Les Strates

Quelle joie de retrouver le peps de Pénélope Bagieu ! On la découvre avec ces petites scènes autobiographiques : enfant, adolescente et jeune adulte. A travers des moments qui ont marqué sa vie, Pénélope Bagieu se raconte, se découvre, se dévoile et prend un certain recul par rapport à son vécu et à toutes les petites choses qui l'ont construite.
En toute légèreté (mais avec des sujets importants) et avec ce petit mordant qu'on lui reconnaît, c'est une BD appréciable.

Les Strates est une BD qui résonne de manière vraiment authentique. Je l'ai trouvée plus touchante que les précédentes : Pénélope Bagieu parvient à nous faire passer du rire aux larmes d'une anecdote à l'autre. Elle raconte un peu d'elle, de ses déceptions, de ses deuils, de ses amitiés, de ses amours… J'ai aimé le regard bienveillant qu'elle pose sur la jeune fille qu'elle était alors. Je pense que ce qui fonctionne si bien, dans Les Strates, c'est ce petit quelque chose dans lequel chacun peut se retrouver. Un moment de lecture drôle et émouvant !

Pénélope Bagieu est une autrice que j'aime beaucoup. Déjà pour les deux BD que j'ai déjà lues, mais également en tant que personne. Je l'ai plusieurs fois entendue dans des interviews ou des podcasts et à chaque fois j'apprécie ses interventions, du coup j'étais curieuse de découvrir cette nouvelle parution.

« Les strates » porte hyper bien son nom. A travers de petites tranches de vie on épluche ce qui compose une vie, les joies et les peines passées qui font de nous, qui nous sommes.

On passe par toutes les émotions, du rire aux pleurs. On découvre la vie de l'autrice qui a ce petit quelque chose de singulier et d'universel à la fois. On se reconnaît forcément à travers son récit.

Ca m'a terriblement donné envie de lire les autres livres de Pénélope Bagieu.

En bref, une excellente lecture que l'on dévore, tout en émotion.
Lien : https://madamepointvirgule.f..

Pour les amateurs de bande dessinée, Pénélope Bagieu n'est pas une inconnue. On la connait pour les "Joséphine", ou les "culottées". Elle a son style bien à elle, avec des illustrations qui respirent l'humour, la fraicheur et la bonne humeur.

Les strates est la nouvelle BD de l'autrice. Toute en noir en blanc, Pénélope nous raconte son histoire, par le biais de tranches de vie. Certaines sont touchantes, d'autres drôles et quelques une sont révoltantes. Globalement, j'ai bien aimé ce que je lisais, même si certaines tranches de vie m'ont laissée un peu perplexe (je crois qu'il y a un ou deux trucs que je n'ai pas compris). J'ai aimé la façon dont c'était raconté, parfois l'autrice semble se moquer un peu de celle qu'elle était, ado. Et parfois, il y a une sorte de détachement, sans jugement.

Niveau dessin, si on retrouve bien la patte graphique de Pénélope Bagieu, l'absence de couleur semble ancrer l'histoire dans la réalité et dans le sérieux. Cette BD n'est pas faite pour nous faire rire, même si certains passages prêtent à sourire. Cette BD nous raconte des événements qui se sont réellement passés, des événements marquants dans la vie de la jeune femme.

J'ai bien aimé cette découverte.

Les strates, c'est d'abord un bel objet. Type carnet moleskine, avec un élastique pour fermer le tout. Une couverture toute douce et toute noire, intrigante.

On y retrouve les dessins typiques de Pénélope Bagieu, tel qu'on peut les lire dans Sacrées sorcières. Ici, que du noir et blanc toutefois.

Les strates, c'est un empilement d'anecdotes d'enfance et d'adolescence. Un premier récit autobiographique pour en apprendre un peu plus sur cette autrice (dont on peut en connaître plus sur la vie actuelle en suivant son compte instagram)

Je dois dire que je suis un peu déçue par cette bande-dessinée. Je crois que j'avais trop d'attentes, trop de critiques dithyrambiques lues sur bookstagram. J'avais lu qu'on pleurait et qu'on riait beaucoup... Pour ma part, j'ai apprécié ma lecture mais je ne suis pas passée par toutes ces émotions.

Les tranches de vie sont sympa, mais je crois que je n'en garderais aucun souvenir...
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Les strates nous entraînent dans une suite d'événements et de souvenirs passés de Pénélope Bagieu. Sensible et intime c'est une plongée dans des situations qui arrivent à beaucoup de gens mais dont on entendait assez peu parler il y a quelques années ( telles que les deuils, les relations intimes, le consentement, etc).
Lire ce récit, a été à la fois un soulagement et une mise sous tension. Un soulagement, celui de ne pas être seule à connaître des situations difficiles, l'enfance et l'adolescence sont des périodes charnières et le mode d'emploi n'est pas trouvable partout ! Cette lecture a également été une tension dans certains passages, regrets et silences qui peuvent composer une personne, des épreuves à surmonter et à dépasser.

Ce roman graphique nous présente des tranches de vie de l'autrice. Ces tranches de vie, les strates forment un portrait.
Nous retrouvons avec plaisir le style de la dessinatrice et découvrons des facettes de sa personnalité à travers des épisodes marquants sans doute pour elle, de sa vie.
J'ai trouvé néanmoins ce roman graphique trop court, trop succinct, comme inachevé. Mais cela a du sens puisqu'une vie en construction est évoquée...
A découvrir.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Fan de Pénélope Bagieu depuis que je l'ai découverte avec "Joséphine", j'étais impatiente de découvrir ce dernier album, plus personnel. Il m'a laissé une impression un peu mi-figue mi-raisin.
Il se présente sous la forme de brefs épisodes de quelques planches, racontant en noir et blanc des souvenirs d'enfance et de jeunesse de l'auteur. On retrouve son trait toujours très juste, qui saisit parfaitement les expressions et campe un personnage en allant à l'essentiel. J'y ai retrouvé des mimiques présentes chez Joséphine. Les histoires sont généralement touchantes, parfois graves. J'aime assez l'idée de découvrir des pans de l'histoire d'un auteur, qui permettent souvent de mieux comprendre encore son travail. Je n'arrive pourtant pas à être complètement convaincue et enthousiaste. C'est peut-être lié à un côté un peu décousu, un manque de liant entre ces épisodes. Ceci dit, cela reste un livre que l'on lit avec plaisir.

Une sorte de "Si tu es née dans les années 80, tu as forcément..." mais élégant et charmant.

Le naturel pétillant de Pénélope Bagieu fleurit dans ce nouveau roman autobiographique, où l'on passe du rire aux larmes sans transitions.

C'est sans chichis et purement joli, plein de nostalgie et de joie, aussi.

Un carnet, des tranches de vies. Méditer, pleurer, rire, lutter. Un dessin qui a évolué, une justesse. Un bel objet. Lui manque peut etre le marque page que l'on trouve dans les carnets. On le cherche. Un bémol pour l'éditeur qui songe à ces petites stickers ronds collés dessus rappellant que l'autrice est celle des culottées et qui abime le livre au passage. Lorsque j'achète une BD/roman graphique j'achète l'esthéthique, ce sticker est de mauvais gout (quitte a ajouter, le bandeau commercial lui, se jette). Une tendresse pour l'autrice après l'avoir lu. Beaucoup aimé l'entendre parler du livre dans Boomerang sur France Inter.