Bonjour à toutes et à tous…
J'avais déjà lu du même auteur “Les 1001 vies des Urgences” qui m'avait beaucoup plu !
Aujourd'hui je vous parle d'un livre passionnant, touchant et poignant à la fois. D'un livre que m'a prêté une cousine pour les vacances. D'un livre qu'elle a elle-même aimé, afin que nous puissions en parler à son retour. D'un livre avec une écriture juste, qui va toujours droit au coeur. D'un livre sur une histoire d'amour pure, simple, sans mièvrerie.
Qui est Anne-Lise Schmidt qui semble occuper l'esprit de Moïse ?
Baptiste Beaulieu nous offre “son histoire” de famille, dans cet ouvrage magnifique et bouleversant. Il lance même un appel poignant qui ne pourra laisser personne indifférent…
Moïse, a écrit à Anne-Lise des lettres tous les 3 avril, pendant plus de 40 ans. Des lettres dont personne ne connaissaient l'existence jusqu'à sa mort.
Jean, son petit-fils va se jeter corps et âme dans une quête qui va chambouler toute sa famille.
Comment ne pas être perturbé à la lecture de ces lettres si chaleureuses, emplies d'amour, de la part d'un homme qui était si froid ?
C'est la recherche d'une histoire d'amour d'un grand-père qui rapproche le fils et le petit-fils, et qui montre que le manque d'amour qu'il soit paternel ou maternel laisse des cicatrices douloureuses et indélébiles.
Baptiste nous plonge dans une histoire absolument incroyable, avec beaucoup d'intensité et de sincérité.
Au fil des lettres, qu'il alterne avec un récit qui se déroule de nos jours, donnant du rythme au récit, on découvre le passé de Moïse. Son enfance, auprès d'une mère peu aimante et d'un père parti trop tôt au front. Ce roman autobiographique, dépeint une vision de la seconde guerre mondiale et le sort de nombreux prisonniers de guerre, mais c'est aussi et surtout une magnifique histoire d'Hommes…
On s'attache aux personnages avec une réelle intensité.
Une histoire addictive et merveilleuse qui m'a emporté.
À lire, et pourquoi pas à relire, mais surtout à offrir et à partager…
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Extraits :
« Sais-tu, ma petite Anne-Lise, que pour les hommes comme moi, qui ont connu un grand amour et l'ont perdu, quand on erre seul dans la rue les dimanches soir, les passants, un parfum, la bonne lumière au bon moment, tous ces minuscules éléments sont autant de clefs qui ouvrent des portes dans le temps ? »
…/…
« Dans l'Antiquité, les Grecs usaient de quatre termes différents pour désigner ce qu'on regroupe aujourd'hui sous le même mot « amour ».
Quatre termes, comme autant de façons de définir quatre sentiments distincts.
Il y avait l'Eros, la Philia, l'Agapé et la Storgé.
La légende raconte qu'il existait un cinquième terme, une cinquième manière d'aimer, mais que les Hommes, jaloux et cupides, finirent par l'oublier faute de l'utiliser. »
Lien :
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