Océan mer

Un roman étrange. L'histoire de sept personnes, une pension mystérieuse au bord de l'océan, un terrible naufrage.. Un récit poétique avec au centre de tout, l'océan.

Un roman extraordinaire au sens d'extravagant, où le mystère s'articule autour d'une vengeance et du radeau de la méduse. Les personnages et leurs identités sont nombreux, hommes, femmes, enfants, ces derniers perspicaces et autoritaires, qui voient ce que les adultes ne voient pas, lisent leurs pensées, connaissent l'avenir et s'impatientent de leur indécision : « Pourquoi vous ne faites pas ce que vous avez à faire, et puis c'est fait ? ». Les noms (Bartleboom/Bartlebooth), la mer, la construction circulaire, la présence et l'effacement de la peinture évoquent Perec, celui de la vie mode d'emploi, mais la logique est moindre et le mystère plus voyant, le style plus opulent : « Il y avait quelque chose d'hypnotique dans cette psalmodie d'images fabuleuses ». Les premières pages sont splendides, puis l'auteur se laisse aller aux répétitions comiques, ponctuées de « bon, bref » et de « si vous voyez ce que je veux dire ». Un scénario baroque, très construit, une narration très écrite, et pour moi un roman trop long.

Alors alors....
Un début difficile pour moi, difficile à suivre, à rentrer dedans, à comprendre où l'auteur souhaite nous emmener...bref pas facile du tout pour moi.
Mais je n'ai pas décroché et je l'ai bien fini!
Pour moi, ce roman a commencé à me toucher et j'ai enfin réussi à m'y plonger à partir de la moitié...d'où un avis général mitigé.
Pour le coup, ce roman parle vraiment de l'océan, de la mer, avec des descriptions à tire larigot!
Je retentirai cet été une nouvelle expérience avec Baricco car j'en sors plutôt mitigée avec ce premier roman que je découvre!

A la pension Almeyer, nous rencontrons un homme nommé Michel Plasson qui peint la mer sur des tableaux blancs sans couleur en utilisant de l'eau de mer ; le père Pluche qui veille sur Elisewin, fille du baron de Varewall, jeune fille maladive qui voudrait bien vivre vraiment ; Bartleboom qui étudie le moment où s'arrête les vagues pour son ouvrage sur les limites et qui écrit chaque jour des lettres à la femme de sa vie pour le jour où il la rencontrera. Il y aussi l'amiral Langlais et le jardinier Adams qui semblent partager un lourd secret et Ann Deveria envoyée là par son mari qu'elle a trompé... Il y a le souvenir d'un naufrage et d'un radeau abandonné sur la mer.
Je n'ai pas pris un plaisir immense à la lecture de ce récit au style trop poétique et à la structure déconcertante mais au fil des pages, une toile se tisse et peu à peu je me suis laissée un peu prendre. J'ai été bluffée par la grâce avec laquelle l'auteur nous conduit au dénouement final, particulièrement subtil, mais qui tombe comme un couperet.

La pension Almayer se situant au bord de la mer héberge sept personnes. Les pensionnaires sont tous un peu étranges. On y trouve un peintre, un scientifique, une jeune fille supposément malade, une femme qui a trompé son mari, un homme qui ne sort jamais de sa chambre, etc.

Une chose est certaine : ce livre sort des sentiers battus. Lhistoire est originale, le style imagé tout à fait unique. Je n'ai jamais rien lu de tel. J'ai apprécié le début qui se lit bien, car Baricco a une jolie plume, mais j'ai décroché en cours de route. L'histoire était peut-être un peu trop étrange pour que j'y adhère complètement. Il y a de ces livres que j'aimerais tellement adorer, mais qui me donne l'impression d'avoir manqué le bateau!

On reconnaît bien celui qui a écrit “Soie“.
Une écriture APAISANTE !!!
Vous m'entendez, APAISANTE !!!

Etrange récit, très bien construit et souvent irréel. A travers chaque personnage, Barriccco déroule une histoire proche du mythe, et aux multiples portées. Un récit captivant, qui hante longtemps après la lecture et où la mer prend vie et englobe toute sensation.

Je ne m'attendais pas du tout à ça en commençant ce livre. C'est très différent de ce que j'ai lu d'autre de l'auteur. La 1ere partie est absurde et loufoque et j'ai eu du mal à rentrer dedans. L'ensemble m'a laissé perplexe et dans l'incompréhension. Oui c'est bien écrit et empli de poésie mais je n'ai pas réussi à me laisser embarquer dans le voyage.