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4,2

sur 16391 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman de Barjavel est considéré comme un classique.
Comme tout classique, il peut se prendre un peu de plomb dans l'aile au fil du temps.
J'aurais sans doute apprécié grandement ce récit lors de mon adolescence, il y a de ça quelques années.
Aujourd'hui, je ne suis pas aussi admiratif.
Il y a de bonnes choses.
Le style de Barjavel est riche en vocabulaire et fluide. Il sait construire une histoire et possède une imagination indéniable, et peu importe que l'idée de base soit peu crédible, il s'agit de fiction. Rappelons-nous (pour les plus vieux), que l'idée de civilisations avancées disparues et antérieures à la nôtre était présente encore dans les années 70.
En essayant toutefois de le remettre dans le contexte de l'époque - le bouquin a quand-même plus de 50 piges- l'annihilation de l'humanité par la guerre entre 2 blocs rivaux est bien prégnante, guerre froide oblige.
On voit également les dérives d'une société soi-disant "supérieure", avec ses laissés-pour-compte, son contrôle "bienveillant", et ses failles.
En revanche, que dire des différents protagonistes, à part qu'ils n'attirent pas forcément la sympathie...(naïveté, arrogance, immaturité,...)
Bref, c'est un classique un peu vieillot, une romance teintée de science-fiction qui peut encore plaire, un digne représentant d'une époque révolue, des idées humanistes, une dénonciation des travers des sociétés humaines, et aussi quelques idées désuètes.
Conclusion : j'aurais mieux fait de le lire il y a 40 ans...

- Challenge Mauvais Genres 2023 (5e édition)
- Challenge Multi-défis 2023
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Cette critique sera mitigée. En effet, malgré les éloges concernant cette oeuvre de Barjavel et reconnue comme l'un des meilleurs livres de science fiction de tous les temps, j'ai dû passer à côté de certaines choses. Sans doute n'étais-je pas dans un état d'esprit me permettant d'apprécier ce roman à sa juste valeur. Ça peut m'arriver parfois.
En tout état de cause, il y a des choses intéressantes c'est évident mais j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer le dispositif de la sphère en or, des escaliers, de l'oeuf etc...un peu brouillon tout ça pour moi et beaucoup de passages sans intérêt réel qui alourdissent la lecture.
Toutefois, il y a une certaine morale dans cette histoire qui mérite que l'on s'y attarde.
Peut-être que lors d'une relecture, j'en percevrai un peu mieux les subtilités.
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Une expédition scientifique découvre par hasard un monde étrange au fin fond de l'antarctique. Un monde enfoui sous la glace et sous la roche. Un monde insoupçonné, un écho lointain de notre passé ignoré.

René Barjavel nous livre ici un scénario fabuleux et tragique sur ce qu'aurait pu être notre passé, bien avant ce que l'on pense être le début de l'humanité. Une théorie qui ébranle nos connaissances, nos acquis, nos certitudes. Et pourquoi pas, après tout ? Que savons-nous de l'histoire de la Terre ? Rien, ou si peu…

Imbriqué dans cette grande histoire, passée et présente, sur notre évolution, l'auteur développe aussi une histoire d'amour absolu, rare et éternel.

La nuit des temps résume finalement la nature humaine dans toute sa splendeur et son horreur.

L'amour, intemporel et inexplicable qui fleurit entre les individus, le besoin de paix, de douceur, d'équilibre d'un côté, et de l'autre il semble qu'il y ait toujours un basculement qui se répète à travers les âges, et précipite toutes les civilisations humaines vers la destruction et l'oubli.

Un homme aimant, protecteur, mais aussi un homme destructeur, conquérant, complètement fou qui nie la nature sacrée de la vie.

Sommes-nous amnésiques au point de ne rien apprendre de nos erreurs ? Ne rien corriger ?

Peut-être sommes-nous tout simplement stupides…

Ce roman m'a laissé une très bonne impression sitôt le livre refermé, mais quelques jours après, mon ressenti avait changé, devenant plus mitigé.

Je pense que " La nuit des temps" fait partie des romans qui laissent une impression en deux phases:

La première, immédiate, vient sous le coup de l'émotion. L'amour tragique laisse une forte empreinte qui bouleverse !

La deuxième vient avec le recul, et l'analyse objective. A ce moment ressortent certains éléments du récit qui peuvent poser problème. La manière dont l'auteur a présenté son monde passé m'a dérangée sous certains aspects. Le considérait-il comme modèle de quasi-perfection? ( même s'il a lui aussi sombré), ou a-t-il construit ce schéma de société pour dénoncer ses travers? Difficile de savoir, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il était contre, d'où mon avis mitigé...

Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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Me voilà donc plongée dans de la science-fiction, un genre que je lis peu. Et en fin de compte, mon avis est assez mitigé sur ce livre qui a pourtant des critiques extrêmement positives partout ailleurs.

Certes, je me suis très vite prise dans l'histoire. le début est vraiment très bien, avec un rythme assez lent mais pas trop, qui nous laisse découvrir le fait majeur de l'histoire. le suspens est très bien géré, le lecteur tenu en haleine. Ensuite, le récit m'a emmenée de surprise en surprise, ce qui était plutôt bien. Dans la science-fiction, tout est possible, et en effet ce livre nous ouvre les portes d'un monde fabuleux, complètement fou, irréel. C'est extrêmement plaisant d'imaginer un monde complètement nouveau qu'il faut créer de toutes pièces dans notre tête car beaucoup de choses ne ressemblent pas à ce que nous connaissons. C'est agréable et en même temps c'est un effort de reconstituer mentalement tout un univers inconnu. Bref, ce roman est parfait pour développer notre imaginaire!

Mais au-delà de la nouveauté, il y a bien entendu des choses qui ne changent pas, comme l'être humain. L'auteur décrit magnifiquement bien ce que nous sommes fondamentalement:« Ils sont repartis d'au-dessous du barreau le plus bas de l'échelle, et ils ont refait toute la grimpette, ils sont retombés en route, ils ont remonté encore, et retombé, et, obstinés et têtus, le nez en l'air, ils recommençaient toujours à grimper, et j'irai jusqu'en haut, et plus haut encore! Dans les étoiles! Et voilà! Ils sont là! Ils sont nous! Ils ont repeuplé le monde, et ils sont aussi cons qu'avant, et prêts à faire de nouveau sauter la baraque. C'est pas beau, ça? C'est l'homme! »
Nos besoins, nos peurs, nos désirs restent les mêmes. Finalement, on n'a peu de surprises. L'humain est capable du meilleur comme du pire, et on en a encore la preuve. Ce récit est un rappel que quoiqu'il arrive, dans toutes les civilisations, les problèmes et les conflits, peu importe les raisons, finissent toujours par arriver. Ces messages sont plutôt bien amenés. J'ai vraiment bien aimé la façon dont l'auteur met en parallèle les deux époques évoquées dans l'histoire, la très ancienne et la récente. Elles sont en fin de compte assez semblables. Elles renvoient la même image, comme s'il y avait un miroir entre les deux.

Un autre aspect réussi et émouvant, c'est l'histoire d'amour entre Eléa et Païkan. C'est un lien évident, un lien indestructible, qui, franchement est magnifique mais irréel. Ce n'est même pas une fusion entre deux êtres, c'est la fusion de deux parties qui, combinées, forment un tout, un être unique. C'est beau, mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est quand même un rien flippant.

Mais plusieurs choses m'ont agacée au cours de ma lecture et ont presque gâché pour moi le récit et l'histoire d'amour.
D'abord, de manière générale, les personnages sont assez creux, certains sont vraiment trop clichés. Et le pseudo lien amoureux entre Simon et Eléa m'a fait grincer des dents plusieurs fois. Ce lien que l'auteur veut faire passer pour de l'amour ressemble plus à de la possession typiquement masculine. Cette manière qu'a le médecin de se créer une histoire, de considérer Eléa comme sa responsabilité, de presque se l'approprier, a un côté malsain qui m'a déplu. C'est bien dommage car cette relation aurait pu être forte et singulière sans forcément tomber dans une relation assez gênante. Ce point là m'a alertée, et m'amène à parler d'un autre aspect qui m'a dérangée : les relations hommes-femmes. Il faut dire que le roman a été publié en 1968, ce qui peut en soi expliquer beaucoup de choses et en particulier la perception du rôle des hommes et des femmes assez vieillotte. En effet, on comprend petit à petit, à travers divers exemples que, grosso modo, la femme a surtout un corps et doit être belle, alors que l'homme a un cerveau. C'est lui qui a les connaissances et qui est suffisamment intelligent pour sauver le monde. Soupirs. Juste pour vous donner un exemple, je regrette de ne pas avoir compté le nombre de fois où l'auteur décrit le corps, et surtout la poitrine magnifique et monumentale de cette femme vieille de 900 000 ans. C'est vrai qu'un corps peut être très beau, et la description peut être très poétique. Mais on aurait pu franchement se passer de cette insistance.

Ce roman donne une très bonne matière pour lancer des discussions ou des réflexions sur beaucoup de sujets. L'amour, les relations entre être humains sur une planète unique, la place de la science, les relations entre hommes et femmes. Mais si ce roman devait être à l'époque une petite merveille, je trouve qu'il a quand même pris un sacré coup de vieux.
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Une critique difficile à faire…
J'ai lu le roman il y a 40 ans, émerveillée, les yeux pleins d'étoiles, c'était merveilleux…
Je viens de le relire, l'attente des merveilles bien présente et aussi les yeux bien ouverts…
Où est-il le monde utopique, où est-elle la société si unie et heureuse, sûrement pas dans le passé et clairement pas dans le présent !
Eh oui, vous avez bien lu, la vie dorée d'Eléa et Païkan n'est qu'un leurre ; le travail juste un jeu, la nourriture du rien à base de rien, la vie de famille inexistante, les pauvres bien grisés, les étudiants bons à massacrer, reste l'amour déterminé par ordinateur qui n'est qu'une succession de coïts sublimés. Waouh, quelle vie magnifique, quel passé à recréer…
Et je ne parle même pas des incohérences scientifiques de cette utopie éblouissante.
Reste le présent, qui est toujours notre présent, qui nous jette à la figure cette main-mise des « marchands » sur les politiques, cette pression des « politiques » sur les militaires, cet emprise des religieux sur le peuple aveuglé, ce peuple lobotomisé qui marche comme un seul homme et finalement, cette société qui roule sur sa tête !
Une plume magistrale, un roman d'amour déplorable qui se résume en quelques phrases (je suis à toi, tu es à moi, je suis toi, tu es moi, nous sommes un, c'est presque de la religion!), pas vraiment de la science-fiction plutôt de la fantaisie pseudo réaliste, un peu déçue par cette relecture dont j'attendais beaucoup.

« La nuit des temps », c'est un peu l'histoire de l'Homme et là encore, Barjavel donne le ton juste :

« Et voilà ! Ils sont nous ! Ils ont repeuplé le monde, et ils sont aussi cons qu'avant, et prêts à faire de nouveau sauter la baraque. C'est pas beau, ça ? C'est l'homme. »

Pas la plus belle histoire d'amour de la SF, un roman magnifiquement écrit sur la connerie humaine...
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Il faut bien reconnaître que l'intrigue de la nuit des temps est tout à fait passionnante et j'ai d'ailleurs suivi avec le plus grand intérêt les étapes de l'incroyable découverte de deux corps reposant depuis 900 000 ans sous les glaces du pôle Sud. Le scénario de la suite du récit est séduisant aussi, action, suspense, histoire d'amour tragique.

Pour la forme, c'est une autre affaire : le style est assez inégal, avec quelques envolées lyriques, mais déplaisant aussi par moments, gardant peut-être les séquelles de son genre initial, à savoir un scénario pour un film de Cayatte qui n'a jamais vu le jour. J'ai eu beaucoup de mal à mettre des images précises sur certaines descriptions. Je décerne par ailleurs à ce roman la palme de l'excipit le plus laid que j'aie pu lire un jour : je ne crois pas spoiler en dévoilant qu'on y assiste à une projection de raviolis, sorte de dommage collatéral de l'histoire principale…

D'autre part, je n'ai ressenti aucune émotion, aucune empathie pour les personnages qui m'ont paru sans profondeur. La sublime beauté d'Eléa, qui ravage le coeur du docteur Simon au journal débordant de mièvrerie, m'a laissée de marbre. Le monde merveilleux d'Eléa et Païkan ne m'a pas fait rêver, leurs ébats, imagés de façon ridicule, m'ont fait sourire. En bref, Barjavel n'a pas su éviter l'écueil de la niaiserie.

Ce roman s'inspire de la légende de Tristan et Iseult, de la Belle au bois dormant, ainsi que du mythe des civilisations disparues plus évoluées que la nôtre, thèmes universels que tout auteur peut décliner à sa guise sans que quiconque songe à lui chercher des poux dans la tête, mais aussi, bien regrettablement, d'un roman peu connu, La sphère d'or de l'australien Erle Cox. Il n'est qu'à lire le résumé de ce roman de 1919 pour que les similitudes nous sautent aux yeux. Le mot plagiat a été prononcé, sans que l'on sache d'ailleurs si l'initiative de cet emprunt vient de Cayatte ou de Barjavel. D'autres parlent de coïncidence.

Sans même tenir compte de cette malheureuse coïncidence, ce roman au fort potentiel n'a pas tenu ses promesses. Trop de mièvrerie, de maladresses, la réécriture de l'histoire de l'humanité étant un genre périlleux, ont parasité le récit et affaibli le message pacifiste. Dommage, il y avait là un sujet en or. Voilà : une pépite dans une enveloppe de médiocrité.
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J'avais adoré «Une Rose au Paradis», je me suis donc laissée tenter par «La Nuit des Temps» qu'on m'avait vivement conseillé.
Un petit peu déçue, j'attendais peut-être trop de ce livre, en tout cas je l'ai moins aimé que le précédent et je l'ai lu au ralenti.
Trop de longueurs, de passages qui m'ont ennuyée, des descriptions parfois un peu confuses et j'avais du mal à bien visualiser, à imaginer, et l'histoire d'Éléa et Paikan n'a malheureusement pas réussi à me faire rêver (je suis pourtant une grande romantique, ça aurait pu me plaire).
La fin m'a émue en revanche, je ne m'attendais pas à ce que ça se termine ainsi...
Contente quoi qu'il en soit d'avoir découvert ce livre dont mon mari me parlait tant (c'est un de ses livres préférés), cela nous a permis d'en discuter ensemble, d'échanger des avis, des idées, et d'échafauder diverses théories :)
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Cette histoire, je l'ai aimé pourtant elle est assez controversée. Soit on aime, soit on aime pas, mais si y'a une chose qui est certaine sur ce bouquin c'est que personne n'en pense la même chose : tous les avis sont très différents et c'est donc véritablement enrichissant de parler de ce livre.

Barjavel, je l'ai connu pour la première fois en 3e, pour le cours de français, on avait une lecture au choix : moi j'avais choisi Les Chroniques Martiennes de Bradbury et tous les autres Ravage de Barjavel (je n'aimais déjà pas faire comme les autres...). du coup, il a fallu que je le lise, et j'avais adoré.
C'est donc en toute confiance que j'ai ouverts La Nuit des Temps, et si je dois bien dire quelque chose, c'est bien que je n'ai pas du tout été déçue. Un vrai bonheur !

Bref, l'histoire est étrange, vraiment très étrange, mais finalement tellement humaine. Comment aurait-on réagit en ce retrouvant face à des être humains, pas vraiment mort, mais vieux de plus de 900 000 ans ? Fatalement, on se tourne vers les sciences pour mieux comprendre ces gens et comment ils ont pu survivre... Les recherches scientifiques ont vraiment un très grand rôle dans ce livre et c'est ce qui le rend aussi crédible.

Cela dit, c'est un livre profondément masculin, il y a peu de place pour les femmes dans ce livre, comme dans beaucoup de la science fiction, pourtant ici, l'un des personnages central est une jeune femme et tout tourne autour d'elle... du coup, je n'ai pas non plus apprécié la position qu'elle a : je ne l'ai pas trouvée "saine", le fait qu'elle soit sur un piédestal m'a souvent mise mal à l'aise.

De plus, au fond, ce livre est juste une histoire d'amour, de catastrophe et d'aventure. L'amour entre deux êtres est vraiment ce qui gouverne ce livre et c'est ce qui le rend universel. C'est logiquement le sujet qui parle à tous le monde... et ça marche ! (ou presque !)

Mon jugement de ce livre est globalement positif à 95%. Je l'aurais préféré moins masculin, mais bon, c'est aussi le côté très scientifique et les pieds sur terre de ce livre qui le veut comme ça.
Vous n'avez aucune bonne raison pour ne pas lire La Nuit des Temps de René Barjavel.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Un roman d'une époque, c'est ma façon de dire que l'histoire à mal vieillie.
Je ne veux en aucun cas réécrire l'histoire mais on observe tout au long du roman une misogynie, assez classique de Barjavel, avec une légère touche de racisme.
Je pense que si j'avais lu ce roman dans un autre contexte, dans ma jeunesse par exemple, je me serais concentré sur l'histoire pure de science fiction et la critique de la nature humaine. Mais là, je suis passé a côté de cette morale...
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Le début du roman est très intéressant, et même captivant. L'écriture de René Barjavel est incontestablement fluide et agréable.
Mais.
C'est très daté, et la technologie utilisée est tellement dépassée (la nôtre bien entendu ...).
L'intrigue se perd dans l'histoire d'amour, et des descriptions longues et inutiles. Les travers des deux sociétés (la nôtre et "l'autre") sont caricaturés.
J'ai lu la fin en diagonale, juste pour savoir. Mais vraiment sans y trouver un réel intérêt.
Pour autant, la traductrice est vraiment, vraiment top et j'aimerais bien en disposer .... ;-)

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