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3,79

sur 195 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un livre un peu particulier. ..Un deux-en-un si j'ose dire. Deux auteurs de polar que j'aime bien écrivent une histoire avec le même point de départ mais avec deux intrigues différentes. Une belle performance. le "hic" c'est que j'ai lu la première version "Avec elle" écrit par Solène Bakowski. L'autre version "Sans elle" écrit par Amelie Antoine me reste à lire. Mais j'ai voulu rédiger ce billet aujourd'hui car le récit reste frais dans ma tête.
Voici la première version : Deux jumelles de six ans Coline et Jessica sont dans une famille heureuse et unie. le 14 juillet, un feu d'artifice est prévu mais Patricia leur maman n'amène que Jessica car Coline est punie et reste avec son père Thierry à la maison. De cet événement leur vie à tous les quatre va changer...
C'est un récit haletant où l'atmosphère est lourde et ambivalente. Je ne peux que vous le conseiller.
Je vais dès maintenant lire la seconde partie...
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Titre : Sans elle / Avec elle
Auteurs : Amélie Antoine, Solène Bakowski
Editeur : Michel Lafon
Année : 2017
Résumé : Un point de départ identique pour deux histoires distinctes. Deux jumelles dans une petite ville de province, l'une est fantasque et souriante, l'autre taciturne. Dans Sans elle, Jessica la volubile, disparait brutalement un soir de fête. Tout la ville se met alors à sa recherche et nous assisterons à la lente dislocation de cette famille confrontée au drame de la disparition. Les enjeux seront différents dans Avec elle, où le désamour des parents et la rivalité des deux jumelles précipitera la désintégration de la cellule familiale.
Mon humble avis : Voici un projet original de la part de Solène Bakowski et Amélie Antoine , deux auteurs certainement complices pour deux romans distincts partant du même postulat de départ : une famille classique, deux jumelles et leurs parents vivant dans une petite ville de province ; dans l'un des romans l'une des jumelles disparait et dans l'autre non. A partir de cette base, Solène et Amélie développent deux histoires forcément différentes, l'une se rapprochant plus du thriller ( sans elle ) et l'autre plus classique ( avec elle ) décrivant des traumatismes et leurs conséquences chez les deux gamines. Personnages identiques, unité de temps et de lieu et deux plumes différentes, le projet aurait pu être casse-gueule si en terme de qualité l'équité n'avait pas été respecté, mais ce n'est pas le cas, pour le plus grand plaisir du lecteur. J'avais beaucoup aimé Quand on a que l'humour d'Amélie Antoine il y a quelques mois, c'est donc avec grand plaisir que je retrouvais son style simple mais efficace et la tendresse qui parcourt chacune de ses lignes. Sans elle et Avec elle sont deux romans réussis, de qualité égale, deux romans décrivant minutieusement les sentiments humains, les fêlures, les séparations et leurs conséquences. Bien sûr le texte d'Amélie Antoine est plus trépidant, puisque la disparition de Jessica engendre une enquête, des recherches et une ambiance de polar, mais celui de Bakowski n'est pas en reste avec une analyse très fine de la gémellité et de la rivalité qui peut naître entre deux soeurs. Bien sur c'est parfois un peu redondant, mais le talent des deux auteurs permet de passer outre cet écueil et ces deux romans sont, en définitive, de vrais plaisirs de lecture. 
J'achète ? : Oui, Avec et Sans elle sont deux jolis romans, très introspectifs, agréable à lire et psychologiquement très aboutis. Pour cela et pour l'originalité du projet, n'hésitez pas.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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L'autrice s'est prêtée au jeu du roman jumeau avec Amélie Antoine.
Pour apprécier le travail sur la psychologie des personnages et la cohérence des deux récits qui s'interpellent par delà un monde parallèle, je pense qu'il faut lire les deux romans à la suite l'un de l'autre; ou au moins lire le second quand le premier est encore frais dans la mémoire.

J'ai trouvé que l'exercice était parfaitement rempli.

Le début de chaque roman est identique. Nous sommes le 14 juillet 2004, ce soir c'est feu d'artifices au bord du lac. Coline, 6 ans, est restée à la maison avec son père après avoir été punie dans l'après-midi. Jessica, sa jumelle, se rend gaiement avec sa mère pour clore la fête nationale sous les lumières. le lacet d'une de ses chaussures est défait. Patricia, la maman insiste pour le lacer... ou pas.

Dans Avec elle, Patricia laisse sa fille courir avec ses lacets défaits. Immanquablement, la petite va trébucher et tomber aux pieds d'un séduisant jeune homme qui déclenchera, sans le savoir ni le vouloir, un séisme dans le coeur de Patricia.
Le roman suivra les jumelles jusqu'à leurs 19 ans.

Les thèmes abordés entrent en résonance d'un roman à l'autre.
Nous avons bien entendu la quête d'identité, surtout quand on vit avec un double de soi-même que l'on trouve mieux en tout et qui attire bien plus la lumière vers elle. Immanquablement, on ne peut pas éluder la question du couple, traité de manière assez "classique" dans ce roman-ci en passant par l'adultère.
Comme nous avons à faire à une famille, il y a de fait toute la thématique du rapport parents-enfants. Pas facile de rester équitable quand on ne souhaite pas renforcer la gémellité pour permettre à chacune de vivre sa vie propre. le personnage de la mère était finement construit, au point qu'elle m'a insupporté à force égale dans les deux romans.
Et enfin, le grand thème qui relie les deux ouvrages est celui de la culpabilité. Si dans Sans elle, il s'explique aisément; il aura fallu ici une astuce dans l'intrigue pour que Coline se sente coupable, jusqu'au bout, d'une chose qu'elle a faite et dont elle ne parlera à personne en dehors de sa jumelle.

C'est la gémellité, cette culpabilité constante de l'une et le pouvoir psychologique que confère à l'autre le fait de "savoir" qui forgeront les deux fillettes et leur rapport au monde tout au long de leur adolescence.
Et puis toujours cette question: la vie serait-elle plus simple pour tout le monde si elles n'étaient pas deux, s'il n'y en avait qu'une?

J'ai trouvé que l'ensemble était très cohérent, on n'est pas dans un feel-good, loin de là. Toutes les dimensions ont été exploitées par l'autrice. Et si le roman, lu seul, est déjà une lecture bien agréable en soi, il gagne de l'ampleur à la lecture de son jumeau.

Franchement, respect à ces deux autrices pour ce travail remarquable de finesse.
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Je découvre l'auteur avec cet écrit l'idée d'un roman miroir pour lequel un événement peut tout chambouler m'a séduite d'entrée.

J'ai aimé suivre les jumelles Coline et Jessica, leurs parents, leur grands-parents, leur enfance, leur adolescence, leur insouciance durant leurs premières années d'enfance et puis l'adolescence plus compliquée pour ces deux jeunes filles.

Car celle-ci sont jumelles mais elles sont très différentes au niveau du caractère et Jessica attirant beaucoup plus la lumière que sa soeur Colline.

Une simple punition un soir du 14 juillet va bouleversé le cour du destin pour la famille. Jessica va se rendre au feu d'artifice avec sa mère pendant que Colline est puni et restera à la maison avec son père. La petite Jessica s'éloigne quelques instant de sa mère pour voir le marchand qui vend des colliers fluorescent, elle va tomber en chemin à cause d'un lacet dénoué.

Ce détail si infime va avoir de grande répercussion sur la famille Simoëns, j'ai aimé suivre ce récit de vie dramatique, je n'ai à aucun moment du récit ressenti de lassitude et j'ai voulu voir jusqu'où la relation chaotique entre les jumelles pouvaient aller.

Une très belle découverte de l'auteur Solène Bakowski pour moi, j'ai hâte de lire ses précédents livre qui sont dans ma Pile à lire, j'ai également hâte de lire la version d'Amélie Antoine.

Très bon point donc une lecture addictive et la psychologie des jumelles est particulièrement soignée.
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Il me semble que c'est la chronique de MaggyM qui m'a donné envie d'entamer ce livre, ou plutôt ces romans. En effet, même si l'un peut se lire indépendamment de l'autre, il me semble dommage de ne pas découvrir Sans elle si on a lu Avec elle, ou l'inverse.
Il s'agit ici d'un procédé d'écriture très intéressant, à savoir écrire d'après le même point de départ et sortir deux histoires en parallèle d'après un événement qui va faire basculer le récit d'un côté ou d'un autre. D'autres auteurs s'y sont déjà collés, je pense par exemple à La part de l'autre d'Eric-Emmanuel Schmitt qui donne une trajectoire différente à la vie d'Adolf Hitler, et donc de l'Histoire, selon qu'il est accepté, ou non, aux Beaux-arts de Vienne. Mais ici, cette idée donne lieu à deux romans, écrit en prime par deux auteures différentes, Solène Bakowski pour celui-ci, Amélie Antoine pour l'autre côté de la médaille. Et je salue déjà leur talent, car il en fallait pour écrire deux histoires en parallèle, qui se répondent à certains endroits, et aussi pour que le lecteur n'ait pas l'impression de lire deux histoires complètement différentes, écrites par deux auteures qui n'auraient rien en commun au niveau de l'écriture, ou, à l'inverse, l'impression de lire deux fois le même livre.
Au final, je ne peux pas dire que j'en ai aimé un plus que l'autre, je trouve vraiment qu'ils se valent.

Dans la partie écrite par Solène Bakowski, Jessica n'a pas disparu subitement un soir de feu d'artifice du 14 juillet. Elle continue alors sa vie auprès de ses parents, et surtout de Coline, sa jumelle. Et si les soeurs étaient jusque là très proches l'une de l'autre, elles vont commencer petit à petit à prendre de la distance l'une avec l'autre, en venir à se détester sur certains aspects. Et...

Comme je l'écrivais un peu plus haut, les deux livres peuvent se lire séparément, ou on peut ne lire qu'un seul des deux opus. Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir emprunter à la médiathèque un ouvrage ou les deux romans se trouvaient tête-bêche, et j'ai fait le choix de lire les deux histoires en parallèle, quelques chapitres de l'un, puis quelques chapitres de l'autre, pour les finir quasiment en même temps. C'est ce qui m'a permis non seulement de bien m'immerger dans le récit de cette famille mais aussi certainement de bien apprécier les deux pendants de l'histoire proposées parc ces deux auteures.

Il s'agissait du premier roman que je lisais de Solène Bukowski, je n'ai pas été déçue. J'ai trouvé sa plume fine et agréable, qu'elle savait appuyer là où il fallait, quand il le fallait.

En bref, un diptyque que je conseille, surtout si vous aimez vous plonger dans les méandres de la psyché humaine.
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Quel beau projet que celui là et surtout quel originalité : 1 cadre commun, 1 famille commune, un debut d'histoire commun, un bout de titre commun..., mais 2 mots dans le titre différents, 2 auteurs différents et 2 histoires différentes car un détail dans le scenario n'est pas traité de la même manière. Un détail qui change tout et qui chamboule tout.
Je ne fais pas faire le lien avec la version d'Amelie Antoine car je ne l'ai pas encore lu, et justement, je vais être curieux de savoir si, après ma lecture de Sans elle, mon avis sur ma lecture d'Avec elle aura changé ou pas. C'est une expérience unique et inédite que nous propose ses deux jeunes femmes et je vais essayer d'en exploiter toutes les possibilités de lecture et de ressentis.
Pour ce qui est de mon ressenti justement de la version de Solene Bakowski, j'avoue déjà que j'ai du mal à classer ce roman dans une catégorie, il y a un peu de thriller sans l'être complètement, du roman noir sans l'être non plus... Pas évident, mais est-ce important ? le but est de prendre du plaisir à le lire.
Mais ce qui est sûr en revanche, c'est que j'ai passé un très bon moment de lecture. La plume de Solene est d'une telle fluidité que les mots dansent devant les yeux et forment naturellement dans l'esprit les images du scenario, c'est vraiment impressionnant. Cette famille devient la notre le temps de la lecture et on est tantôt heureux, tantôt énervés, indignés, tristes... Une belle palette d'émotions découle de cette histoire et ça fait du bien de lire ce genre d'écriture.
Bon, n'allez pas croire que tout est rose hein, loin de là, c'est de Solene Bakowski dont on parle, faut pas pousser mémé dans les orties non plus, ça pique... Que les aficionados de sa plume se rassure, elle reste fidèle à son style et nous embarque dans une histoire que l'on aimerait tous éviter de vivre dans la mesure du possible...
En ce qui me concerne, j'émettrais juste un petit bémol concernant la fin qui m'a paru un peu brutale. Sans mauvais jeux de mot, je suis resté sur ma fin (non, non, j'ai pas fait de faute, je venais juste de finir de manger donc ce n'était plus à propos... Ok, je sors😉)
En tout cas, je ne peux que vous inviter à vous plonger dans cette expérience unique, ces 2 femmes se sont lancées dans un projet qui bouscule les principes, qui est novateur et qui merite rien que pour ca qu'on s'y attarde le temps de 2 lectures. Il faut promouvoir ce genre d'initiative s'il on veut que nos auteurs préférés, quelqu'ils soient, puissent avoir cette belle liberté d'écriture. Tant dans le style que dans l'originalité comme ici. Chapeau mesdames rien que pour ça et merci!!!
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Merci beaucoup à Netgalley et à son auteure, Solène Bakowski d'avoir proposé ce roman, paru en auto-édition à sa lecture.

« Avec elle » de Solène Bukowski et « Sans elle » d'Amélie Antoine sont un projet d'écriture à quatre mains, entre deux auteures françaises devenues amies. En prenant un point de départ commun : une paire de jumelles, ces deux auteures se sont plongées dans leurs histoires, sous la forme d'un roman-miroir, en imaginant ce qu'un petit détail pouvait alors tout y changer.

« Avec elle » est l'histoire de jumelles qui grandissent ensemble : Coline et Jessica. Alors que Coline est une petite fille timide et discrète, sa jumelle, Jessica est son total opposé : extravertie et solaire. On les suit de leur enfance à l'âge adulte au sein de leur famille : Patricia et Thierry, leurs parents ainsi qu'Armand et Paulette, leurs grands-parents. Alors que la vie suit son cours, des événements semblant anodins aux premiers abords (un accident, une rencontre,…) vont bouleverser le cours de leur vie.

Dans cette histoire qui somme toute aurait pu être banale, les sentiments d'envie, de peur, de jalousie font que les quotidiens des personnages s'en retrouvent marqués au fer blanc.

La même famille est vue sous deux interprétations différentes. Ici, la présence de l'autre jumelle, manipulatrice à bien des égards fera vivre, dans l'ombre, la seconde. Dans « Sans elle », la disparition de l'une occasionnera aussi une part d'ombre sur la seconde mais d'une autre façon. Autant « Avec elle » se concentre sur la psychologie dans les relations gémellaires, autant « Sans elle » se parcourt comme un thriller de par la disparition inexpliquée de Jessica.

Ma chronique de « Sans elle » d'Amélie Antoine suivra très bientôt. Mais je peux déjà vous dire que des points communs étayent les deux récits.

Pour votre information, sachez que fin de cette année 2018, ce roman ainsi que son « frère », « Sans elle », sortiront en version «broché» aux éditions Michel Lafon, en version tête-bêche.
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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C'est étrange de lire un roman qui commence de la même façon que celui qu'on a terminé il y a peu de temps. de nombreux points communs entre les deux romans sauf que dans celui-ci tout se passe "Avec elle", avec Jessica qui n'a pas disparu.

L'auteur prend le lecteur dans une spirale infernale et j'ai dévoré ce livre d'autant plus que j'étais en vacances.

Cette fois-ci c'est une relation toxique qui nous est décrite, une relation avec influence de l'une des jumelles sur l'autre.

La famille heureuse ne va pas forcément le rester très longtemps.

Ce roman est difficile à lâcher car on se demande jusqu'où l'auteur va nous emmener.

Au final je pense que j'ai préféré "Sans elle" que j'ai trouvé moins dérangeant. La relation des filles dans "Avec elle" m'a paru vraiment extrême et je ne sais pas si c'est très réaliste.

J'ai quand même passé deux bons moments, ma vitesse de lecture en est le témoin.
Lien : https://pagesdelecturedesand..
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Encore un livre qui attendait que je viens de me décider à lire dans le cadre d'un challenge
Quelle histoire encore une pépite.
C'es quoi qui unit ces deux jumelles dont on fait la connaissance à l'âge de 6 ans et qui sont ados quand se termine le roman.
Quelle fin je ne vous en direz pas plus.
En lisant l'histoire j'ai imaginé les personnes que je connais autour de moi .
C'est la vie, avec ses hauts et ses bas , ses joies et ses souffrances et surtout l'AMOUR d'une famille.
Et voilà j'ai découvert une autrice que je vais m'empresser de lire.
A noter j'avais beaucoup aimé" sans elle " lu à sa parution.
Bonne lecture
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AVEC ELLE / SANS ELLESolène Bakowski / Amélie Antoine
2 romans, une chronique.
Ces deux auteures ont fait un pari fou : les mêmes personnages, le même début, la même fin.
Au centre des intrigues, Jessica et Coline, des jumelles de 6 ans quand commence les récits et que l'on va suivre pendant plus de 10 ans.
L'idée repose sur le principe suivant : un infime changement dans le cours de notre vie peut la faire basculer. Mais le destin reste identique.
J'apprécie les thèmes en rapport avec la destinée et j'étais donc intéressée à découvrir cette performance (au sens artistique du terme).
Je dois dire que j'ai été bluffée : tout est cohérent, le lecteur ressent la symbiose de l'écriture. On imagine le volume de travail d'autant plus que chacune des auteures ne pouvait se passer de l'avis de l'autre. Elles étaient liées, comme des jumelles, pour produire cette oeuvre iconoclaste.
Le style est fluide, sans grandes envolées lyriques mais ça tient la route sur le plan linguistique.
Une expérience que je recommande.
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