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3,67

sur 4298 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On retrouve le magnifique style De Balzac. J'avais lu ce livre dans mon adolescence et l'avait trouvé bien ennuyeux. Aujourd'hui, je l'ai mieux apprécié. Eugénie Grandet aurait pu être heureuse, une fois libérée de son avare de père, or l'éducation (ou l'absence d'instruction je devrais dire, avec pour seul guide la religion catholique) des filles à cette époque les aliénait. En effet, l'éducation d'Eugénie dans un cadre étriqué: un père avare, une mère déprimée, dans une sombre maison, lui a hélas fait apparaître son cousin comme son seul avenir possible, ce dernier qui l'a bien vite oubliée au profit de ses intérêts.
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Après avoir plongé dans le Père Goriot, les mois passés, je me suis comblé de plaisir avec Eugénie Grandet.
Nous sommes au début du XVIIIe siècle à Saumur, petite ville où vit la famille Grandet. Eugénie et sa mère sont sous la férule du père Grandet, assis sur ses sous, et pour qui le bonheur est l'argent, le poids, l'odeur et la couleur de l'or. Ainsi vit Eugénie Grandet en compagnie de ses parents et de Manon , la servante. Petite ville, petit univers, voilà le décor de ce roman fabuleux. On est deux cents ans en arrière, mais les hommes n'ont pas changés.
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Ma première lecture de ce livre remonte à très loin dans le temps Quelles étaient les impressions , les émotions , les sensations ressenties ou ayant accompagnées cette lecture : franchement je ne saurai le dire .
Avant de donner mon avis sur ce récit , je me suis permis de regarder et lire sur " Babelio "quelques critiques et avis émis par des lecteurs et lectrices sur ce livre de De Balzac .
J ' ai remarqué que parmi tous ces lecteurs , il existe trois catégories, que je classe ainsi : 1/ Il y a les enthousiastes qui ont aimé et le livre et Balzac lui-même et sont devenus des admirateurs de toute l ' oeuvre de cet auteur .Attitude louable .
2/ al ' extrême ,il y ceux qui ont trouvé ce récit rébarbatif et rebutant , trop chargé de détails et de descriptions qui ont " étouffé "le texte . Excusez l ' emploi de " étouffé".Ils ont ,même trouvé l 'histoire banale .C 'est leur avis ,on doit le respecter .
3/ IL y a les tièdes qui l ' ont trouvé mi-figue mi-raisin .C est une histoire qui se laisse lire .
Je donne mon modeste avis ,sans aucune prétention de ma part .
Je reviens au récit lui-même .Les pricipaux protagonistes sont le père ,la mère , la fille Eugénie , Nanon ,la servante et Charles ,le cousin d 'Eugénie .
Mr Grandet ,le père ,est ex tonnelier .Spéculateur de son état .IL est riche à faire envier Crésus lui-même ! IL aime thésauriser .Son vice : il est très radin , un vrai rat ! Dans la maison ,il trône ,il est le maître .Tout lui est soumis .
Eugénie tombera amoureuse de son cousin de Paris ,Charles .Le père va vite mettre fin à cette courte idylle .Mr et Mme Grandet meurent .Eugénie est devenue une très riche héritière .Après sept années d 'attente pour Charles ,elle apprendra qu 'il ne veut plus d 'elle .
La riche héritière ,devenue avare comme son père ,épousera un président de la cour en premières noces et un marquis en secondes noces .
Tous ces maris n ' ont pas épousé Eugénie pour elle-même mais ils ont épousé sa fortune ! ILs ont épousé le magot sur lequel elle est assise !
Si Eugénie était bossue ,chauve ,naine ,laide ,aveugle ,muette ....ILS l 'auraient épousé !
Tout ça montre la cupidité des gens et leur rage de posséder une fortune coûte que coûte ,

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Eugénie Grandet fait partie de la série des Scènes de la vie de province, et parut en 1833. le titre aurait pu tout autant en être « Félix Grandet », car le personnage le plus sombre de cette histoire de famille est le père. Tonnelier puis viticulteur, pire avare que celui de Molière, Grandet mégote sur tout et fait vivre dans un dénuement impensable son épouse et sa fille Eugénie, belle mais déjà âgée de 23 ans et célibataire convoitée.

Epargnant sur tout et toute sa vie, souvent de mauvaise foi, bégayant pour tromper ses partenaires en affaires, spéculant sur les métaux précieux et les titres de rente, la fortune du père Grandet est incommensurable. Deux familles rivalisent d'obséquiosité en espérant pour leur fils un heureux mariage avec la richissime héritière. Tout Saumur murmure sur les chances des uns et des autres.

Et puis survient Charles, le fils du frère de Monsieur Grandet. Il est jeune, beau, c'est un dandy parisien criblé de dettes, que son père, totalement ruiné et sous la menace d'une faillite, envoie à son frère après s'être brulé la cervelle. Naturellement, Eugénie en tombe profondément amoureuse.

La suite est édifiante, sur les manies d'un tyran domestique, le courage d'une jeune fille qui affirme sa volonté, la condition d'aliénation des épouses, la force des rumeurs et de l'honneur familial.

Avec naturellement la force évocatrice De Balzac … inégalée.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Eugénie Grandet, jeune femme de 23 ans, n'a ni une vie facile ni une jeunesse lumineuse.

Pourtant, avec un père riche à millions, rien de plus aisé à obtenir me direz-vous? oui mais non car quand votre paternel est un avare invétéré, un despote domestique, votre vie se réduit à une succession de jours tous plus ternes les uns que les autres.

Mais de cela, notre jeune héroïne n'en souffre pas.
Jusqu'à ce que le plus grand des malheurs frappe à sa porte en la personne de son cousin, Charles, jeune homme parisien, orphelin et ruiné suite à la faillite de son père.
Balzac nous offre un roman terrible sur l'amour de l'argent, la quête de la réussite et du prix de ces ambitions matérielles.

J'ai retrouvé dans ce récit, la fatalité du "Une vie" De Maupassant dans lequel une jeune fille naïve apprend l'hypocrisie de la société au prix de son innocence.

Avec une plume magnifique, malgré quelques longueurs, l'auteur dresse ici une galerie de portraits intéressés et cyniques.
Une dénonciation des travers d'une société où l'avoir, le paraître sont les clés de la réussite mais pas du bonheur.
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui dépeint une société rurale et un personnage proche de son argent au détriment de sa propre famille. Ce radin notoire mène la vie dure à son entourage et sa fille, Eugénie, subira les conséquences de cette attitude. le style De Balzac est agréable, un peu chargé, mais les personnages sont tellement réalistes!
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Littérature magnifique !
Vies d'Eugénie et de sa mère gâchées par l'avarice du père Grandet.
Le roman est une succession de portraits et de descriptions de situations.
Le langage est précis et très imagé ; un vrai régal !
Outre ces descriptions, le roman est l'éloge de la pureté des sentiments, de la simplicité, de la compassion et du sacrifice à la fidélité
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Petite fille, j'ai lu une version très simplifiée et très expurgée d'Eugénie Grandet...qui ne m'avait pas déplu, mais ne m'avait pas non plus laissé un souvenir impérissable.
Puis les années ont passé, et j'ai appris à lire et à aimer la littérature française du XIXème siècle, en particulier Zola, Maupassant, Gaston Leroux, Dumas, et, dans un tout autre genre, Jules Verne. Mais, bizarrement, Balzac me faisait peur: il trainait trop derrière lui une réputation de "descriptions interminables et assommantes."
Et puis ces derniers jours, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de réparer cet oubli, et pour ce faire j'ai choisi Eugénie Grandet. Bien m'en a pris, car j'ai vraiment aimé: le style De Balzac (oui les descriptions sont nombreuses, mais c'est tellement bien écrit !), son ironie et son humour, les personnages qui gravitent dans ce roman, aucun vraiment mauvais, aucun vraiment bon. J'ai souffert avec Eugénie, je l'ai vu devenir jeune fille naïve et pure à jeune femme confiante tenant tête à son destin et à son père, à femme déçue et plus dure...bref un beau roman que j'ai dévoré, où plusieurs thèmes sont brassés: l'avarice bien sûr, l'amour, la déception, le temps qui passe et qui endurcit les âmes et les êtres, l'intérêt, la bêtise, le microscome d'une ville de Province, ses intérêts et ses petites lâchetés.
Le seul point qui m'a fait survoler certaines lignes ce sont les longues explications économiques...auxquelles je n'ai rien compris. Mais ça n'altère en rien le plaisir que j'ai eu à lire ce roman.
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j'en suis (déjà !) à mon troisième Balzac lu et je dois dire que j'aime toujours bien. Et pourtant Eugénie Grandet est réputé pour être l'un de ses plus ennuyants à lire ! Je n'ai pas ressenti ça du tout pendant ma lecture.

Bon, je dois quand même admettre que le début m'a parut complètement horrible : plusieurs pages rien que pour décrire une maison ou l'avarice du père Grandet, j'avais simplement envie d'abandonner pour passer à des lectures un peu plus... passionnantes. Mais j'ai persisté car il s'agissait d'une lecture pour les cours. Et j'ai bien fait : la suite s'est révélée peu à peu de plus en plus intéressante.

Certes, on sait bien comment ce genre d'histoires finit, et pour le coup le résumé m'a lui-même spoilé : mal. Mais cette fin-là est franchement sympa dans le sens où les personnages sont un peu punis et qu'il y a une sorte d'ironie. Et aussi le fait que ça ne devienne pas "tragiquement ridicule" est un bon point aussi. Eugénie Grandet, si naïve au début, grandit et devient mature sans tomber pour autant dans les mêmes vices que son père. Et bien que ce père ne soit pas très bien décrit, j'ai quand même réussi à le prendre en affection par moments : il faut dire qu'il y a un certain génie dans ses démarches !

En ce qui concerne Charles, le cousin d'Eugénie, je ne sais absolument pas quoi dire : c'est un personnage faible qui est influencé par ses humeurs du moment et surtout par l'argent et l'importance de la réputation. A la base je n'aime pas tellement ce genre d'histoires car elles ont un côté pitoyable qui m'agace, mais je trouve qu'Honoré de Balzac arrive toujours à attirer mon attention (et à la garder, surtout) sur la façon dont se déroule son intrigue. Sa plume, bien qu'ancienne de deux siècles, se lit très facilement une fois le début passé, et est même très agréable. Disons que ça change du genre de mes lectures habituelles, et un classique comme ça de temps en temps, je n'ai rien contre !

Contrairement à la tendance donc, j'ai apprécié Eugénie Grandet. Je commence à comprendre que je ne suis pas prête de m'arrêter avec les romans De Balzac, et que le réalisme est fait pour moi ! En ce qui concerne les cours, ce classique est très utile pour analyser l'influence que les livres de cet auteur ont eu sur Gustave Flaubert, et plus particulièrement, sur Madame Bovary (qui est au moins dix fois plus indigeste, je vous assure).
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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Après avoir récemment lu deux nouvelles de cher Balzac sur le thème du poids du mariage chez les jeunes filles j'ai eu envie de rester dans la même veine mais dans une format plus long et Eugénie Grandet semblait tout à fait convenir.
C'est l'histoire d'une jeune fille qui vit avec sa mère, sous la domination d'un père riche, avare et autoritaire en pleine campagne Angevine. Eugénie est une jeune fille douce, dévouée, bienveillante. Elle obéit à son père sans jamais rechigner et ferait tout pour lui faire plaisir, mais un jour le cousin de la famille, Charles Grandet, débarque et chamboule tout à l'intérieur d'Eugénie.
Si l'on était déjà admirative de son dévouement envers son père, ce ne sera rien comparé à l'abnégation, la fidélité et l'amour qu'elle aura pour Charles, et ce qu'elle fera pour lui. C'était à la fois triste et beau de voir la pureté d'Eugénie au milieu des vils sentiments qui sembleront l'entourer en permanence...
Comme dans les deux nouvelles que j'avais lu, le bal de Sceaux et La maison du chat-qui-pelote, on retrouve cet éternel dilemme entre mariage d'amour et mariage de raison. Lequel choisir ? Quel choix apporterait le vrai bonheur ? Les conventions sociales sont-elles plus fortes que l'amour ? Comment s'extirper de la pression familiale ? Autant de questions qui ont agités le coeur des jeunes femmes de ces trois histoires pour autant d'issues différentes...
C'est vraiment une thématique que je trouve fascinante car elle met en lumière et pose des questions sur probablement l'un des carcans les plus lourds du XIXe siècle, et Balzac nous détaille toute la palette de ce sujet à la perfection.
J'ai aussi pris grand plaisir à retrouver l'atmosphère de la province rongée par les rivalités que Balzac dépeint toujours si bien. Ces luttes intestines et hypocrites, aux multiples conséquences sur les vies, et qui semblent avoir encore et toujours les même racines : l'argent et l'ambition.
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