Quatre Soeurs, tome 1 : Enid (BD)

Elles, ce sont les soeurs Verdelaine. Elles s'appellent Charlie, Geneviève, Bettina, Hortense et Enid. Orphelines depuis presque 2 ans, leurs parents étaient décédés dans un accident de voiture, elles vivent seules à la Vill'Hervé, une immense maison, juste avant le bord, juste avant la falaise et la mer. L'aînée gère à peu près tout et prend soin de tout le monde quand Geneviève s'occupe de l'intendance. Bettina, la chipie, passe son temps à se pomponner dans la salle de bains quand Hortense passe le sien dans les livres. Quant à Enid, la petite dernière, un brin casse-cou et curieuse, elle se dit parfois qu'elle aurait aimé n'avoir que deux soeurs. Oui, mais laquelle s'il fallait choisir? Toutes discutent en secret avec les fantômes de leurs parents, sans qu'aucune ne l'ait révélé aux autres. Elles reçoivent souvent la visite de Basile, médecin et amoureux de Charlie, et très rarement un coup de fil de tante Lucrèce, "l'Emmerdeuse", la cotutrice légale de la maisonnée Verdelaine. Cette petite tribu va bientôt voir son quotidien bouleversé par l'arrivée de la jolie Colombe...

Prévue en 4 tomes, chacun mettant en avant l'une des soeurs, cette série, adaptée des romans de Malika Ferdjoukh, nous plonge au coeur de cette famille pétillante et unie. Orphelines depuis presque 2 ans, les 5 soeurs, solidaires, aux caractères à la fois unis et opposés, et parfois encore fragiles, doivent faire face aux aléas de la vie. Dans ce premier volet, l'on fait connaissance avec chacune d'elle et plus particulièrement avec Enid, la benjamine. Sans oublier les seconds rôles tels que tante Lucrèce ou encore Basile, le médecin amoureux de Charlie. Co-scénarisé par l'auteur et Cati Baur, ce premier tome retranscrit parfaitement l'ambiance chaleureuse et tendre du roman ainsi que les liens qui unissent les soeurs. Cette chronique familiale douce-amère est servie par des aquarelles aux couleurs désuètes, apportant ainsi du charme et de l'épaisseur au roman.

Cette adaptation du roman de Malika Ferdjoukh est réussie. L'histoire des soeurs Verdelaine est bien respectée et retranscrite dans ce tome consacré à Enid, avec le mystère et la poésie qui la caractérise. J'ai été moins sensible au graphisme, il m'a fallu du temps pour apprécier le dessin, mais c'est affaire de goût.

C'est sans doute une peu trop “Girly” pour moi, mais je dois reconnaître que cette lecture n'est pas dénuée de charme, un petit charme rétro, qui rappelle les livre de la Bibliothèque Verte, avec la grande villa au bord de mer, le mystère du fantôme, la famille de filles, Fantômette n'est pas très loin. le graphisme conforte dans ce sens, joues roses des filles, trait brut et fin, colorisation aquarellée. de même pour les caractères des filles, espiègles, mais un peu stéréotypées, la coquette, la travailleuse, la responsable, l'amoureuse, la fille trop parfaite, la pimbêche… Et l'intrigue est bien menée, avec du suspense, des sentiments et une pointe d'aventure. Ça se laisse lire avec un certain plaisir.

Les dessins m'ont moyennement plu car je les ai trouvés un peu sombres, un peu brouillons ; pas mauvais, mais ne correspondant pas à l'image que je m'étais faite de la série Les Quatre Soeurs.

Cependant j'ai aimé retrouver les soeurs Verdelaine et la fantaisie de l'histoire crée par Malika Ferdjoukh et j'aurai plaisir à lire les trois autres tomes de la série...

Premier tome d'une série qui en compte quatre, nous suivons le quotidien et les aventures de cinq soeurs (comme le titre ne le dit pas) orphelines dans une grande maison à flanc de falaise.
C'est tendre, c'est tout mignon avec des personnages bien cadrés dans des schémas hyper classiques (et quasi interchangeables avec d'autres issus d'une tonne de livres du même acabit) qui vivent des aventures qu'on a déjà lues cent fois (dans une tonne de livres du même acabit).
Bon, cette BD est adaptée d'un livre destiné à la jeunesse et j'ai sans doute dépassé de beaucoup l'âge du public cible mais j'ai l'impression qu'en la matière, c'est souvent la même soupe qui est resservie...
Côté dessin, c'est vif et nerveux mais je n'accroche pas trop à ce style que je trouve brouillon et inégal.

Je ne suis pas fan du graphisme que je trouve un peu vieillot (les héroïnes font beaucoup plus âgées qu'en réalité, surtout la pauvre Geneviève qui ressemble à une quadra), et le texte, très fidèle au roman, aurait pu être coupé par endroits pour éviter la surcharge, mais le ton et l'ambiance sont proches de ce que l'on ressent à la lecture de l'oeuvre. Les teintes foncées se marient bien avec le sombre manoir où vivent les soeurs Verdelaine, particulièrement les soirs de tempête, ou à l'évocation de "l'histoire chagrinante et très horrifiante de Guillemette Auberjonois" (oui : l'auteur aime les noms incongrus!). Les personnages sont facilement identifiables. Colombe est très réussie, avec son visage et son attitude d'ange contrastant avec la méchanceté de Bettina. La mise en page, bien que classique, retranscrit bien l'agitation et la vie qui règnent dans la maisonnée, et donne du mouvement à une intrigue un peu plate.
L'album se clôt sur un mot de Malika Ferdjoukh expliquant la genèse de ce projet commun avec Cati Baur.
Lien : https://www.takalirsa.fr/qua..

Il m'est enfin donné la possibilité (sinon le temps !) de lire cette histoire et c'est dans le format B.D. que l'occasion s'est présentée. Un gros volume de 150 pages colorées dans des nuances qui oscillent entre le sombre de la nuit et le quotidien plus gai et animé. Si j'en ai aimé les décors réalistes riches en détails, je n'ai pas apprécié les visages insuffisamment caractérisés, vieillissant les personnages de plusieurs années de trop et les rendant ainsi moins crédibles par rapport au récit (exception faite du personnage de Colombe).
Concernant l'intrigue, les divers points de vue rythment l'ensemble et le côté « vieille légende » apporte un bonus non négligeable. Une grande énergie émane de cette famille où la joie de vivre est bien présente malgré les difficultés et un gros deuil inachevé.
Des personnages fort sympathiques auxquels on s'attache et cette villa singulière qui devient rapidement personnage elle-même.
Le tome 2 aura-t-il la même saveur ?

A la suite d'un tragique accident de la route ayant entraîner la mort de leurs parents, les cinq soeurs Verdelaine se retrouvent livrées à elles mêmes.

Charlie, l'aînée (23 ans), a abandonné ses études pour subvenir aux besoins de ses soeurs .

Toutes très différentes, elles vivent dans un joyeux et bruyant bordel , dans leur maison d'enfance en haut d'une falaise au bord de la mer: la Vill'Hervé.

La cadette, Enid, férue d'aventures et dotée d'une grande imagination, entend un jour les cris d'un fantôme mais personne ne la croit.
Enid, persuadée qu'elle a raison, va se mettre à explorer le jardin.

On va suivre cette joyeuse fraterie, unie et solidaire, avec comme fil conducteur dans ce 1er volume, Enid. Mais on apprend aussi à connaître les autres soeurs.

Un album intéressant qui aborde avec délicatesse différents sujets sensibles comme la mort, la jalousie, l'insouciance envolée...

Très touchant, plein de douceur et qui donne envie de découvrir les autres volumes adaptés des romans de Malika Ferdjoukh.

J'avais déjà eu l'occasion de découvrir cette histoire à travers son roman, l'oeuvre originale, et c'est vrai que j'avais beaucoup aimé. Nous suivons cinq soeurs, qui ont entre neuf et vingt-trois ans, et qui vivent dans une grande maison en bord de mer, seules, depuis que leurs parents sont morts dans un accident de voiture. Enid, la plus jeune, est angoissée car sa chauve-souri, Swift, a disparu dans la tempête. de plus, elle entend un fantôme hurler dans le parc et personne ne la croit. La vie des cinq filles va être chamboulée par l'arrivée de Colombe, chez elles pour une semaine.

J'ai trouvé l'histoire très sympathique, et la relire sous un autre format m'a permis de voir les choses d'un autre point de vue. J'ai adoré retrouver les soeurs Verdelaine, toutes attachantes à leur manière (oui, même Bettina). Malika Ferdjoukh a vraiment écrit un beau roman, et les dessins de Cati Baur apportent vraiment une plus-value. Ils étaient tout simplement superbes.

La bande-dessinée se lit très rapide, se dévore, même. J'ai été charmée de nouveau par cette histoire, mais aussi par le talent d'illustratrice de Cati Baur. Je vais poursuivre la série en bande-dessinée, et j'espère avoir l'occasion de lire également les autres romans.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

"Quatre soeurs" est l'adaptation de la tétralogie éponyme signée Malika Ferdjoukh. Tout comme l'oeuvre originale parue à L'École des loisirs, cette bande dessinée est prévue en quatre tomes, chaque album se chargeant de mettre en avant l'une des cinq (cherchez l'erreur ! ) frangines.

La première moitié du récit est consacrée à la mise en place des cinq orphelines et de la vieille bâtisse familiale qu'elles continuent d'habiter et d'entretenir malgré le décès récent de leurs parents. le lecteur fait ainsi connaissance de la benjamine Enid (9 ans), de la littéraire Hortense (11 ans), de la coquette Bettina (14 ans), de la bonne à tout faire Geneviève (16 ans) et de l'ainée Charlie (23 ans), mais également de la Vill'Hervé, vieille demeure dressée sur une falaise, face à la mer, et personnage à part entière de cette histoire. Malgré des personnalités aussi opposées qu'attachantes, la présentation de cette famille débrouillarde est un peu longuette et pas vraiment passionnante.

La seconde moitié du récit est déjà plus intéressante et invite le lecteur à suivre les péripéties d'une Enid bien décidée à éclaircir le mystère des hurlements nocturnes, ainsi que les coups bas d'une Bettina, foncièrement jalouse de cette nouvelle locataire au prénom d'oiseau, mais au physique attirant. Ces quelques intrigues parallèles donnent un peu de piment à une chronique familiale trop gentillette jusque-là.

Le graphisme de Cati Baur, initiatrice du projet, apporte beaucoup de fraîcheur au récit. La mise en couleurs aquarellée et le choix judicieux des tons confèrent une atmosphère parfaitement adaptée à l'histoire. Des cinq soeurs à la tante Lucrèce, en passant par les autres nombreux personnages secondaires, tel que Basile, le médecin amoureux de Charlie, l'auteure brosse des protagonistes très attachants.

Un graphisme accrocheur, mais une mise en place un peu trop fade à mon goût.