Begaudeau se prend depuis toujours pour un grand auteur (ou un grand réalisateur, voire un grand professeur) alors qu'il est surtout engagé politiquement à l'extrême gauche et que ses productions tournent dans le vide et dans le lavage de cerveau.
Écriture plate et à tendance « sociale » se voulant imiter les plus grands, enviant
Zola ou
Duras, ne sachant comment dire ni comment écrire, Begaudeau cette fois se fait chroniqueur de
l'amour durable et à la lecture de ses assertions imaginaires on se demande s'il n'a pas cherché dans ce nouvel opus le moyen de sortir à peu de frais quelques subsides. Me revient à l'esprit qu'il aurait voulu, oh la la la ! le comble ! écrire à la manière de
Flaubert, dans son merveilleux Trois Contes, et se référer à
Un Coeur simple., et donc à Félicité. C'est faire offense à l'aiteir, à la littérature, et d'ailleurs il est tellement facile d'écrire simplement, quand on ne sait pas écrire, disons que cela résume bien l'affaire Bégaudeau.
Begaudeau est autant doué pour la littérature que pour l' enseignement qu'il a quitté il y a fort longtemps. Sans doute n'a t'il pu supporté le cadre étroit de l'Administration où l'on ne peut briller au milieu de cancres dissipés, cela joint à un personnel à l'étroitesse d'esprit bien connu désormais mais où aucun prof ne peut être libre ni être le Roi, , je le précise. Restait donc la fuite, la littérature.
L'histoire est plate comme le parcours et l'activité neuronale de ce faux littéraire, les personnages fuient et se dématérialisent sous l'interprétation que l'on peut s'en faire, le décor s'entoure de bric et de broc, faisant penser aux films de l'époque, bazar bariolé et clichés a faire rire : bref c est la désincarnation totale au fil des pages, quelque soupe où surnagent et barbottent des personnages falots, un couple, un amour, des mots, sans saveur, douceâtre, sans consistance à l'image de l'auteur.
Le nombre rachitique de pages de cette purge est une preuve que l'effort neuronal, chez Begaudeau, est synonyme d'incapacité constitutionnelle acquise.
Classement vertical.