Pandémonium est une BD d'épouvante qui s'inspire des classiques du genre ("
Shining", les
Stephen King, etc).
Partant d'un bâtiment existant et au passé chargé, le "Waverly Hills Sanatorium", afin de partir de quelque chose de réel,
Christophe Bec ("Le temps des Loups", "Bunker", "Carthago", "Sanctuaire") va lentement y insérer les ingrédients classiques du film d'horreur : la demeure hantée au passé chargé, une chambre qu'il ne vaut mieux pas ouvrir, des silhouettes qui apparaissent aux fenêtres, des enfants capables de voir des choses («Sixth Sense»), ...
Partant de la destruction des ruines du Sanatorium à notre époque, l'auteur va user du flashback pour revenir sur le passé lugubre de cette antichambre de la mort. Utilisant la souffrance de ces enfants atteints de la tuberculose afin d'augmenter le malaise du huis clos dans lequel il nous plonge,
Christophe Bec va graduellement augmenter le côté angoissant de son récit.
Graphiquement, le dessin réaliste de l'Italien Stefano Rafaelle sied parfaitement au récit et à ce retour dans les années 50, qui se retrouve également dans la colorisation impeccable de
Marie Paule Alluard. On peu juste reprocher quelques légers dérapages au niveau des visages, des regards et des expressions venues refléter l'horreur installé par le scénario.
A suivre !
Lien :
https://brusselsboy.wordpres..