Les Elfes, tome 2 : La révolte des Taigethens

Je suis accro.
Pour une période "sans" (lecture), je les lis très vite, je trouve. C'est vraiment bon dans les scènes de batailles, d'escarmouches et de harcèlement, ainsi que dans les retournements de situation.

Les descriptions sont ultra-visuelles, beaucoup trop par moments, vu la violence de certaines scènes. Et je n'ai pas pu m'empêcher d'avancer, ni de pleurer parfois.

Je suis très attachée aux personnages, j'ai déjà pleuré avec les Ravens, je continue avec les Elfes... Barclay a le chic pour me remuer les tripes, snif.

Quand je lis ces livres, il n'y a plus rien autour, je suis dedans. Comme avec Gemmell...
Je cours et je me bats aux côtés de mes héros, j'entends leurs conversations, je vois ce qui leur arrive, j'y suis ! C'est de l'immersion totale, en apnée, quasi, pareil qu'avec des jeux comme Assassin's creed (auxquels les Taïgethen font irrésistiblement penser) ou le Witcher (je suis dans le 3 en ce moment, et ça aussi ça va bien avec).

J'en oublie de regarder la syntaxe, les répétitions, les incohérences. C'est peut-être l'état d'esprit du moment, c'est sans doute ce dont j'ai besoin, ces histoires de combats perdus d'avance qu'on espère quand même gagner.

Bref, je les ai adorés, ces Elfes. Je vais couper par du Pratchett pour respirer un peu, puis je replongerai avec délices.

Une suite qui m'a déçu... La dualité de Takaar, qui le rend fou et la description des faits d'armes des TaiGethens, assez répétitive tirent l'histoire en longueur... pour en arriver à une fin un peu bâclée, style film Hollywoodien.
Des atrocités sont commises des 2 côtés et aucun parti n'est à distinguer de l'autre, en finale.
De" plus, la guérilla d'environ 100 elfes contre 6000 guerriers vétérans et magiciens puissants semble peu réaliste : on n'avait plus vu cela depuis les 300 Spartiates de Léonidas... et encore, eux, ils y sont tous restés alors qu'ici un bon tiers survit malgré tout !