Peter Pan

Très joli livre pour enfants et adultes.
"Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux et chaque morceau devint une fée".
"Je t'apprendrai à sauter sur le dos du vent et, ensuite, on s'en va loin !"
Au début le livre nous emporte dans un tourbillon d'enchantement, tout se veut fantastique et féerique, ça accroche. (pour n'importe quelle personne qui aime rêver) Et puis petit à petit, le livre se veut réel, il parle de choses sérieuses : les enfants perdus abandonnés par leur maman, Peter Pan qui souffre du manque de sa maman, la relation assez forte entre Wendy et Peter Pan. Tout cela pour nous emmener vers des conclusions d'adultes.
C'est la première fois que je pleure en lisant un roman car je trouve la fin vraiment émouvante .

Dans toutes mes lectures, j'ai rârement eu envie de tabasser les protagonistes autant que dans ce livre. Chacun!, car il n'y en a vraiment pas un seul pour rattraper les autres.
Crochet et Smee sont ignobles et grotesques, mais à la limite, on pourrait encore dire que ça fait partie de leur boulot de "méchant". Mais même les enfants sont détestables, les parents, le chien, la fée, les sirènes, les indiens... tous! Tous sont plus nauséabonds, vils et abjectes les uns que les autres. Avec à leur tête, sa magesté Peter Pan, roi des égoïstes, des égo-centriques, souverain suprême du royaume d'absurdie, au sommet de sa montagne de médiocrité et de cruauté.

Inutile de s'atarder sur le rôle et les répliques des protagonistes féminins dans ce livre, et indirectement sur le regard porté sur la femme en 1911 au Royaume Uni : c'est juste à vomir.

C'est là également qu'on se rend compte de la couche de guimauve que Disney a rajouté sur cette histoire pour en faire un dessin animé "grand public". Par contre, j'en apprécie davantage le film "Hook" qui a su finalement être beaucoup plus fidèle à l'atmosphère du livre que le Disney, tout en racontant une histoire différente.

Je mets néanmoins deux étoiles pour l'intérêt psychanalytique de la méta-lecture de ce livre. Je suppose donc que mon irritation depuis la première page jusqu'à la dernière n'est pas le fait du hasard : si cette lecture vient titiller les cordes de ma sensibilité intérieure, c'est probablement car j'avais des choses à en apprendre.
C'est choses faite, j'espère. Bon débarras!

Petite déception à la lecture de l'histoire originelle. Tout a été dit dans les dessins animés et films qui en sont tirés. Dommage, l'histoire a été trop bien exploitée par la suite ce qui rend la lecture du livre presque inutile. https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/12/19/peter-pan-j-m-barrie-un-peu-de-magie-avant-noel/
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Peter Pan est un des livres les plus célèbres de la littérature, et pourtant, c'est un des plus méconnus.

Classer ce chef-d'oeuvre dans les rayons de la littérature enfantine ? Quelle drôle d'idée… et quelle erreur ! C'est un contresens total, car Barrie, en écrivant ce conte, ne s'adressait pas aux enfants, mais à leurs parents !

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Il faut d'abord re-situer ce roman dans le temps: il a été écrit au tout début du XXème siècle et était destiné aux enfants. On a donc des morales que j'ai eu du mal à comprendre et je me suis sentie à des années lumières de l'univers! J'ai été un peu dure avec la note et je ne juge absolument pas les qualités littéraires de l'oeuvre, mais je n'ai juste pas été sensible au récit et aux personnages.

Je pense que tout le monde connait l'histoire de Peter Pan, l'histoire de ce garçon qui ne veut pas grandir. L'histoire est raconté par l'auteur directement qui s'adresse aux lecteurs comme s'il nous racontait une histoire à voix haute. Il n'hésite pas à interpeller le lecteur même si je ne me suis pas sentie concernée.

J'ai été très étonnée par le personnage de Peter Pan. Peter est l'image même du petit garçon capricieux et centré sur lui-même – le genre d'enfant à qui on aurait envie de donner des baffes. Comme un enfant, il a une mémoire immédiate mais très mauvaise sur le long terme et il recherche l'affection d'une mère. Peter est entouré de personnages féminins qui sont clairement toutes amoureuses de lui – que ça soit Wendy, Lily la tigresse ou encore Tinker Bell. Pourtant, il est loin de tous ces sentiments et son coeur d'enfant ne connait absolument pas l'amour.

Le récit est plutôt sombre, ce qui m'a vraiment surprise. Si Peter kidnappe – disons le franchement, c'est un kidnapping – Wendy et ses frères, c'est parce qu'il veut donner une mère aux garçons perdus. Donc Wendy devient leur mère en espérant que Peter joue le rôle du père. Il y a un côté malsain à ce que même ses frères finissent par oublier qu'elle n'est pas leur vraie mère. de plus, les enfants n'hésitent absolument pas à tuer et surtout à y prendre du plaisir. Alors oui, ils se battent contre les pirates, mais est-ce une raison pour prendre du plaisir à les massacrer? Je ne parle même pas de Tinker Bell qui dès les premières pages essaye de faire tuer Wendy car elle est jalouse.

Ce roman m'a laissé perplexe par les thèmes abordés et les idées véhiculées. Il y a sûrement quelque chose qui m'a échappé mais je n'ai pas du tout été sensible à cet univers et ses personnages. Ça m'a également fait mal au coeur que Wendy et ses frères ne pensent absolument pas à leur famille et restent avec Peter Pan aussi longtemps.

C'est donc un livre qui m'a laissé un arrière-goût mitigé, on est loin – d'après moi – d'une histoire pour enfants, ça manque cruellement de légèreté. Je suis tout de même contente de l'avoir lu pour avoir ma propre opinion et je le conseillerais à ceux qui seraient curieux de découvrir cet univers et ces personnages étonnants.
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Un très grand format et un texte proche de la version originale permettent de se rendre compte de toute la majestuosité de cette histoire intemporelle.

J'ai été séduite par les grandes illustrations de Quentin Gréban qui sur ce format donne à voir l'étendu de son talent. Avec des tons pastels, et des dégradés somptueux, il donne une vision beaucoup plus adulte que celle de Ilya Green. Il rappelle quel récit d'aventure est Peter Pan et combien les enfants du monde entier l'on éclusé. Ce livre revêt un aspect vieilli, subjuguant, presque hors du temps.

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Peter Pan de J.M. Barrie est un conte que je voulais découvrir depuis un bon moment et pendant toute ma lecture, j'ai passé un bon moment à découvrir le Pays Imaginaire même si je ne savais pas dit si j'aimais Peter Pan ou non, c'est un personnage très complexe !

Ce tout petit livre de deux cent pages m'a donné du fil à retordre ! J'avais décidé de lire ce conte dans sa version originale et j'ai eu un peu de mal avec l'anglais au début mais ça a été mieux après, d'autant que l'histoire est déjà connue et que j'avais vu le film « Peter Pan » de 2003 qui est une très bonne adaptation du conte de Barrie. J'ai eu un peu de mal au début avec la présentation de la famille Darling, il fallait juste que je m'habitue un peu à la façon d'écrire de l'auteur.

Peter est un personnage très complexe, bien loin du personnage de Disney. C'est un enfant naïf, insouciant, égoïste, buté comme le sont tous les enfants à un certain âge. Peter Pan ne veut pas grandir, il veut rester comme cela pour toujours. Wendy quant à elle est le contraire, elle assume son rôle de maman pour les enfants perdus qui lui en font voir de toutes les couleurs. Wendy ne se rebelle pas beaucoup, c'est un peu dommage mais c'est dû à l'époque.

A la toute fin du conte, j'ai eu un grand pincement au coeur ! Wendy est devenue une femme et finit par ne plus être certaine de l'existence de Peter, j'ai eu l'impression de perdre mon âme d'enfant une nouvelle fois… J.M. Barrie aborde des sujets plus sensibles qu'une simple histoire pour enfant, il y a la peur de grandir, la peur de la mort, la découverte des sentiments, etc.

Concernant le Pays Imaginaire, c'était magique. J'avais vraiment l'impression d'y être, l'impression de retomber en enfance. J'ai également beaucoup aimé les commentaires de J.M. Barrie tout au long du récit, ça donnait un rythme très appréciable à l'histoire. le fait d'en apprendre plus sur Hook par rapport à sa personnalité, sur les enfants perdus et les pirates, leurs noms par exemple, était assez sympa.

Bref, Peter Pan de J.M. Barrie est un conte que j'ai bien aimé malgré un début un peu difficile et même si je ne m'en suis rendue compte qu'à la fin. J'ai eu un pincement au coeur en quittant les personnages et le Pays Imaginaire. J'ai hâte de découvrir plus de réécritures sur cette histoire !
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Vous avez envie de lire quelque chose de vraiment différent ?
Alors plongez-vous dans le texte original de JM Barrie pour redécouvrir les aventures de Peter Pan. Un voyage bondissant et rafraîchissant qui nécessite une petite préparation préalable.

Commencez par oublier tout votre référentiel d'adulte, ouvrez grand votre esprit aux champs de tous les possibles et acceptez que faire et faire-semblant ne présente pas la moindre différence.
Vous êtes presque prêt : posez vos paumes dans la poussière de fée, levez le bout du nez, laissez tomber les épaules... et GO !
Envolez-vous vers l'île du jamais, au-dessus du lagon des sirènes, visitez la maison souterraine des garçons perdus et marchez sur la trace des peaux-rouges.

Un univers cocasse et surprenant qui, au-delà du conte, est une belle étude du caractère humain, dans tout ce qu'il a de prévisible, de contradictoire et d'étonnant parfois. On y retrouve les figures sociales majeures (la Mère, le Père etc...) sous un angle quasi philosophique.

Une jolie parenthèse pour tout ceux qui, en ces temps de fêtes, ont encore envie de croire au Père Noël.

Je suis assez mitigée pour cette lecture : l'histoire pourrait permettre de rêver et de s'évader mais, même si je l'ai ressenti à la lecture, c'est écrit trop bizarrement pour moi. Je trouve que l'auteur part un peu dans tous les sens et passe parfois d'un évènement à l'autre sans transition. Donc, à chaque fois que je commençais à m'envoler, je retombais brutalement par terre à cause d'une des façons de faire de l'auteur.



Pourtant, j'ai doré le style. C'est assez bizarre mais ce qui m'a empêchée de me plonger dans l'histoire m'a aussi beaucoup amusée. L'auteur fait des remarques sur les évènements et les comportements, des digressions, etc. Et c'était vraiment sympa. Bref, ça part parfois dans tous les sens et c'est parfaitement en accord avec le côté loufoque du pays imaginaire. Et en ça, c'est vraiment excellent.



En ce qui concerne les personnages, je trouve que beaucoup sont laissés de côté et c'est bien dommage car ils ont l'air très intéressants : Lys Tigré, Clochette, les enfants perdus, John, Michael, certains pirates,… En fait, on se concentre surtout sur Peter, Wendy et Crochet. J'ai beaucoup aimé Wendy qui, même quand elle pourrait être exaspérante, ne fait que reproduire ce qu'elle a appris. On lui pardonne donc tous les ordres qu'elle peut donner car elle est une vraie mère pour les enfants perdus. Peter est insupportable, il n'y a pas d'autres mots. Seule la fin rattrape un peu tout le reste mais j'ai eu envie de lui coller des baffes du début à la fin. Pour Crochet, j'hésite, je l'aime et je le déteste à la fois. Je ne saurais pas me prononcer sur ce personnage.



La fin est belle et bizarrement réaliste par rapport au reste. Et assez triste. C'est là qu'on se rend compte de ce qu'est l'enfance et de ce que ça représente. On regretterait presque cette époque de notre vie.

L'histoire de la naissance de Peter Pan dans les jardins de Kensington. Il est l'ami des fées et des oiseaux. Mme Darling et son mari Georges sont les parents de Michael, John et de Wendy et leur nurse est la chienne Nana. Peter Pan est un conte remplit de féerie , Tinn- Tamm (Clochette chez Disney - Timkerbell dans la version originale) l'amie fée de Peter, la rivale de Wendy. Il est l'opposé de Wendy qui elle veut grandir à tout pris. Elle désir reproduire le schéma de sa propre mère. Il n'a pas envie d'être adulte, il veut et c'est plus fort que lui être un homme insouciant quoiqu'il arrive. Il déteste les mères, il les hait, Mrs Darling qui désire l'adopter pour qu'il grandisse mais lui ne le désir absolument pas, il n'en est pas question. La référence à Peter Pan (le syndrome) est présente chez les hommes immatures qui ne veulent pas prendre de responsabilité. Mr Darling par exemple, banquier raté, un homme puéril, il n'apprécie pas sa place social, elle ne lui convient pas. C'est un homme irresponsable contrairement à Nana la chienne, alors il prend la place de Nana dans la niche. Il est rien sans sa femme, sans elle, il est perdu. Mais Peter Pan est aussi l'enfant qui ne peut pas grandir, car il n'est pas né , il est mort et il accompagne les enfants morts. C'est un être imaginaire, c'est notre ombre, une part de notre enfance enfouie. Puis un être qui vole n'est pas réel . L'expression avoir des ailes c'est se sentir léger et s'envoler c'est prendre son indépendance son envole dans la vie réelle. Pour en revenir à Peter Pan c'est un être irréel qui sort de l'imaginaire de son créateur tout comme dans la culture italienne Pinocchio. Peter Pan va entraîner les enfants vers le Pays de Nulle Part, en route pour l'aventure et la rencontre avec le capitaine Crochet et la rencontre des pirates. La notion du temps tient sa place aussi, quelle idée de génie celle du crocodile ennemi du capitaine Crochet qui a avalé le réveil donc il fait tic-tac. J'adore Wendy, c'est la petite maman, elle joue à être la maman des enfants. J'aime sa sensibilité."L'histoire de Wendy" est un chapitre qui m'a fait sourire, car dans le cadre de me mon travail quand je lis un album aux enfants et j'ai du mal à obtenir le silence avant de commencer ma lecture. Et Wendy aussi, elle
demande le silence pour commencer à raconter une histoire. Une grande place est donnée à la maternité, au personnage de la mère, du baiser le rituel du soir. Dans le roman, tient sa place cette image très belle de l'ouverture de la fenêtre pour que Peter Pan puisse se glisser dans la nusery le soir. J'ai adoré lire ce conte d'une richesse incroyable difficile de choisir les passages, les plus significatifs. Il y a énormément de choses à dire sur ce conte, c'est difficile d'en faire le tour Lire Peter Pan c'est faire un merveilleux voyage hors temps ! Ce n'est pas tout à fait exact en lisant ce conte, des souvenirs très fort reviennent à la surface, jeux d'enfants, les nombreuses cabanes que j'ai pu construire avec mes cousines et cousins. Les balades enfants et le vent si fort avec cette impression de s'envoler. Mon Neverland à moi durant mon enfance ce fut l'île de Bréhat, souvenir d'enfance magique dans les années soixante-dix, lieu sauvage (l'île nord près du phare, pas de voiture, la nature, les odeurs à l'état brute). L'écriture de James Matthews Barrie est magique très agréable teintée d'humour juste ce qu'il faut , je l'ai lu dans la traduction d'Henri Robillot et les illustrations superbes sont de Jan Ormerod. Elles sont pertinentes et traduises bien selon moi l'univers de Peter Pan.
Barrie comme Lewis Carroll aimait la compagnie des enfants, et être complice avec eux. En tout cas, deux auteurs que l'ont rapproche, Peter Pan et Alice au pays des merveilles, deux magnifiques ouvrages, grand classique dédié à la jeunesse au monde de l'enfance.


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