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4,08

sur 1005 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est un très curieux roman que cet Océan Mer. Il est déroutant dans sa structure comme dans les personnages qu'il met en scène et comme dans les récits qu'il esquisse. S'agit-il d'ailleurs vraiment d'un roman ou plutôt d'un esquisse de roman ? On sent des influences multiples notamment celles de Calvino (une des scènes du livre est pratiquement la copie, sous un autre angle, d'une scène du livre de Calvino, Palomar) ou de Cervantès dans le côté picaresque de certaines scènes, notamment dans la troisième partie, avec les 2 jumelles. La seconde partie du livre nous gratifie, dans un style cette fois très classique, du récit détaillé du naufrage de la Méduse et de l'histoire de ses survivants, histoire qui, on le sait, a fournit le thème du célèbre tableau de Géricault.

J'avoue ne pas avoir été très emballé mais plutôt intrigué et tout de même un peu déçu après la lecture du très beau "Novecento Pianiste".
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je n'ai pas pu suivre ce bateau ...la Frégate est partie seule sans moi
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Ce texte est complètement décousu, à la fois dans le fond (le récit n'est pas continu) et dans la forme: phrases inachevées, ponctuation manquante..... L'auteur a des prétentions poétiques: on s'en passerait, vraiment, et l'on préfèrerait qu'il sache conduire un récit de manière cohérente. Les chapîtres se succèdent sans lien, les personnages sont là, on ne sait pourquoi..... Heureusement, l'ensemble est assez court. Si vous rencontrez l'auteur, demandez-lui, s'il vous plait, d'une part d'écrire en français - un sujet, un verbe, un complément: ce serait déjà très bien -, et d'autre part d'apprendre à raconter une histoire. Avec, pourquoi pas, un début, un milieu et une fin.
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Lire Océan mer, c'est un peu comme naviguer sur un voilier : il y a des moments de bonheur intense, d'autres où l'on trouve le temps un peu long et parfois on perd même le cap. On se laisse prendre au rythme d'une belle écriture poétique mais la sensation d'être ballotée, de ne pas bien comprendre le propos, revient en boucle au fil de la lecture.
Je ne me suis jamais sentie emportée dans cette histoire ; j'ai même eu l'impression de ne pas être à la hauteur des ambitions de l'auteur. L'écriture est exigeante certes mais elle m'a laissé une sensation de malaise, comme si ce livre n'était pas à ma portée. Je préfère les écrivains exigeants qui entraînent leurs lecteurs dans leur monde, comme par exemple Maylis de Kerangal ou Jeanne Benameur, mais bien d'autres encore !
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D'abord deux points:
1/ je suis un très fervent admirateur d'Alessandro Barrico,
2/ je considère comme inconvenant de mettre un jugement de valeur sur une oeuvre d'art, fusse t-elle un roman.
Cependant voici une critique très négative, qui sonne comme une condamnation. Paradoxe suprême car quand on aime un auteur, on cherche plus avant à le découvrir, à lire ses écrits précédents.
Ainsi, décidé à poursuivre la découverte d'un auteur admiré, a débuté la lecture d'"Océan mer", après celles de "Soie", City", "les châteaux de la colère", "cette histoire là", entre autres, tous livres lus avec grand plaisir et fascination même.
Ce roman de Barrico est assurément très différent des autres. La trame romanesque existe, elle est difficile à reconnaître, à suivre, tant l'auteur a voulu donner une vision à la fois onirique avec ses fulgurances violentes, et impressionniste toutes en suggestions et non dits. L'argument est simple, c'est une sorte de huis-clos dans une pension loin de tout mais en bord de mer (en bordure de tout...), sept pensionnaires, des histoires humaines qui y naissent, s'y jouent ou s'achèvent, et la mer en arrière plan. Je ne sais pour quelle raison, ce livre m'a fait penser au film de Polanski "Ghostwriter", où la mer, la nature, jouent également ce rôle de miroir des violences humaines.
Seulement voilà, cette fois l'auteur est très difficile à suivre. La premier tiers du livre se montre assez onirique, presque fantastique avec ces deux enfants qui lisent dans les rêves des adultes. Cette première,partie permet de poser le cadre des drames et histoires des sept protagonistes du roman.
Le milieu du livre rassemble une évocation très réussie du naufrage de "La Méduse". le dernier tiers, expose la résolution de toutes les interrogations posées auparavant. Mais voilà, le lecteur est trop souvent perdu, laissé seul face à ds retours en arrière complexes, et surtout face à un symbolisme exacerbé, comme par exemple ce peintre (Plasson) qui ne peint que des tableaux blancs censés représenter les yeux de la mer. J'aime quand un auteur nous prend par la main et nous accompagne dans son univers au fil d'une narration compréhensible. Ici, je me suis senti perdu, cherchant trop souvent quelque repère, l'intention du romancier.
Pour moi Barrico est sans doute allé trop loin dans le subliminal, trop de prose intriquée de poésie, trop d'imaginaire, au final trop pour un seul livre, trop pour le lecteur.
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Alors je dois dire que dès les premières pages de ce roman, je suis tombée dans une grande perplexité. J'ai tout trouvé bizarre et obscure et j'ai vraiment craint de ne pas accrocher. On se serait cru un peu dans un rêve, quand ce qui est absurde est normal. Même les phrases sont étranges, qui s'arrêtent parfois brutalement, sans point, et changent de ligne…
Et puis il y a eu les lettres de Ismaël Bartleboom et je suis tombée sous le charme de cette étrange histoire… et puis j'ai continué de ne rien comprendre.
Mais j'ai persisté ! Page 90 je ne savais toujours pas ce que je lisais. Je me suis dit que ça viendrait, mais ça n'est jamais venu. Mes yeux lisaient les lignes mais mon cerveau était ailleurs. Pourtant j'ai persisté.

Il y a beaucoup de poésie dans ces lignes, des moments d'une grande beauté. Mais la multiplicité des personnages m'a égarée autant que l'absurdité des dialogues et des situations, selon mes propres critères bien sûr. Je sais que ce roman est considéré par beaucoup comme une sorte de merveille, mais moi je me suis demandé tout le long de ma lecture dans quel univers vivait le bonhomme. Je me suis ennuyée, mais tellement !!!
Je me demande même comment ma fille a pu aimer ce livre au point de tenir absolument à ce que je le lise.
Au fond, je crois que ce roman est une longue métaphore qui m'a totalement échappée. Mais même ça je n'en suis pas sûre.
J'avais bien aimé Soie, mais celui-ci pas du tout. Je l'ai trouvé tellement onirique et abscons ! Je suis passée totalement à côté.

Premier roman lu dans le cadre du #bookclub du @prixbookstagram pour #unétéenitalie et pour moi c'est un fiasco total, un long chemin de croix jusqu'au mot fin.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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