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EAN : 9782013963770
192 pages
Hachette Pratique (21/01/2015)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Des crêpes au kouign-amann, en passant par l'andouille de Guéméné, la cotriade, les moules marinière ou encore le flan d'avoine et la lotte à l'armoricaine, découvrez 80 recettes typiquement bretonnes.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà deux semaines que je me plonge avec délice dans Bretagne – Recettes testées à la maison, un livre qui tient toutes ses promesses gourmandes.
Son petit format et sa mise en page très agréable, agrémentée de jolies photos d'Éric Fenot, mettent immédiatement en appétit.
Les recettes sont faciles à réaliser, la plupart pour un coût modeste et sans passer des heures derrière les fourneaux. Nathalie Beauvais met les produits locaux de qualité au cœur de sa cuisine, elle est passionnée et inventive. Il faut dire qu'elle n'est pas une novice, surnommée “la fée du Morbihan, c'est une Cheffe talentueuse qui met en avant les produits de sa région, la Bretagne. Elle a fait ses armes dans de grands restaurants parisiens durant trois ans avant d'ouvrir avec son mari Arnaud, en 1990 à Lorient, sa ville natale, leur restaurant le Jardin Gourmand. Auteur de plusieurs livres de cuisine, elle anime également des cours de cuisine et son savoir-faire ressort dans ce livre qui regroupe 78 recettes (Techniques de base – entrées poissons, crustacés et fruits de mer – viandes – plats complets – desserts)
Il y a toutes les recettes traditionnelles (Galettes, Farz, Moules marinières, andouille de Guéméné-sur-Scorff, kig ha farz, Kouig-amann) et d'autres plus inventives et modernes (Emincé d'artichauts à la sauge et sa fricassée d'escargots Petit-gris, oignons farcis aux coques et à la chair à saucisse, strudel à la bretonne et sa sauce au lait ribot).
Petits historiques des ingrédients, astuces, recettes revisitées en plus de la recette classique, l'accord vin, conseils pour le dressage, ce livre ne réserve que de bonnes surprises ! Un seul petit regret, Nathalie Beauvais ne met pas à l'honneur l'oignon de Roscoff, si délicieux.
J'ai testé avec succès auprès de ma petite famille, la crème de sardine pour l'apéro, la cocotte de cabillaud aux cocos de Paimpol à la Bretonne, le Parmentier au pâté Hénaff, des blinis au sarrasin accompagnés d'andouille et d'une compote de pommes tièdes, le gâteau breton et des galettes bretonnes et palets bretons (petits sablés sucrés délicieux avec le café).
Et comme je n'arrive pas à me résoudre à rendre ce livre emprunté à la bibliothèque de mon petit village d'Ille et Vilaine, je l'ai commandé chez mon libraire car je sais qu'il va me réserver encore beaucoup de belles surprises et va rejoindre la liste de Ma bibliothèque gourmande !

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Galettes ou crêpes de blé noir
Le sarrasin et le blé noir sont des synonymes ! Quant à crêpe et galette, selon l'endroit où l'on se trouve en Bretagne, cela peut représenter la même chose. Les galettes, en Haute-Bretagne (environ le nord-est de la Bretagne) sont des crêpes à base de sarrasin et plutôt épaisses. Les crêpes, en Basse-Bretagne (environ le sud et le nord-ouest de la Bretagne) peuvent être ainsi être nommées pour les crêpes de sarrasin et les crêpes de froment. En revanche, les crêpes de sarrasin sont souvent étalées plus finement en Basse-Bretagne qu'en Haute-Bretagne. Les galettes se dégustent moelleuses et la galette-saucisse (galette froide enroulée autour d'une saucisse chaude) est à ne pas manquer sur les marchés. Les crêpes de sarrasin sont, elles, plus souvent ajourées comme de la dentelle : elles se dégustent "kras", c'est à dire à la fois croustillantes et beurrées sur les bords tout en étant moelleuses puis encore beurrées au centre.
Mais quel que soit le coin, si le crêpier ou la crêpière travaille avec amour et sérieux, elles ont des chances d'être délicieuses !
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Haricots blancs de Paimpol
Ce serait un marin nommé Alban qui aurait, en 1928, rapporté du haricot coco d'Amérique latine. Les pommes de terre ayant connu une mauvaise saison cette année-là, notre coco retint l'attention des cultivateurs bretons. A ce jour, il est devenu l'un des légumes les plus attendus et convoités du Trégor. Il faut dire qu'il est à la fois tendre, moelleux et facile à cuire. De fin juillet à début novembre et depuis 1998, il est protégé par une AOC qui impose notamment une aire géographique (des terres de Paimpol), une récolte et un tri uniquement manuel. Le coco, une fois écossé, peut se conserver plusieurs jours au frais ou être glissé dans le congélateur afin de le cuisiner et de le déguster toute l'année.
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L’artichaut Camus débarque au XVIIe siècle en Bretagne. Reconnu bénéfique pour la santé et apprécié sur le plan gustatif, il se développe dans les jardins bretons. Il est aujourd’hui principalement cultivé sur toutes les zones maraîchères du côté de Roscoff mais pour ma part, je me fournis tout l’été auprès de Pascale et Alain Rousseau, maraîchers en culture biologique sur l’île de Groix.
Traditionnellement, les Bretons le cuisent à l’eau et le dégustent accompagné d’une vinaigrette ou d’une sauce Béchamel. Les feuilles sont trempées une à une dans la sauce et sucées . Le foin est jeté et le cœur est dégusté en dernier, accompagné de la même sauce ou d’une noisette de bon beurre salé !
L’artichaut, une fois suit et égoutté, ne se conserve pas plus de 48h car il s’oxyde facilement.
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La sardine est une grande voyageuse ! Née dans le Golfe de Gascogne, elle remonte toujours vers la Manche et, à l'inverse, celle née dans la Manche descend vers le Golfe de Gascogne avant de revenir à son point de départ.
Elle tirerait son nom de la Sardaigne où les grecs la pêchaient en abondance.
En Bretagne, dès le XVIe siècle, elle est très consommée et au siècle suivant elle donne naissance à une véritable industrie de salaison. Plus tard, à partir du XIXe siècle, grâce à l'appertisation, les conserveries prennent le relais.
La pêche à la sardine bat son plein en Bretagne. Aujourd'hui, les conserves de sardines pêchées et cuisinées en Bretagne sont très appréciées dans tout l'Hexagone mais la sardine reste aussi en Bretagne la vedette des barbecues en été !
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La châtaigneraie bretonne est assez étendue au XIXe siècle et c'est dans le département de l'Ille et -Vilaine et surtout du côté de Redon que leur réputation qualitative était la meilleure. A cause de maladies sur les châtaigniers, des tanneries, grosses consommatrices du bois des châtaigniers, et de l'introduction de plus en plus importante de la pomme de terre dans l'alimentation de base, la production du marron de Redon est en chute libre dès la fin du XIXe siècle. Cependant aujourd'hui, des variétés locales qui ont assuré la renommée des châtaignes bretonnes tentent d'être remises en valeur.
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Vidéo de Nathalie Beauvais
Nathalie Beauvais à la Pension Gloanec, Pont-Aven déc. 2017
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