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3,9

sur 1419 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
ne écriture pleine d'une ironie typiquement anglaise, et un personnage de Peter Pan qui peut surprendre pour qui ne connaitrait celui-ci que via le portrait qu'en fait Disney... Ce roman mérite d'être lu ! Roman intemporel.Un bonheur à lire et à relire pour l'enfant qui sommeille en chacun de nous !
On retrouve avec bonheur Peter, les enfants Darling, les enfants perdus, Crochet et ses pirates !
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J'ai aimé le personnage de Mr Darling ,qui est fier au début mais le départ des enfants le rend humble.J'ai aussi aimé que chaque enfant ai son île imaginaire ,et que les enfants d'une même famille ai des ressemblance entre leurs îles.
J'ai aimé que,pour voler, il faut avoir des pensées heureuses.
Je n'ai pas aimé qu'à chaque fois qu'un personnage meure, les autres l'oublient.Je n'ai pas aimé que les enfants oublient leurs parents
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Un de mes contes préféré, sous toutes les formes. En plus j'ai adoré découvrir comment l'auteur l'avait écrit.
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Les personnages de Peter et Wendy sont très bien développés. Leur relation est vraiment intéressante, parfois un peu ambiguë. Les parents Darling sont intéressants, car ils sont aux antipodes l'un de l'autre. Nana, la nurse, est attachante, elle est assez drôle et est une meilleure parente que les humains. le capitaine Crochet est bien plus sinistre dans cette première version, plus machiavélique aussi, on a du mal à imaginer que ce sont des enfants qui lui font face sans peur.
En fait, l'histoire n'a presque rien à voir avec le dessin animé de Disney qui est édulcoré par rapport au livre, surtout au niveau de la violence. Peter agit comme un enfant dénué de coeur dans le livre, il se moque de ce qui peut arriver aux autres et est égoïste. Mais cela permet de réfléchir sur sa condition d'enfant sans parents, sans autorité et sans référent. Cela permet aussi de voir quelle part joue l'éducation dans le développement de l'enfant. le caractère de Peter, qui est plutôt malsain, est ce qui tient le plus en haleine au cours de la lecture, car le lecteur s'interroge sur ses réactions prochaines, notamment après la décision de Wendy de quitter l'île.
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Comme tout le monde, je connaissais déjà les grandes lignes de ce classique jeunesse, mais ce n'est qu'en lisant la version originale que j'ai réellement compris qui est Peter Pan. Il incarne bel et bien l'enfance : l'imagination, la liberté, le plaisir, mais aussi l'égoïsme, l'inconséquence et l'immaturité morale.

Plus qu'un beau conte, ce récit use de psychologie pour faire comprendre aux jeunes lecteurs que quitter le monde de l'enfance est un mal pour un bien. Car, si on aime le Pays Imaginaire, on ne peut pas vraiment en dire autant de son héros...
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Je ne peux pas trop en dire, mais si cette jolie histoire vous a toujours fait un petit quelque chose, je vous conseille de vous l'approprier par l'écrit. C'était une lecture que je ne regrette pas, et qui me pousse à réfléchir plus loin que l'histoire à laquelle j'étais habituée. Qui plus est, cette lecture me rappelle que, peu importe à quel point on grandit, il faut toujours garder une petite place pour l'imaginaire dans sa vie – sans imaginaire, jamais nous ne pourrons voler !
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Je connaissais le Peter Pan de Disney, mais j'ai voulu me pencher sur la vraie histoire ! Celle qui a inspiré Disney. Et comme souvent, j'ai découvert un univers très différent. Plus violent. La jalousie de la fée Clochette par exemple...

Un bon moment de lecture !
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Je me suis aperçue il y a pas très longtemps que j'avais vu :

a) le dessin animé de Disney, une fois;
b) 'Hook' des dizaines & des dizaines de fois, quand j'étais petite;
c) & même l'espèce de remake de 2003 ou 2004, quelque chose comme ça?, avec un flot que je gardais.

-- mais que j'avais jamais lu le vrai de vrai Peter Pan. D'où cette lecture.

Tout le monde connaît l'histoire & j'imagine qu'il y a pas grand-chose à rajouter là-dessus, sauf, je sais pas, pour toutes les choses qui m'ont surprises --

À quel point Peter Pan est CRUEL!, de un. & arrogant & égoïste. Il a pas de mémoire & il vole des enfants. (C'est un personnage vraiment effrayant, au fond, vraiment troublant.)

À quel point cette histoire est violente! (Mais c'est comme pour tous les contes pour enfants, non? On les relit une fois adultes & on se dit seigneur, TANT DE VIOLENCE.) Les personnages passent leur temps à s'entretuer joyeusement. Littéralement.

À quel point la seule ambition de Wendy semble être de repriser des vêtements & de faire le ménage, éternellement, JOUR APRÈS JOUR.

Ça reste une histoire un tout petit peu moralisatrice, drôle & exubérante la plupart du temps. Douce là où il faut, & triste si on y pense trop.
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« le second à droite et tout droit jusqu'au matin ! »
Une adresse improbable, une invitation impossible à refuser, une formule magique qui résonne dans le coeur de bien des enfants ; même de ceux qui sont devenus très grands enfants, pour peu qu'ils n'aient pas oublié. Un secret et une révélation tous à la fois, quelque chose qui nous ouvre les yeux sur une réalité plus vaste mais que l'on doit garder pour soi comme un trésor. Une promesse, fragile de tous les espoirs et de tous les rêves qu'elle porte. C'est le moment où tout peut basculer, le moment où les fenêtres plus que les portes s'ouvrent vers un autre horizon, plein de dangers et d'aventures – l'un n'allant pas sans l'autre. Un voyage, donc, vers l'Imaginaire. Et alors quel meilleur guide pour nous y mener, alors, qu'un enfant ?

Enfant divin, enfant intérieur, enfant éternel. Peter, dans toute sa splendeur. « Joyeux, innocent et sans coeur », sans notion de bien ou de mal, tout en se montrant à l'occasion d'une naïveté touchante. Rejetant avec force le monde des adultes, ses obligations écrasantes, sa normalité destructrice. Tout entier dédié au jeu, au point parfois de ne plus vraiment réussir à le distinguer de la réalité. Une image que l'on reconnaît tous, pour y avoir correspondu un jour ou l'autre. Une réminiscence infime, mais tenace. Comme un mouvement infime que l'on n'aperçoit que du coin des yeux, vol d'une robe dans un souffle d'été ou soupir d'une ombre. Comme un écho d'une mélodie fredonner un millier de fois et que l'on a au bord des lèvres, au bord de l'âme. Avec un chagrin indicible qui prend à la gorge à ce souvenir refoulé, perdu, non-né. Parce que, nécessairement, les choses ont changé et nous avons grandi, sans que l'on ne sache jamais si elles ont changé parce que nous avons grandi ou si nous avons grandi parce qu'elles ont changé. Et la douleur est d'autant plus grande que l'existence de Peter Pan est là pour nous rappeler ce qui a été et ce que nous ne pourrons jamais plus être, quel que soit notre désir. Peter, dont le destin est, de toute éternité, d'être cette figure puérile. Un sort bien triste aussi, en réalité. Sa condition impose l'immuabilité, requiert la pérennité, nécessite la continuité. Et ce, d'une manière tragique.

Avec toutes les péripéties qu'il vit et qui le caractérisent, il devrait pourtant y avoir des épreuves particulièrement marquantes, qu'elles soient exaltations triomphantes ou amers revers. Des expériences marquées dans le temps qui devraient finir par avoir un impact, un poids, une importance suffisante pour qu'il ne parvienne plus à s'envoler à nouveau, malgré la poussière de fée. Parce qu'il n'y aurait plus suffisamment de pensées heureuses, plus de joies assez fortes. Parce que les souvenirs et les sentiments seraient trop lourds à porter. Parce que les événements, à force de répétition, perdraient de leur beauté et de leur magie, ne laissant sur la langue que le goût de cendres de la banalité.
Pour rester entier et inaliénable au sein même de l'évolution, il y a un prix à payer. Un prix perpétuel pour être à jamais ce qu'il est. Sa mémoire. La solution est l'oubli. Elle est son chemin vers l'Eternité. Sans souvenir, tout reste une (re)découverte permanente. Tout est aventure fabuleuse. Ni fracture, ni rupture. Ni avant, ni après ; ni passé, ni futur. Il n'y a rien pour comparer, rien pour tirer vers l'arrière, rien à regretter avec mélancolie. Ennemis comme alliés. Êtres abhorrés comme personnes chéries. Capitaine Crochet, Clochette, Wendy : tout disparaît avec le Temps et même lui, pourtant maître (de jeu) incontesté, n'y peut rien.
Seul demeure Peter.
Seul, demeure Peter.

Des nouveaux cycles, encore et encore. Mais un seul et même schéma, à quelques détails près. Inlassable ouroboros, toujours affamé de lui-même. Les mêmes aventures, mille fois. Mais sur un autre coin du Pays Imaginaire. Avec d'autres enfants perdus. Avec d'autres adversaires : bêtes sauvages, indiens, pirates… Un semblant d'infini dans les possibilités. Un bonheur factice, cage dorée. Une illusion réconfortante pour ne pas avoir à penser à ce qui est désagréable. Comment faire autrement quand on est l'unique entité à rester fidèle à elle-même ? Car même le Pays Imaginaire est un espace en changement constant, en mouvement continuel. Il se métamorphose selon les rêves des enfants et ne s'anime en réalité que lorsque Peter est présent physiquement : il est d'une ironie cruelle que ce soit cet enfant figé qui transforme le monde. le temps y est ainsi une notion abstraite aux mesures floues, faute de pouvoir laisser des traces dans le monde et dans les esprits. Grains de sables sur les plages de cette île perdue que la mer sans cesse vient bouleverser. Kairos règne ; il est un présent sans fin, constellés d'opportunités à saisir. Figé à sa manière, insaisissable, absurde. Renouvelé à chaque fois, nuages paresseux dans le ciel : semblables, mais jamais identiques.

L'amnésie est le salut de Peter. Sa sauvegarde et sa malédiction. le fardeau qui lui permet de voler. Une fuite en avant, ou plutôt une fuite en arrière. Une nécessité. Il ne faut rien, pour ne pas encourir le réveil d'émotions trop puissantes, de sentiments qu'il ne saurait affronter – la nostalgie des choses aimées et perdues, le regret de ce qui aurait pu être et que l'on n'a pas connu, la douleur des abandons inéluctables. Oublier sa mère qui ne pouvait plus l'attendre à côté de son berceau vide. Oublier les enfants qui le trahissent et qui grandissent. Oublier que les gens qu'il aime partent sans se retourner. Oublier, oui, combien il a mal.
L'omission, pour rester centré sur lui-même, seul axe fixe qu'il connaisse, permanence dont il est la cause et la conséquence tout à la fois. le vide, pour ne pas dépendre des autres pour se développer, et donc ne pas se développer, rester toujours au même point. L'absence, pour déclarer son existence autosuffisante, en ayant pourtant soif de reconnaissance et d'admiration.

L'histoire, en somme, est assez simple. C'est pour cette raison qu'elle est apte à toucher de la façon la plus bouleversante qui soit, flèche décochée sous le mauvais conseil d'une fée qui ne manque pas d'atteindre sa cible. Parce que, par un de ses fragments ou un autre, c'est un peu notre histoire qu'une bouche étrangère conte. L'histoire des désirs fous qui nous hantent.
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~Attention, spoilers~Je n'avais lu Peter Pan qu'une seule fois et au collège... donc ça remonte à il y a bien longtemps x)Je savais que le livre était très différent de la version Disney (lol comme d'habitude) mais je pensais que la version de 2003 (que je connais par coeur) était assez proche du bouquin. Alors effectivement, c'est un peu plus proche mais ils ont quand même pris des libertés scénaristiques (qui sont d'ailleurs assez sympas !)Bref. le livre.Encore une fois, j'ai trouvé le personnage de Peter juste... ouf ? Ce qui est intéressant, c'est que, quand on nous parle de Peter Pan, on a cette vision positive du personnage, cette nostalgie pour l'enfance et l'insouciance (merci, Disney). Mais le personnage de JM Barrie n'est pas aussi positif. Comme il le dit, cet enfant est sans coeur ! C'est l'enfance et l'innocence poussées à l'extrême. Deux choses qui me choquent le plus dans ce personnage : sa mémoire totalement défaillante et sa soif de sang. A la fin, c'est quand même touchant de voir Peter admettre qu'il aime Wendy. Mais il a quand même tenté de fermer la fenêtre pour lui faire croire que sa mère ne voulait plus d'elle !!! Et cette manie de "faire semblant" également poussée à l'extrême ! Il laisse les enfants quasi affamés quand même :'DConcernant les autres personnages, j'ai beaucoup aimé Mr et Mrs Darling. J'aime l'évolution du premier. le fait qu'il se sente atrocement coupable et qu'il décide de rester dans la niche, en guise de punition pour avoir attacher Nana le soir où les enfants ont disparu. Mrs Darling est un doux personnage que j'affectionne beaucoup, ainsi que Nana :)Le fameux Capitaine Crochet est tellement plus intéressant que celui de Disney ! J'aime sa petite obsession avec le savoir vivre, le fait que l'aplomb de Peter soit ce qu'il déteste le plus. Et pour finir, le narrateur !!! Je suis une grande fan des narrateurs qui apportent un plus à l'histoire et celui-ci est vraiment sympa. Sauf quand il s'en prend à Mrs Darling, là, c'était pas cool... en mode "non mais les mères, elles aiment tellement leurs enfants, c'est leur faute hein" wtf dude xDPour conclure, ce que j'aime dans Peter Pan, ce sont les petits détails, ces idées de JM Barrie qui sont juste magiques, comme le premier rire d'un bébé crée une fée, le baiser au coin des lèvres de Mrs Darling que Peter est le seul à avoir pu obtenir, le baiser et le dé à coudre :)Enfin bref. Tout ça pour dire que j'ai pris plaisir à relire ce livre. J'avais un peu peur de ne pas l'apprécier autant que la 1e fois que je l'ai lu. Mais heureusement, il fait partie des livres de ma jeunesse que j'ai pu relire en découvrant de nouvelles dimensions et en l'appréciant encore plus !
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