Citations sur Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité (119)
Si l'on prend le seul exemple de ces réfugiés climatiques, que l'on évalue à environ 200 à 500 millions (peut-être plus) dans une trentaine d'années, il n'est pas difficile de cerner I'ampleur du problème : cette situation engendrera sans nul doute des guerres et des conflits majeurs à l'échelle planétaire. L'histoire ne laisse guère entrevoir d'autres possibles. Selon les Nations unies, la sécheresse en Afghanistan a forcé plus de personnes à quitter leurs lieux de vie que les violences, en 2018.
Les derniers calculs en date, émanant de climatologues français, laissent entendre que si rien ne change, l'élévation de température à la fin du siècle atteindrait plutôt +7 degrés.
Que ce soit au niveau des espèces ou à l'échelle des individus, la vie sur Terre est donc en péril. Les humains représentent 0,01 % des créatures vivantes, mais ont causé 83 % des pertes animales depuis les débuts de la civilisation. Une situation génocidaire d'une ampleur sans précédent. Qui, de plus, commence à profondément nuire aux humains eux-mêmes.
Nous faisons face à une situation sans précédent. L'avenir est en danger. Aucune espèce vivante ne s'était encore comportée comme les humains dans toute l'histoire de la Terre. La possibilité d'un futur fait maintenant question pour nous. L'enjeu est immense et multiple : il concerne tous les vivants et doit être pensé suivant le double prisme de l'espèce et de l'individu.
Les lobbies du pétrole et les grands groupes financiers sont structurellement orthogonaux à la vie en elle-même
inventer une grammaire qui ne ferme pas toute épiphanie révolutionnaire avant même son éclosion
Le mythique s'articule au symbolique et au praxique, irrigué de scientifique et de politique
Il suffit qu'il (le récit) commence et s'achève dans la continuité communielle des vivants que nous avons perdue
Hic et nunc. Dans une sorte de paralogie du clinamen
Le scandale n'est pas qu'écologique: il est immiscé jusque dans la très signifiante taxinomie de nos indignations
La fin du monde (...) ressemble ici à une sorte d'immense éjaculation nihiliste
... l'émergence de connivences subreptices est une épiphanie de réjouissance
En grec ancien, deux mots peuvent être utilisés pour désigner la vie : bios et zoé. Le premier se réfère essentiellement au mode de vie commun à un groupe. Le second correspond à la vie en elle même. Sans doute faut-il aujourd'hui inventer une véritable "Zoéthique" : une pensée de la vie pour elle même, sans l'asujettir à une attente ou une valeur supérieure.
L’amour n’est pas qu’un ressenti, il est une exigence. Il impose une réinvention constante de ce qui se donnait pour acquis. Il requiert un « vers l’autre » qui excède la logique de la gestion. Il est toujours, nécessairement, profondément révolutionnaire. Peut-être ne s’agit-il que d’apprendre – enfin – à aimer.
En interdisant à un homme de conduire en état d'ébriété, on restreint sa liberté de l'instant, mais on lui ouvre la possibilité d'un futur. Il est temps de nous empêcher de piloter le monde en état d'ébriété écologique.
Il faut un récit, une histoire et une iconographie de la révolution écologique. Il faut qu'elle soit un désir et pas une triste contrainte. Si elle est ressentie comme une thérapeutique face à la - bien réelle - pathologie qui touche notre monde, le combat est perdu d'avance.
Que ce soit au niveau des espèces ou à l'échelle des individus, la vie sur terre est donc en péril. Les humains représentent 0,01% des espèces vivantes, mais ont causé 83% des pertes animales depuis les débuts de la civilisation. Une situation génocidaire d'une ampleur sans précédent. Qui, de plus, commence à profondément nuire aux humains eux-mêmes.