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3,5

sur 290 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de l'autrice car ma chronique ne va pas être agréable pour elle. Elle a très certainement dû énormément travailler sur son livre et ça me porte toujours peine de faire une critique négative.


Malheureusement, je n'ai rien aimé dans cet ouvrage. Ni les personnages, ni l'histoire, ni l'écriture. Dès une trentaine de pages je me suis rendue compte que je n'accrochais pas. J'ai essayé de tenir jusqu'à la page 100 pour lui donner sa chance, mais je n'ai pas réussi et me suis arrêtée à la page 76. Ensuite, j'ai lu des passages de façon décousue et la fin.
Je n'ai pas du tout accroché avec la plume de l'autrice. La syntaxe est bonne, mais c'est très "scolaire", il n'y a pas d'âme. De ce fait, même si c'est fluide, j'ai trouvé le texte platonique et même mal écrit... C'est une adolescente qui parle, du coup l'autrice la fait parler "djeuns". Peut-être est-ce plus crédible ainsi ? (pas forcément). Comme c'est du langage ado ça ne peut pas être de la grande littérature ? (non). Je ne lis presque que des romans pour ados, et je suis convaincue que l'on peut créer un personnage crédible en tant qu'adolescent sans pour autant le faire mal parler. On a droit à Timothée (si je me souviens bien) et ses"converses niquées", ne peut-on pas mettre "usées", "sales", "abîmées" ou "flinguées" même si vous voulez ? Et encore plein d'autres termes du même genre: connasse, enculer, gouine, se branler, pouffiasse, ta gueule...etc. J'ai trouvé le langage utilisé très vulgaire. Il faut être proche de ses lecteurs me direz vous? C'est plus réaliste comme ça. C'est plus représentatif, ça parle aux jeunes...etc. Si vous voulez, mais moi ce n'est pas mon truc. Ne peut-on pas leur donner l'exemple en les faisant s'évader plutôt que de les ancrer là dedans? Alors, très honnêtement, afin de représenter une certaine cruauté et violence, certains de ces termes sont essentiels au vu de la situation et du thème abordé. Notamment dans les dialogues, je suis d'accord. Mais certains autres ne le sont pas. (Du genre des "converses niquées", ce n'est pas dans un dialogue mais dans la description de l'autrice). Dernier point sur l'écriture, j'ai trouvé qu'il y a avait beaucoup de répétitions inutiles dont je n'ai pas vu l'intérêt.



Côté histoire (dans les grandes lignes), Léopoldine a envoyé à son copain une vidéo d'elle entrain de se masturber. (Vous devinez déjà la suite...) Ben oui, lui, pour se venger, (parce qu'elle l'a plaqué pour un autre) il l'envoi à tout le monde : amis, famille, profs ...etc. Léopoldine a 15ans et à priori elle a eu ses premiers rapports sexuels il y a plus d'un an. Donc elle avait 13 ou 14ans. Je sais bien qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours car des ados à 13ans qui ont eu leur premier rapport il y en a, mais bon... l'autrice aurait peut-être pu lui donner 16/17ans et lui faire avoir ses premiers rapport à 15ans? Non ? Ça aurait été mieux je trouve... (même si là, pour le coup, c'est vraiment très personnel). Cependant, ce n'est pas le point de vue de cette adolescente que nous suivons, il s'agit d'une autre jeune fille. Elle nous parle des ses copines, de son lycée, de sa classe... etc mais on ne connaît pas son nom. Cela m'a beaucoup dérangé de ne pas savoir de qui on lit le récit. (En tout cas jusqu'à la page 76... il ne me semble pas avoir vu son nom plus tard, mais il se peut que j'ai raté l'information dans ma lecture en diagonale). C'est un parti pris, indéniablement, mais ça m'a beaucoup gêné. De plus, je n'ai malheureusement pas été touché par les personnages, aucun. Ni par leur histoire, ni par leur personnalité, ni par leur dire. Il se passe des choses graves dans ce texte et pourtant ça m'a survolé, barbé, et même gonflé. (Et j'ai aussi eu une impression de déjà vu/lu). La morale est bonne pourtant : ne pas se prendre la tête pour des bêtises alors qu'il y a plus grave dans la vie. Des drames arrivent tous les jours donc plutôt que de se pourrir l'existence : CARPE DIEM... etc Mais ce roman ne m'a tellement pas touchée que même la morale ne m'a fait aucun effet. Vu les événements du livre j'aurai dû pleurer et avoir mal au cœur, mais je n'ai ressenti aucune émotion. Il y a des livres fait pour nous, d'autres pas, tout simplement.


En conclusion, même si la morale est bonne, la façon dont les choses sont retranscrites n'a pas éveillé mon intérêt. Que ce soit au niveau des événements de l'histoire, des personnages ou encore de l'écriture. Bien évidemment, ce n'est que mon avis et il est très personnel.
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Voilà un roman que je n'ai pas du tout aimé... Il y a pourtant des thèmes importants comme les relations ambigus des adolescents, la pression que ressentent les élèves promis à un brillant avenir, le danger des réseaux sociaux mais le traitement de tout cela m'a vraiment déplu. Les personnages sont chacun dans leur bulle et communiquent assez peu, les adultes sont grossiers ou à coté de la plaque. Il règne une atmosphère malsaine sur tout ça.
Bref, grosse déception pour ma part !!!
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Humpf : je n'ai vraiment pas aimé.
Je dois dire pour commencer que ma lecture était un peu "écrasée" par les nombreuses correspondances entre ce livre et deux romans que j'aime beaucoup : Un hiver à Paris de Jean-Philippe Blondel et Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens, de Becky Albertalli. Mon point de vue est donc peut-être plus tranché qu'il ne l'aurait été si je n'étais pas tombé récemment sur ces deux livres.

Je trouve d'abord que le livre à la fois a une tendance à checker tous les sujets de société et qu'en même temps il n'a pas grand chose à dire : les gosses de riches ont aussi des problèmes, dès fois ils ne sont pas gentils, il y a aussi de la violence : non, sans blague ?
En particulier, je trouve qu'Un hiver à Paris réussissait à décrire la violence feutrée (et symbolique) d'une prépa parisienne alors qu'ici Henri IV me semble un décor de carton pâte où sont injectés des préjugés.
Par ailleurs, les personnages m'ont semblé extrêmement caricaturaux (on peut par exemple comparer deux à deux la figure du prof sadique entre Comme des images et Un hiver à Paris, un a un comportement improbable et ridicule, l'autre est d'une subtilité assez passionnante).

Par rapport à Moi, Simon... je trouve que Clémentine Beauvais est resté à mi-chemin sur la question du sexe. C'est à la fois présent et en même temps pas complètement là, ce qui fait que la masturbation ou la sextape ne sont pas vraiment traités (ou alors, qu'il existe encore un certain tabou en France à aborder clairement ce genre de thématiques dans un roman pour ados). Internet est encore vu sous l'angle exclusif du sujet de société (ah ! les dangers d'Internet) et non comme un mode de communication ; de ce point de vue encore, je trouve que Moi, Simon... touche beaucoup plus juste.

Seul petit point positif, j'aime plutôt le personnage du narrateur dans sa naïveté, ses ambiguïtés, son incapacité à s'exprimer, sa bizarrerie. Je trouve que l'amitié, dans sa complexité, est plutôt bien traitée. Ceci dit, La naissance des pieuvres abordait cette thématique de façon plus forte à mon goût - sans reparler de Moi, Simon ;-).
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J'ai été quelque peu déçue à la lecture de ce roman jeunesse. L'intrigue semblait prometteuse.
Au sein du prestigieux lycée Henri IV, Timothée un élève de seconde n'a pas supporté sa rupture avec Léopoldine. Par vengeance, il diffuse une vidéo compromettante de son ex-petite-amie par mails à tout l'établissement.
Malheureusement, le style un peu artificiel et le recours aux insultes dans les dialogues entre les adolescents desservent l'histoire.
La thémathique de l'identité numérique comme annoncée aurait pu être traitée de manière plus approfondie.

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