'est attendrissant, c'est bien vu, et j'aime beaucoup ses illustrations aux détails finement observés.
Challenge Bande dessinée 2023
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Pénélope Bagieu nous livre son premier récit autobiographique, un exercice particulièrement difficile, mais, sans surprise, c'est un sans-faute. Je l'ai trouvé incroyable, vraiment.

Sous forme de journal intime complètement en noir et blanc, l'autrice nous dévoile quelques moments de son enfance et de son adolescence, des moments qui l'ont construite, des moments qui ont fait d'elle l'adulte mais, surtout, la femme qu'elle est aujourd'hui, des moments propres à elle et qui, pourtant, parlent à tout le monde.

C'est beau, c'est brut, c'est sincère, c'est bouleversant.
J'ai souri, j'ai ri, j'ai été émue, j'ai versé ma larme, j'ai même pleuré...
D'une certaine manière, j'ai eu l'impression de lire mon propre journal intime tant l'autrice est proche de nous, tant elle se dévoile, et, sincèrement, quel bonheur.
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16 souvenirs d'enfance et d'adolescence danses France des années 1980-1990, dessinés sobrement en noir et blanc. de courtes histoires tour à tour douces, bienveillantes, dramatiques, nostalgiques, humoristiques et remplies de clins d'oeil générationnels.
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Le dernier roman graphique de Pénélope Bagieu, Les Strates, est autobiographique.
On aurait pu l'imaginer simplement léger et teinté d'humour, il est bien plus que cela.
En effet, il est question de ses souvenirs d'enfance et d'adolescence et elle retrace dans son livre des situations cocasses mais également ses chagrins et des souvenirs douloureux, sombres, certains restés cachés, tus, sur le moment.
Le dessin en noir et blanc, ce style épuré, ce livre au format d'un carnet (comme si l'on ouvrait son journal intime) rend cet ouvrage touchant.
Je pensais passer quelques instants légers à lire ce roman graphique, j'ai été finalement très émue par la plupart des histoires que Pénélope Bagieu nous livre.
J'ai beaucoup aimé.
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Un cadeau de Noël que j'ai choisi de faire à ma fille, fan de Pénélope qui jusqu'ici m'a toujours fait partager ses coups de coeur … donc, cadeau pas forcément désintéressé sachant bien que j'allais à l'occasion pouvoir moi aussi le découvrir !
Les strates ou « les couches constitutive d'un ensemble », nous dit Mejesaistout, les souvenirs appelés à la rescousse pour nous montrer comment un adulte se construit.
Alors bien sûr, il y a les petites choses qui nous semblent insignifiantes, surtout parce qu'elles ne nous rappellent rien de notre propre passé, mais il y a toutes ces petites anecdotes qui nous parlent et qui nous ramènent dans notre vécu. ( on se rend compte que même si les années passent très vite, déjà soixante dix ans de souvenirs, ils restent enfouis au fond de nos neurones et déclenchent toujours les mêmes émotions ! ).
J'ai souri devant ces petites bulles pleines de fantaisie, le trait est toujours aussi incisif, les commentaires judicieux et savent prendre le recul nécessaire à ce qui est raconté.
Le choix des éléments constitutifs de notre histoire personnelle est strictement individuel et ne supporte pas de critique. À chacun de choisir ses souvenirs !
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Je suis Pénélope Bagieu depuis ses débuts sur le net avec son blog BD où elle se faisait appeler Pénélope Jolicoeur et nous parlait de sa "vie tout à fait fascinante" (lien). C'est une jeune autrice de BD que je trouve très attachante et dont j'ai aimé voir l'évolution en tant qu'artiste et femme à travers ses oeuvres. J'ai donc été ravie de la voir sortir maintenant un récit autobiographique où elle se livre encore un peu plus.

Avec son format de carnet moleskine, Les strates détonne clairement sur les étalages des librairie. Sa couverture en cuir noir avec juste le dessin naïf d'une tête de femmes interpelle encore un peu plus. Cela donne à cet ouvrage un air de titre à mi-chemin entre le journal intime et le carnet d'artiste, ce qu'il est !

Pour qui ne connaît pas l'artiste, je ne sais pas si ce tranche de vie vous touchera autant, mais pour ma part, j'ai adoré ma lecture. Je reconnais que c'est un format assez particulier. On suit des anecdotes de la vie d'une femme, d'une artiste, qui dévoile pudique (ou pas) des moments marquants de son passé. Cela pourrait nous passer complètement au-dessus puisque après tout on n'a pas vécu sa vie et qu'elle n'a rien vécu de particulièrement remarquable, ce n'est pas une héroïne. Et pourtant, si ça nous parle car en fait la jeune Pénélope est déjà depuis toute petite une héroïne ordinaire.

J'ai beaucoup aimé la proximité que j'ai ressenti avec l'autrice ici. C'est une jeune fille / femme ordinaire qui se livre. Elle évoque avec pudeur, sincérité et honnêteté des épisodes de sa vie que l'on aurait pu vivre également. En cela, c'est un récit universel, en particulier pour ceux ayant grandi, comme moi, dans les années 90. A travers des récits de longueurs et de tons inégaux, Pénélope nous rapporte ses histoires de famille, ses histoires de coeur, ses coups de gueule, ses chagrins mais aussi ses agressions. Et c'est là qu'elle m'a le plus surprise !

Je ne m'attendais effectivement pas, en épluchant les strates de la vie de cette enfant qui va devenir l'artiste qu'on connaît, à tomber sur le récit brutal de certaines violences sexistes et sexuelles qu'elle a pu vivre. C'était poignant et glaçant, car relaté de manière brute et honnête. J'ai beaucoup aimé la simplicité de ce témoignage, qui lui donne encore plus de force et montre la brutalité de ces violences devenues malheureusement ordinaires. Bravo à l'autrice d'avoir osé se livrer !

L'ouvrage n'est cependant pas un pamphlet féministe, n'ayez pas peur, vous que ça fait fuir. C'est plutôt le récit intime d'une jeune femme qui regarde avec amour celle qu'elle était autrefois. Elle parle avec beaucoup de bienveillance et ses récits résonnent chez l'adolescent(e) qu'on a été. Elle parle d'amour inconditionnel pour son premier animal, de drague, de sexualité, de puberté, d'amitié, de brouille, d'amour pour sa famille, de précarité étudiante. On est attendri par le regard qu'elle pose sur celle qu'elle était alors. On est frappé par sa force et son courage. On est amusé par son autodérision et l'humour de la jeune femme.

Mon histoire préférée, certainement celle autour de son premier flocon, où elle raconte comment un petit mensonge de ses parents fait avec bienveillance s'est transformé en une sorte de talisman pour elle, afin de la rendre plus forte et sûre d'elle. Quant aux plus émouvantes, il y a celle qui clôt le volume qui est un si bel hommage à sa grand-mère, et celle qui l'ouvre sur sa relation avec son premier chat. Je me suis tellement retrouvée ici.

Je ne sais pas si l'ouvrage parlera à tout le monde. Moi, j'ai été ravie de découvrir un peu plus cette femme. Ses récits de vie ont parfois fait écho en moi, en l'enfant et l'adolescente que j'ai été puisque nous sommes à peu près de la même génération, et même sans ça, sa dénonciation des violences ordinaires faites aux femmes m'a mis une petite claque. En revanche, les dessins fort simples et un peu inégaux m'ont laissée sur ma faim. Je comprends qu'ils correspondent au concept de journal intime où on se livre rapidement et brièvement, mais j'aime les colorisations de l'autrice et ça m'a manqué ici. Je trouve le noir et blanc un peu froid. Quant au trait, il est parfois un peu vacillant. Ce n'est donc pas ce qui en fera un titre marquant, contrairement au texte qu'elle porte.

Les Strates fut donc une belle lecture immersive, lecture d'une génération, lecture d'une vie de femme, lecture d'une vie de future artiste. On aime le bel objet livre original. On aime le ton plein de bienveillance de l'autrice mais son absence de complaisance aussi et son humour. On aime son ton gentiment mais fermement contestataire. Indispensable pour tous les suiveurs de l'autrice. A lire pour tous les amateurs de tranches de vie made in 90's.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Les States entrent dans la longue série des BD autobiographique. Pénélope Bagieu a décidé de consacrer une ou plusieurs pages à un fait plus ou moins divers de son enfance. le récit est contemporain et captivant. Il est rehaussé par un jolie trait en noir et blanc. Certaines histoires sont très émouvantes, à commencer par la toute première, qui vous cueille sans prévenir. D'autres sont plus de l'ordre de la réflexion presque philosophique. le tout est très bien balancé, j'ai beaucoup aimé. Je vous conseille cette lecture qui peut aussi s'adresser à des adolescents.
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De jolies histoires d'enfance et d'adolescence. Ces maudits seins qui ne veulent pas pousser et finalement sont là du jour au lendemain, les premières vacances de liberté avec un garçon et la rencontre salvatrice avec une gynécologue bienveillante. Mais j'ai forcément été le plus touchée par la première histoire, celle de son chat qui l'accompagne pendant des années mais la quitte un jour… le texte est toujours très émouvant et les dessins magnifiques. Une belle lecture.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Ayant déjà été lectrice des bandes dessinées de Pénélope Bagieu, lorsque ce livre m'a été offert à Noel, je l'ai commencé aussitôt, curieuse de lire cette nouveauté! Je n'ai pas été déçue.

Pénélope Bagieu arrive a me faire esclaffer de rire devant certaines histoires, comme parfois ressentir un réel sentiment d'angoisse devant d'autres, mais le tout dans l'art de la légèreté et de la dédramatisation.

Une belle rétrospective sur la jeunesse, le développement de l'identité et les difficultés que nous rencontrons tous au même âge.
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🌊Citation: «Évidemment, on ne voyait que l'aspect incroyablement mignon de cette info, sans comprendre que ces petits chats allaient surtout être… complètement givrés.»🧋

J'ai adorée découvrir des pans de la vie de Pénélope Bagieu.

J'ai beaucoup rigolé, y a des anecdotes qui m'ont clairement rappelée des moments de ma vie et j'ai étée très touche par le livre !

J'adore le concept aussi il est vraiment dessiné comme-ci c'était un journal intime, un carnet de croquis qui appartient à Pénélope Bagieu.

J'ai trouvé que ça collait bien au thème justement.

Il y a toutes sortes d'histoires que ce soit des histoires perturbantes d'attouchements sexuels, de pervers dans le train et aussi des histoires très drôles comme celle des chatons non sevrés, l'histoire du premier amour.

J'ai beaucoup apprécié chaque anecdote peut ce lire indépendamment des autres, mais c'est très sympa à lire, j'ai passé un petit moment fortement agréable avec ce livre. J'aime l'humour de Pénélope Bagueu,m ainsi que les dessins. C'est vraiment un coup de coeur. Je pense que je suivrais cette auteure longtemps.🦋
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