En Antarctique, une mission scientifique française fore le sol.
Un jour, les appareils détectent un étrange et improbable signal.
À plus de 900 mètres au-dessous, quelque-chose appelle.
Une équipe internationale, composée de savants de tous horizons et de toutes nationalités se met en place.
On creuse, et on trouve.
Je n'en dirai volontairement pas plus car je veux garder intact les surprises que recèle ce livre pour celles et ceux qui auront envie de se plonger au coeur de
la nuit des temps.
Sachez juste que ce que les hommes vont découvrir tout au fond de la terre, ce sont des vestiges d'une autre Terre, d'une autre civilisation extrêmement glorieuse puisqu'elle avait percé le secret de la fabrication de la matière.
Quand ? Comment ?
Je n'ai jamais lu
Jules Verne, mais ça m'y a fait penser.
Laissez place à la lecture si vous voulez en savoir plus !
Je découperais l'histoire en deux parties, qui m'ont inégalement intéressée.
J'ai été tenue en haleine par la première phase du récit, qui va de l'exploration du sol, de la mise en place de l'expédition internationale scientifique jusqu'aux premières découvertes sur le monde perdu, en passant par l'évocation des différents enjeux internationaux et des potentielles rivalités impérialistes qui découleraient des nouvelles connaissances... L'espoir fou de se voir enfin révéler la clé de la fabrication de la matière à partir de l'énergie, la solution à la misère, la pauvreté et la fin dans le monde.
"Plus de conflits atroces pour les matières premières, plus de guerre du pétrole, plus de bataille pour les plaines fertiles." (p. 175)
Par contre, j'ai été moins emballée par la suite, la longue description du monde défunt, très manichéen, avec ses deux nations rivales, dont une fait figure de "gentille" car elle a su profiter intelligemment de la connaissance suprême (la fabrication de la matière) pour créer un monde de vie harmonieux tandis que l'autre, la "méchante", s'est servie de son savoir pour toujours étendre sa domination.
Le récit souffre surtout de plusieurs longueurs, notamment dans la narration de l'ultime course contre la montre de l'héroïne pour échapper à son sort, qui est l'occasion pour l'auteur de nous présenter toute l'architecture d'une ville sortie de son imagination.
C'est de la science-fiction pure et dure, celle qui ne me captive pas, celle à laquelle je ne m'attendais pas. C'est loin d'être inintéressant car c'est plutôt bien ficelé mais c'était trop long pour moi et j'avais hâte d'en finir.
critique complète sur mon blog, merci
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