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Je ne peux pas dire avoir aimé lire ce livre. C'était assez pénible, de par le style d'écriture de l'auteur que j'ai trouvé brouillon (peut être peut-on y trouver un charme, pas moi) et répétitif quant il en vient au vocabulaire du sexe... j'ai pourtant apprécié le chapitre de l'oeil de Granero!
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Livre pornographique où l'auteur, loin de chercher de nous séduire avec les choses de la chair, nous décrit une perversion, dans laquelle sombrent le protagoniste et son amie Simone, selon laquelle ils sont attirés par la saleté, par le macabre. le style est intéressant, les péripéties souvent très crues. Souvent, des parallélismes sont dressés par les personnages. Ce livre a sans doute une portée symbolique assez importante, il faudrait que je le relise pour pouvoir la mieux saisir.
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Publié sous pseudonyme par un Georges Bataille qui n'en avoua jamais la paternité, HISTOIRE DE L'OeIL se présente comme un court roman pornographique écrit à l'envers de 170 fiches de lecture de la Bibliothèque Nationale, où l'auteur était conservateur. Il le rédige en pleine cure psychanalytique et le roman se montre peu soucieux de cohérence, allant d'un tableau à un autre sans souci de progression dramatique ou d'une quelconque caractérisation des personnages. Il s'agit d'une suite de séquences « osées » (où l'érotisme, en tant que tel, est souvent absent) qui décrivent diverses perversions avec une prédominance des watersports et autres golden shower. Bref, les deux « héros », emportés dans leurs dépravations baisent beaucoup et, plus encore, se pissent joyeusement dessus. le narrateur s'associe ainsi à la très délurée Simone avant d'inviter dans leurs orgies la pieuse et virginale Marcelle qui finit par se laisser aller, elle-aussi, à la débauche. Par la suite, Marcelle devient folle, est internée, libérée par notre duo et se pend. Bataille situe la suite du récit en Espagne et démontre sa fascination pour la tauromachie avec des passages étranges, notamment celui où Simone, en assistant à une corrida, s'introduit une couille de taureau. L'histoire se termine par une série de profanation commises dans une église avec un prêtre à qui Simone arrache un oeil qu'elle s'enfonce dans le vagin dans un délire de sperme et d'urine.
Difficile de s'intéresser au récit, des critiques sérieux ont cependant démontré le symbolisme de la plupart des scènes. Soit. Admettons. le dernier chapitre, en effet, explique la manière très psychanalytique dont le roman a été écrit. Cela dit il n'est pas toujours nécessaire de transformer son parcours analytique en bouquin. le tout, finalement, se limite à un catalogue d'audaces et de provocations : viols, inceste, sadisme, urologie, scatologie, tortures, meurtres,…Au-delà de l'aspect rentre-dedans peu à se mettre sous la dent : on frôle souvent la parodie plus ou moins consciente (« et si j'essayais à tout prix de choquer le bourgeois ? ») mais sans le côté rigolo d'un Apollinaire (LES ONZE MILLE VERGES) ou l'extrémisme d'un Sade (LES 120 JOURNEES DE SODOME). Ca intéressera sans doute les amateurs de surréalisme ou de « jeu littéraire » mais la majorité des lecteurs risquent de rester sur la touche. Un comble pour un livre vendu comme érotique…

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Je crois que c'est sans aucun doute la lecture la plus difficile et choquante qu'il m'ait été donné de faire à ce jour. Ce texte déborde d'obscénités en tout genre, paraphilie, urophilie, nécrophilie et j'en passe. Alors que faut-il en tirer ? La question de l'indissociable Eros et Thanatos y est facilement observable. Chaque scène de sexe s'accompagne de la mort et d'une symbolique renvoyant à celle-ci. Mais il y a bien plus... Dans les lignes qui vont suivre, j'ai essayé de relever quelques pistes qui me sont toutes personnelles. Je n'ai pas la prétention d'y comprendre quelques choses, n'y d'en faire une analyse que d'autres ont faite. Et puis, ce texte donne à penser et d'une certaine manière, le penser me rendra peut-être son souvenir moins désagréable et exorcisera les démons qui rôdent au-dessus de cette lecture !

Il me semble pouvoir y déceler quelques éléments qui pourraient être crédibles.
Tout le monde sait que Bataille est le penseur des « limites » et de la transgression. Les codes et les agissements des personnages, qu'ils ne cachent pas et assument au grand jour, forment un monde renversé ou le rapport au sexe dans toute sa bestialité établirait un nouveau rapport à l'existence, et permettrait de développer une forme de transcendance. le texte ne peut se penser qu'en contrepoint du christianisme auquel Bataille adhéra un moment. Christianisme qui se trouve balayé, dépassé. Manière, vous vous en doutez de « tuer Dieu ». Bataille ne tire pas seulement cela de ses lectures de Nietzsche, il élabore un horizon « par delà le bien et le mal », où la volonté de puissance des personnages les transporte dans une expérience existentielle totale.
La violence, le sang, les sécrétions y sont autant de médium indispensables à ces rites nouveaux. On peut y voir une forme de chamanisme dionysiaque et orgiaque. Mais plutôt que d'y atteindre dieu, Ils sont ramenés à un en de-ça terrestre.
Les personnages enfantent d'un autre monde sur les bases cette cruelle sexualité. Cet enfantement se fait dans la joie et l'extase, illustrant cette nouvelle félicité devant la mort, comme une vérité ontologique alternative.

Vous l'avez compris, de cette lecture, on n'en sort pas indemne. Vous êtes prévenus...
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Je n'ai pas réussi lors de cette lecture à dépasser le cru voire l'abject des scènes de sexe. Je suis donc restée à la porte du sens de ce texte sans pouvoir le trouver puissant ou beau
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Quelle déception! Des textes érotiques oui qui potentiellement vous éveillent les sens ou crée un désir voire même une simple émotion, je n ai rien contre. Mais alors ici, pardonnez moi du peu, je n ai trouvé que vulgarité, banalisation d actes qui ne sont pas seulement sexuels mais a la limite (que dis je pour moi ils sont loin de la limite) de la légalité.
Qu un cousin et sa cousine se découvrent des plaisirs plus ou moins tordus et une volonté de transgresser ce qui se pratique au niveau sexuel... déjà bof le lien de parenté mais après tout ça existe alors ne le nions pas; quand la volonté de choquer les parents prend le pas à l idee de plaisir ... je m y perds car ici plus rien d erotique mais il est question de pouvoir ! Et il est toujours question de pouvoir quand on tombe à 2 sur une jeune fille et lui impose des actes sexuels mais non de plaisirs ou de jeux sexuels. On trouve aussi de l humiliation dans ce récit présenté comme autobiographique.
Devant tant de choses qui heurtent mes valeurs profondes, je n ai pu qu abandonner et sans regret.
Je ne saurai donc jamais si ce récit sort d'un imaginaire tordu (je ne parle toujours pas des pratiques sexuelles mais des dérives sur la pouvoir absolu sur l autre) ou si c est vraiment autobiographique.
Je dois avouer qu au final je m en moque.

Une chose est certaine, ce court récit je vais vite l oublier bien que lu que pour 50% mais surtout je ne le mettrai pas à disposition dans une boite à lire ou autre car il faut un lecteur averti et équilibré face à ce texte.
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Insupportable, délibérément, expressément, volontairement insupportable, mais insupportable quand même. Un des rares livres dont j'hésitais à tourner la prochaine page. Mais je les ai tout de même tournées toutes, bien sûr.
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Une histoire à dormir debout qui ne m'a pas intéressé. On nage en plein délire sexuel tout au long des pages. Si l'écriture est d'un très bon niveau, ce qui est écrit est effarant, totalement absurde.
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Excellent moment de débauche.
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Inclassable et totalement décousu.
Mêlant l'urine, le sperme et la mort.
La scène du prêtre reste à mon sens la plus anthologique.
Que dire de ses personnages enfantins ou de Simone la pisseuse...
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