AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 146 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bluffant!
Dix petits nègres, nouvelle version.
Fan inconditionnelle d'Agatha Christie dans ma jeunesse, c'est avec quelques préjugés que j'ai ouvert ce livre car on ne touche pas aux chefs- d'oeuvre.
Contredire Agatha Christie, décortiquer son célèbre roman afin d' en exposer les failles, démontrer que l'assassin de l'île du Nègre ne peut être celui désigné et en proposer un autre, il fallait oser!
Sauf que Pierre Bayard par son intelligence et sa perspicacité, son art de l'analyse et de la démonstration, son esprit critique et déductif aiguisé le fait fichtrement bien et convainc à la fois du bien-fondé de sa démarche et de la crédibilité de sa version plus cartésienne.
Le narrateur est le véritable assassin, astucieusement parvenu à brouiller les pistes et s'échapper de l'île en toute impunité.
Après avoir fait un captivant résumé de « dix petits nègres » il propose une contre-enquête minutieuse avant de dévoiler son identité et son ingénieuse façon de procéder.

Mais ce n'est pas qu'un roman policier, l'auteur étaye son propos par une évocation des techniques « d'aveuglement » du lecteur, analysant succinctement les mécanismes psychiques, cognitifs ou perceptifs en jeu, pouvant empêcher de discerner les invraisemblances.
Il ajoute une analyse comparative avec d'autres oeuvres du genre s'appuyant sur le rationalisme et fait réfléchir à la fois sur la genèse du genre policier et sur notre perception en tant que lecteur.
Il dissèque les énigmes d'espaces clos en relevant les types de procédés utilisés par certains maîtres du suspens (comme le génial John Dickson Carr) pour rendre possible un crime qui ne l'est pas.
Son écriture est fluide et claire, son récit efficace et captivant.
Bien sûr on a parfois envie de rappeler à Pierre Bayard que c'est une fiction, que toute oeuvre est critiquable (même la sienne) et que l'art d'Agatha Christie est justement de nous aveugler sans que l'on se focalise sur les incohérences même si certains détails peu crédibles nous interpellent.
Il n'en reste pas moins qu'on est tenu en haleine et très curieux de connaître l'identité de l'assassin et son modus operandi.
A lire !





Commenter  J’apprécie          10119
Il y a un mois j'ai découvert Pierre Bayard en lisant Qui a tué Roger Ackroyd ? juste après avoir lu le meurtre de Roger Ackroyd. du coup, impossible de ne pas lire La vérité sur « Ils étaient dix » juste après avoir relu Ils étaient dix. J'avais beaucoup apprécié Qui a tué Roger Ackroyd ? mais cette fois rien ne vient ralentir la lecture (pas de grandes digressions psychanalytiques!), le lecteur est accroché presque autant qu'avec le livre original d'Agatha Christie. C'est prenant d'un bout à l'autre. Et ça se tient incroyablement bien. Il analyse finement les mécanismes des romans policiers, en particulier de ceux dans lesquels il y a un huis-clos, ainsi que l'utilisation des illusions d'optique et des biais cognitifs pour aveugler le lecteur. La lecture est fluide, la construction magistrale, on le suit avec plaisir, c'est sérieux et en même temps le texte regorge d'humour. le lecteur se prend à chercher lui aussi quel est le véritable assassin. Quelle belle idée d'avoir tout écrit à la première personne, le narrateur étant le personnage du roman qui est le vrai assassin et qui près d'un siècle après souhaite rétablir la vérité et montrer qu'Agatha Christie s'est plantée (rien que ça!) et que des millions de lecteurs n'y ont vu que du feu. Il fallait oser ! Pierre Bayard étaie son raisonnement avec érudition mais cela se lit avec une grande facilité, et c'est un livre que l'on a du mal à lâcher avant d'arriver à la dernière ligne. C'est brillant, un délice pour tout amateur de roman policier, et je crois que je suis en train de devenir une fan de Pierre Bayard.
Commenter  J’apprécie          261
C'est toujours avec délectation que je me plonge dans un livre de Pierre Bayard. C'est la quatrième fois qu'il nous refait le coup de déconstruire une énigme célèbre de la littérature (après "Le chien des Baskerville", "Hamlet" et, déjà avec Agatha Christie, "Le meurtre de Roger Ackroyd") et de nous prouver par A+B que l'auteur, bien naïf ou bien pour le moins inattentif, s'est trompé de meurtrier, entrainant des millions de lecteurs dans le même aveuglement que lui. On n'imaginait pas que ce put être le cas pour ce monument incontesté de la littérature policière qu'est "Dix petits nègres". Et pourtant...

A chaque fois, P. Bayard en profite pour nous parler de littérature, et des mécanismes qui sont en jeu quand un lecteur entre en interaction avec une oeuvre littéraire, je veux dire quand il l'a lit, ou lorsqu'il en parle – sans forcément l'avoir lue, d'ailleurs. Dans ce nouvel opus, l'auteur nous parle des différents types d'illusion qui permettent à un lecteur de voir autre chose que ce qui est pourtant sous son nez. Bien-sûr la force de l'illusion est encore plus spectaculaire quand le romancier en est lui-même victime !

C'est donc la deuxième fois que Pierre Bayard nous démontre qu'Agatha Christie, dans deux de ses plus fameux romans qui plus est, est passée côté de l'identification du véritable meurtrier, désignant à sa place un autre personnage qui, selon tous les codes du roman policier, ne pouvait décemment pas être le coupable. Mieux encore, P. Bayard nous apprend que dans un autre roman, publié deux ans après "Dix petits nègres", A. Christie, en démasquant cette fois le véritable meurtrier, donnait toutes les clés qui aurait dû la conduire (ainsi que ses lecteurs) à découvrir le/la véritable meurtrier(ère) de l'île du Nègre.

Agatha Christie nous aurait-elle sciemment induits en erreur, riant sous cape de voir ses lecteurs gober comme un seul homme la désignation d'un faux coupable dans ses deux plus célèbres romans ? Je vous laisse découvrir, si le coeur vous en dit, ce qu'en pense le malicieux Pierre Bayard.
Commenter  J’apprécie          250
Voilà longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi jubilatoire !
Pierre Bayard nous propose ici avec brio un décorticage en règle d'un des livres les plus connus de la littérature policière, « Dix petits nègres ».

On connait tous l'histoire de ces dix personnes bloquées sur une île et assassinées les unes après les autres.
La confession finale de l'assassin, envoyée à la police, explique le déroulement de ces dix crimes en huis clos.
Mais Pierre Bayard se sert de ce livre pour une démonstration brillante de notre crédulité en tant que lecteur.
En effet dès le début le véritable assassin s'étonne que les lecteurs aient été assez naïfs pour croire sur parole Agatha Christie.
Celle-ci aurait fait très fort en bernant tout le monde depuis tout ce temps !

Grâce à un raisonnement brillant, il mène une contre-enquête où se mêlent des références littéraires (les autres cas d'espaces clos dans les romans policiers de Poe ou Leroux)), les techniques d'aveuglement (on voit ce que l'on nous dit de regarder), les indices, les failles, les illusions, les raccourcis…

C'est drôle, brillant, haletant même, (bon, qui est le véritable assassin…) et c'est un bel hommage à Agatha Christie, car on ne peut pas imaginer Hercule Poirot berné par l'ultime confession de l'assassin.
La reine du crime sème des indices qu'elle a déjà utilisés dans d'autres romans et c'est une vraie pirouette qu'elle nous proposerait en nous donnant sur un plateau un assassin…trop parfait pour être vrai !
Le raisonnement de Pierre Bayard n'est pas forcément à prendre au pied de la lettre, mais que c'est brillant et bien mené !
Commenter  J’apprécie          253
En voici un livre très intéressant. Un personnage de fiction s'extraie d'un roman pour démontrer que l'autrice d'un des romans à énigmes les plus célèbres du monde a trompé des millions de lecteurs. le pari est relevé par Pierre Bayard mais il est osé face à l'icône « Agatha Christie » et au monument « Ils étaient dix » (Dix petits nègres). Ce roman, lu il y a déjà quelques années est aussi un pari de la part d'Agatha Christie, comment 10 personnes sont assassinées sur une île coupée du continent sans que le meurtrier ne puisse l'atteindre ni en partir. L'auteur en fait une démonstration brillante et détonante, ce qui m'a poussé à acheter un autre de ses ouvrages.

Cet essai de Pierre Bayard se présente comme le décorticage du roman d'Agatha Christie réalisé par un des dix qui souhaite révéler la vérité, différente de celle de l'auteur. En étudiant point par point les personnages, les informations et les faits, le narrateur expose les erreurs d'interprétation d'Agatha Christie et donc des enquêteurs. Il en conclut à un aveuglement collectif qui conduit à des biais et des illusions de réalité. On s'embarque rapidement dans cette contre-enquête à la conclusion étonnante.

❓Appréciez-vous les romans à énigmes ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
Commenter  J’apprécie          240
Quelle prouesse littéraire que ce roman !
Le narrateur, qui se présente comme le véritable assassin du roman policier d'Agatha Christie, explique que contrairement à ce que cette dernière elle-même a cru, et à ce qu'elle a donc raconté à des générations de lecteurs qui se sont bien laissé berner, et a réussi à passer entre les mailles du filet pendant des années. Avant de nous proposer la vraie résolution de l'énigme et ce qui s'est vraiment passé sur l'île du Nègre, il va donc résumer les faits et montrer qu'il est possible qu'Agatha Christie ait mal jugé du vrai meurtier car un texte a toujours des « blancs » (moments non racontés) et que dans cet espace laissé à l'abandon, on peut imaginer (et tout lecteur le fait plus ou moins en comblant ces mini ellipses) les personnages évoluer hors des vues de son créateur.
Puis il va chercher à montrer au lecteur les différents mécanismes à l'oeuvre qui ont joué contre la faculté de raisonnement de tout le monde jusque-là, avant de raconter comment et pourquoi les meurtres ont eu lieu en « réalité ». Ce qui fait que ce roman est une multitude de choses à la fois, et ça n'a pas été pour me déplaire, au contraire (mais ça peut agacer ceux qui cherchent à lire un roman à suspense « classique ») : des passages s'apparentant à de la critique littéraire (j'y ai retrouvé des théories d'Anne Ubersfeld) et plein d'humour, une typologie des différents romans policiers pour amener le lecteur à trouver le nom de l'assassin à partir de ces indications donnant à réfléchir, une vulgarisation des phénomènes psychologiques conduisant l'être humain à se laisser influencer, berner, à ne se focaliser que sur ce qu'il pense a priori être vrai ou réel (partie vraiment passionnante !) et enfin bien sûr un roman policier à part entière, revisitant le premier et réussissant la gageure de s'appuyer sur des passages du roman d'Agatha Christie pour étayer sa propre version des faits ! Je suis conquise, d'autant plus que je n'ai pas réussi à trouver le/la coupable de moi-même (mais j'avais compris le mobile avant la fin par contre) et que ce récit est bourré d'humour !
Commenter  J’apprécie          130
Pierre Bayard nous retourne une fois de plus le cerveau en proposant une contre-enquête tellement claire et convaincante qu'on s'en veut d'avoir cru à la solution proposée par Agatha Christie.

L'autrice elle-même a-t-elle laissé volontairement des pistes pour que les lecteurs les plus attentifs comprennent la réponse cachée dans son roman ? On peut d'autant plus se poser la question que les indices paraissent maintenant énormes et qu'Hercule Poirot résout deux enquêtes aux mécanismes similaires, une juste avant, une autre juste après.
Pourquoi Agatha Christie n'a pas mis en scène son détective sur l'île des Dix Petits Nègres ? Alors même qu'elle enchaînait ses romans à cette époque ?
Sûrement parce que les petites cellules grises de Poirot auraient résolu le mystère immédiatement.
Lui interdire cette enquête aura permis de proposer une fausse révélation qui semble aujourd'hui presque bancale et maladroite.

Bref, Bayard est un génie. Et Agatha Christie apparaît comme un esprit encore plus malin qu'on ne le pensait.
Commenter  J’apprécie          100
Vous êtes-vous toujours demandé pourquoi vous n'arriviez pas à identifier le coupable chez Agatha Christie ? Et si vous saviez pourquoi, est-ce que les livres de la romancière deviendraient sans intérêt ?
Le livre de Pierre Bayard est à la fois ludique et érudit.
Passionnant pour qui s'intéresse à Agatha Christie. le narrateur du livre explique comment elle vous fait prendre des coupables pour des innocents et l'inverse. Il décrit les stratagèmes utilisés, par exemple les biais cognitifs, mis en évidence par deux psychologues en 1970, bien après la parution du livre.
Alors, puisque l'explication est là, tout le monde peut faire pareil ? Eh bien non. Pierre Bayard s'y est essayé en nous révélant que le narrateur de son livre est le véritable assassin. Mais les invraisemblances sautent aux yeux à la lecture contrairement à celles du livre d'Agatha Christie.
Pierre Bayard oublie une dimension importante : l'écriture. Les techniques de narration, les stratagèmes ne servent à rien s'ils ne sont pas mis en oeuvre à travers l'écriture.

Lien : https://dequoilire.com/les-d..
Commenter  J’apprécie          80
Et si Agatha CHRISTIE s'était trompé d'assassin dans son célèbre polar « Dix petits nègres » (1939) ? C'est la thèse osée et fantasque énoncée par Pierre BAYARD dans son nouvel ouvrage. « Osée » est bien le terme adéquat tant BAYARD est assez culotté pour s'attaquer à un mythe de la littérature policière tout comme à son auteure. Gonflé le type !

BAYARD n'y va pas à la légère, et la présente chronique va être difficile à articuler tant j'ai conscience qu'il m'est impossible de vous révéler quoi que ce soit, ne pas vous mettre, ne serait-ce que de loin, sur la piste de la solution évoquée par BAYARD ?

Diversion s'il vous plaît ! BAYARD écrit, certes ! Mais il est aussi professeur de littérature et psychanalyste, ces deux casquettes étant très reconnaissables dans ce bouquin. Il n'évoque pas que Agatha CHRISTIE dans son essai, mais de nombreux auteurs de romans policiers, dont certains spécialistes de l'univers clos et enfermé (le lieu où se déroule « Dix petits nègres » est une île, espace clos), il donne d'ailleurs envie de les découvrir ou de les redécouvrir. Il a minutieusement référencé des ouvrages traitant du même sujet et proposant des solutions différentes, tous antérieurs au chef d'oeuvre d'Agatha CHRISTIE, pour bien insister sur le fait qu'elle a en quelque sorte pris le train en marche et a pu s'en inspirer. BAYARD prend le contre-pied sur à peu près tout, en revenant même sur des classiques de Agatha CHRISTIE elle-même, les comparant aux « Dix petits nègres » afin d'étayer sa version, la version de BAYARD s'entend.

Le psychanalyste fait aussi des siennes. Après avoir proposé une sorte de floutage du lectorat par de possibles illusions d'optique, il enfonce le clou avec les biais cognitifs, coupables de détourner le lectorat du vrai problème qui pourtant lui crève les yeux quant à l'enquête proprement dite.

Le plan de l'essai de BAYARD est fort bien huilé : Enquête, contre-enquête, aveuglement, désaveuglement. Pierre BAYARD parle à la première personne du singulier, mais ce n'est pourtant pas BAYARD Pierre qui parle. Ici c'est le (ou la, BAYARD est très scrupuleux à ne dévoiler aucun indice sur le ou la criminel.le) meurtrier qui écrit, qui annonce calmement, minutieusement, ce qui s'est effectivement déroulé, qui explique en détails et de manière implacable que Agatha CHRISTIE s'est bel et bien plantée dans son bouquin, que l'assassin se cache ailleurs, que nous le/la connaissons, qu'en ayant été un peu plus concentrés sur notre lecture, nous aurions pu le/la découvrir nous-mêmes.

Ce livre est à la fois passionnant et très drôle. Très drôle par le ton, certaines anecdotes, passionnant pour tout ce qu'on y apprend. On se surprend à aller voir sur Internet une vidéo à propos d'illusions d'optique, dont le lien est proposé au beau milieu de l'ouvrage, BAYARD veut un lectorat actif.

Attention, même si c'est drôle, ce n'est pas précisément un bouquin de détente à lire entre deux trains, c'est même tout le contraire, certains passages requièrent une concentration optimale, peuvent même s'avérer un poil ardus, mais on a tellement envie de savoir quel est ce diable d'assassin de l'île du Nègre version BAYARD que l'on ne souffre pas des difficultés, et il faut bien admettre que parvenus à la dernière page, on réalise que l'on vient de méchamment se régaler les sens. BAYARD sait nous tenir en haleine (je l'avais déjà remarqué lors de précédentes oeuvres), il possède ce talent de ne plus nous lâcher, de nous faire poser des tas de questions qui vont hanter nos nuits. Cette « Vérité » sortie fin 2018 chez Minuit est succulente de bout en bout, apprendre en s'amusant est l'une de ces vieilles recettes qui a depuis longtemps fait ses preuves. Ruez-vous sur ce bouquin, vous devriez prendre plaisir à redécouvrir ces satanés « Dix petits nègres » !

https://deslivresrances.blogspot.fr/
Lien : https://deslivresrances.blog..
Commenter  J’apprécie          70
Il n'est nul besoin de se replonger dans le célèbre livre d'Agatha Christie avant d'entamer cette lecture. Pierre Bayard nous rafraîchit la mémoire avec l'ensemble des protagonistes soit les dix personnes présentes sur l'île qui toutes, sans exception, vont trouver la mort. La question qui taraude le lecteur est forcément de savoir qui a pu commettre ces meurtres. Dans les toutes dernières pages, Agatha Christie nous livre la réponse alors que la police s'est cassée le nez sur cette affaire apparemment insoluble.
Pierre Bayard reprend toute la mécanique sur laquelle repose Dix petits nègres en faisant intervenir un narrateur inattendu. J'ai nommé le coupable car oui celui qui s'est fait voler la vedette relate ce qui s'est passé. Agatha Christie se serait-elle trompée sur l'identité du coupable? Aurait-on avalé les explications fournies sans broncher alors que la vérité est toute autre?

Non seulement, on est tenu en haleine car bien entendu le coupable ne sera connu qu'à la fin mais surtout le cheminement entrepris est passionnant. Sans rien modifier au déroulement de l'histoire, certains points mis en lumière nous permettent d'avoir un autre angle de vue et de raisonner différemment . On se glisse dans la peau d'un Sherlock Holmes, on se mord la langue de n'avoir pas vu certaines failles (mais oui, mince!) et on explore de nouvelles hypothèses. Avec de nombreux exemples notamment sur les illusions d'optique, l'auteur démontre ses raisonnements et propose au lecteur de participer à des petits tests.

Sans rien n'enlever au charme des Dix petits nègres, cet essai fort réjouissant est instructif. Même si j'ai un petit bémol pour une des explications concernant l'identité du meurtrier, j'ai beaucoup, beaucoup aimé.
Lien : https://claraetlesmots.blogs..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (300) Voir plus



Quiz Voir plus

Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?

Un des chapitres débute avec la phrase : « L’idéal, pour séduire quelqu’un en parlant des livres qu’il aime, sans les avoir lus nous-mêmes, serait d’arrêter le temps ». Pierre Bayard étaie cette hypothèse en évoquant le film …

Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chain Saw Massacre)
Un jour sans fin (Groundhog Day)

7 questions
167 lecteurs ont répondu
Thème : Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? de Pierre BayardCréer un quiz sur ce livre

{* *}