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sur 1098 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je n'avais jamais lu Bégaudeau romancier et par conséquent aucun a priori positif ou négatif.
Mais voilà, j'ai vu passer une critique des Inrocks titrant “le livre le plus condescendant de l'année” blabli blabla, me divulgachant au passage quelques éléments de l'histoire… J'y ai vu la revanche de celles et ceux que Bégaudeau a épinglé il y a quelques années, à savoir une certaine bourgeoisie de centre-gauche macro-compatible, qui feint de s'ignorer comme telle.

Les classes moyennes se glissent depuis des lustres dans la peau de papier d'aristocrates en proie aux affres de la passion, sentiment universel certes, mais drames qui ont toujours l'élégance de se passer dans des palaces, sous le regard interdit de domestiques anonymes.
Mais qu'une critique puisse parler de “sociologie de bas étage” dès lors que les personnages principaux sont peu ou prou autour du SMIC, les ramenant bassement à un objet d'étude sociologique, c'est quand même vraiment malaisant… une critique qui prend pour des “clichés” la vie, la vraie, de millions de français, à la fin qui est “condescendant” ?
Et la lire s'étouffer à la seule mention du mot “camping car”, validant, bien malgré elle, à nouveau et de façon flagrante, grossière, le portrait que faisait d'elle l'écrivain dans Histoire de ta Bêtise je dois avouer que ça a furieusement attisé ma curiosité.

“Dans le même genre, Jacques ne comprendra jamais qu'elle préfère entamer le pain frais plutôt que de finir le pain d'hier. Et pas la peine de venir nous raconter qu'elle en fera du pain perdu, elle n'en fait jamais. Ce que Jeanne peut éventuellement reconnaître, mais pour aussitôt observer qu'à ce compte-là ils ne mangeront jamais de pain frais. Si on mange le pain du jour le lendemain du jour, on mange toujours du pain d'hier. Ce à quoi Jacques objecte que ben voyons.”

Je tiens à présenter en avant-propos mes excuses à l'auteur qui ne goute guère les petits billets littéraires si j'en juge par cet extrait d'interview “Je mets en évidence la vacuité de certains discours sur la littérature, qu'ils soient tenus par les critiques, les profs, les écrivains eux-mêmes… Et les lecteurs !”, l'écrivain nous enjoignant à “l'analyse de détail” pour renouveler la critique littéraire. Et de détails, l'ouvrage n'en manque pas, c'est souvent aussi comme ça qu'on se rappelle les choses, sur les parkings des centres commerciaux, devant tel jeu télévisé, à tel point que je me demande si c'est un livre aisément traduisible tant les références sont souvent hexagonales.

"Et sans s'immoler chaque jour. On ne conserve point l'union fruitive. Que donne le parfait amour." Écrivit Corneille, bon on est pas tout à fait dans ce schéma-là. D'abord, jamais le mot “amour” n'est prononcé, si ce n'est lors d'un discours de mariage citant Saint-Paul. C'est évidemment une trace de l'ambition de l'écrivain pour ce livre : pas de passion, pas de pathos, pas de mélo, pas de noces de sang.

C'est que Bégaudeau le matérialiste, n'est jamais loin. Pour l'auteur on ne peut s'extraire des conditions matérielles de l'existence. Aussi, il remarque que ce sont souvent les histoires d'amour de la bourgeoisie qui ne font jamais état des questions d'argent, les personnages étant en quelque sorte en lévitation au-dessus d'une réalité matérielle très peu évoquée, libres de se consacrer aux caprices du coeur.

Ce n'est pas seulement dans l'intrigue que Bégaudeau colle à la situation sociale de ses personnages, mais c'est dans la narration toute entière, le style fait classe moyenne, un très beau style d'ailleurs.

Bon mais alors, à quoi est-ce qu'on assiste ? Eh bien à une vie de couple, sur moins d'une centaine de pages, avec ses rugosités, son intimité, son existence sociale (comme parents, comme amis etc) et ses conditions de vie, qui s'écoule non sans anicroches, mais dans une fluidité temporelle complète et qui dessine quelque chose de vertigineusement authentique, d'ailleurs, citant Saint-Paul, Bégaudeau l'écrit : l'amour “trouve sa joie dans ce qui est vrai.”

Quand on prend un peu de recul sur le tourbillon de la vie quotidienne que constitue ce bref roman on a presque l'impression de quelque chose de cinématographique, un peu comme ces scènes de flashback de toute une existence qui défilent à la fin du film avant que les personnages ne ferment définitivement les yeux. C'est intéressant de voir les souvenirs qui restent et ceux qui n'ont pas résisté au temps qui coule, étrange tri de la mémoire et de ce que le narrateur veut figer ou au contraire laisser libre au lecteur d'imaginer.

J'ai beaucoup aimé le début du livre, Bégaudeau touche immédiatement juste sur ces coups de coeur unilatéraux qu'on garde en soi, et qui se nourrissent vainement de notre imaginaire et de pensées magiques pour venir, comme une vague contre une digue, s'écraser et se retirer platement face au réel. On reconnait bien les vains calculs, les mesquins plans qu'échafaudent les adolescent(e)s pour se faire remarquer, si je passe par ici demain à telle heure, il ou elle me verra passer, et si je ris un peu fort là il va se retourner, si je me fais ami avec bidule je me rapprocherai de lui ou d'elle etc…

Je me demande si François Bégaudeau ne rend pas hommage quelque part à ses parents et, à travers eux, à ces millions de parents de la “classe moyenne” qui se sont mis ensemble dans ces années soixante-dix et qu'on a vu faire famille et rester ensemble (par amour, entre autre…) dans les décennies suivantes. La maturité sentimentale de l'auteur étant postérieure d'une génération au moins par rapport aux personnages du livre, toutes ses observations, ses inspirations n'ont pu être que celles du regard d'un enfant sur les couples que formaient les adultes de son l'époque, voyez.

C'est un livre qui, parce qu'il évite l'amour-passion, qu'il montre l'amour-patience, est extrêmement sensible et mélancolique dans sa pudeur, son quotidien, son “être auprès” comme le soulignait le philosophe François Jullien, et sa banalité (la vérité de n'être “que” ça c'est aussi quelque chose de puissant). Efficacement émouvant. En tout cas, moi, j'ai pleuré.

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J'avais envie de lire un roman pas trop long et je suis tombé sur ce roman dont le titre voit par contre très grand. Une contradiction qui m'a intrigué et qui m'a poussé à l'ouvrir, à le lire, à m'étonner du style tellement expéditif qu'il semblait vouloir m'empêcher de rentrer dedans… un comble alors qu'il ne fait que 90 pages. Mais finalement, je me suis laissé prendre au jeu, me laissant bercer par le quotidien presque soporifique de Jeanne et Jacques et tombant amoureux de leur longue complicité, tendre et finalement assez belle…

C'est en effet de l'amour avec un petit « a » que François Bégaudeau nous parle, celui qui ne se déclare pas et ne déchaîne pas les passions. Celui des Moreau, qui se rencontrent au début des années 1970, presque par hasard et sans véritable idylle, mais qui passeront une cinquantaine d'années côte à côte. Des années qui défilent, faites de routine, événements majoritairement anodins, de petites attentions, rares, mais sincères, de disputes et de compromis, jusqu'au bout, quoiqu'il arrive…

À l'image de cet liaison banale dépourvue de vagues, l'auteur déroule un style sans artifices, sans trop de ponctuations, accompagnant à merveille le vide et l'ennui de ce quotidien dénué d'effervescence. Et pourtant, au milieu de cet amour sans « je t'aime », mais rempli de « je suis là », sans trop de mots, mais avec beaucoup de présence, la magie finit par opérer. de cette banalité émerge finalement quelque chose de beau, mélange de fidélité et de tendresse… de l'amour, certes sans majuscule, mais tout de même émouvant…
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L'amour de François Bégaudeau est un petit roman de 90 pages seulement dans lequel l'auteur raconte les cinquante années qu'ont vécu ensemble Jeanne et Jacques Moreau tous deux issus d'un milieu modeste, depuis leur rencontre au début des années 1970.
Au fil des pages, on peut voir peu à peu comment, avec le temps qui passe, se tisse et se façonne entre Jeanne et Jacques un lien plus serré qu'au départ et se construit une véritable histoire d'amour sans pour autant que cet amour ne soit jamais nommé.
C'est au travers de leurs goûts, leurs habitudes des manies forgées au fil du temps, de la routine qui s'installe, de leur connivence mais aussi de leurs petites disputes que l'on ressent ce sentiment qui les unit.
Cet amour est une sorte de long fleuve tranquille. Même si à un moment il est quelque peu chahuté, la sérénité est vite de retour.
Le récit m'aurait sans doute assez vite ennuyé s'il n'avait été jalonné de références aux périodes évoquées et rythmé par des chansons pas toujours appréciées par Jacques mais que Jeanne a la délicatesse d'écouter sur son casque branché sur son radiocassette et plus tard sur son discman.
Quel délice pour moi qui suis quasiment une contemporaine de Jeanne, de retrouver ces références, que ce soient avec les voitures, la 3 CV au début du roman, avec les hommes politiques et les allusions au couple Giscard qui s'invitait chez les Français, avec le téléphone et le passage aux smartphones, sans oublier le passage à l'an 2000 et l'évocation du fameux bug tant redouté, et beaucoup d'autres évocations encore que je ne voudrais pas divulgâcher…
Nostalgie et mélancolie ont accompagné ma lecture.
C'est avec une écriture simple dénuée de fioritures mais non d'humour, que François Bégaudeau met en scène cette vie banale, relativement monotone mais allant crescendo, dans laquelle sous des paroles parfois un peu acides entre les deux époux se niche beaucoup de complicité, de sensibilité et de tendresse.
Une fin bouleversante et poétique met un terme à cet amour que vivent sans doute beaucoup de gens comme le pense l'auteur.
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Je craignais de m'ennuyer en lisant ce bref roman sur la vie « moyenne » d'un couple ordinaire au long cours, celui de Jeanne et Jacques, ce ne fut pas le cas. le texte est beau, juste, pudique, touchant et habilement construit.

Pourtant pas d'effervescence, d'amour fiévreux, de relations tumultueuses, d'ascenseur émotionnel, c'est d'un amour sans flamme plutôt flegmatique dont nous parle François Bégaudeau mais au final d'un amour solide.
Oh il y a bien quelques disputes, déceptions ou encore vengeance (soft).Mais l'amour ici est surtout silencieux et pérenne, fait de compromis, de petites manies, de routine, d'organisation et aussi d'une affection infinie. Un amour à bas bruit qui se ressent plus qu'il n'est décrit. le sel de cette relation est la stabilité, l'enracinement des sentiments.
Il y a une mélancolie sous-jacente, une tendresse qui affleure à chaque page. Avec justesse, dans un style elliptique, l'auteur nous livre la trajectoire commune de ce couple depuis leur rencontre jusqu'à leurs vieux jours.

Dans le récit de cette vie à deux sur près de cinquante ans le passage du temps s'effectue moins à travers les dates qu'à travers les objets : catalogue La redoute des seventies, voiture Simca 1000, premiers portables de marques Nokia et BlackBerry … jusqu'au produits d'aujourd'hui. Pour qui est né dans les années 70 comme moi, ces références bien choisies sont vraiment marquantes et lient de manière astucieuse l'évolution technique à la temporalité narrative.

C'est un texte fluide qui se dévore d'une traite, dont la fin poignante vous saisira, construit sans rupture, sans chapitre pour que cette histoire universelle s'écoule un peu avec la même continuité que le temps. le récit d'une vie banale mais que Begaudeau avec concision et finesse parvient à rendre touchant.

L'amour, le vrai, n'est-il pas dans ces sentiments enracinés plutôt que dans l'exaltation des premiers moments ?
Au fond, peu importe que l'on considère que cet amour « ordinaire » soit digne ou pas de porter un grand A, il n'en reste pas moins que Jeanne et Jacques sont émouvants, leur relation empreinte d'authenticité et que ce roman subtil vaut le voyage.
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Encore un peu de temps avant le début de la LC. Vite je pioche dans ma liste spéciale, et pourquoi pas ce titre qui suscite des retours très variés sur Babelio.
Ce ne sera pas un coup de coeur, mais je ne me suis pas endormie, Bichette. Je l'ai même lu très vite, de plus en plus vite, et je les ai aimés de plus en plus, ces deux compagnons.

Ils ont partagé le pain, les balades en foret, la première voiture, l'enfant, et puis le temps qui passe, la vieillesse qui arrive, les maux qui souvent l'accompagnent. Il est beau ce mot, compagnon, compagne, celui , celle avec qui l'on partage. et si c'était l'amour tout simplement.

Ils se sont mariés presque par hasard, ils ont vécu la vie de madame et monsieur tout le monde, pas d'événements notoires, des moments heureux, d'autres un peu moins, les jours qui s'enchainent et puis les années qui passent.

Et l'on sent peu à peu la force du sentiment qui les unit, même si pour m'exprimer ils préfèrent aux Je t'aime de cinéma, se chamailler, se dire les petites remarques qui se voudraient assassines, mais qui ne sont que l'expression de leur complicité. J'ai souvent souri en les entendant, je me suis souvenu d'autres couples que ces échanges unissaient beaucoup plus que des paroles d'amour.

François Begaudeau a réussi son pari, nous parler d'amour sans le dire.
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L'amour entre les lignes

Jeanne et Jacques, 50 années de vie commune concentrées dans un roman de 100 pages à peine.
Jeanne et Jacques sont des coeurs simples. Les tourments passionnés du "docteur Jivago", les contes de fées et autres histoires à paillettes restent en marge de leur histoire.
Leur amour, c'est un amour obscur et sans exaltation. Une histoire banale débitée sans fioritures, presque énumérée, pour éviter le relief et sublimer la monotonie.
Une foule de détails pour survoler des décennies de sentiments rarement avoués voire parfois désavoués.
Des sentiments qui resistent tant bien que mal à l'usure du temps mais qui donnent à ce couple toute sa raison de vivre.
Avec Jeanne et Jacques, on sourit, on s'attendrit, on s'apitoie parfois, on s'attriste aussi.

"L'amour" est un roman naturellement austère, un album aux photos un peu défraîchies exhalant une douce odeur de nostalgie et de mélancolie. Et l'amour, lui, discret, qui ne saute pas aux yeux et pourtant tellement présent.
Avec François Bégaudeaul'amour qui carbure à l'ordinaire sait se faire émouvant.
Malheureusement, je le trouve un peu trop déprimant pour lui rester fidèle et lui préférer des aventures plus grisantes.
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Que le titre ne vous trompe pas, il ne s'agit pas de Tristan et Iseult, ou de Swan et Odette, mais de Jacques et Jeanne dans les années 70 en province.
C'est la France des français moyens, qui se marient avec quelqu'un de leur milieu, ont un travail, réussissent peu à peu à profiter des Trente Glorieuses.
Et qui vont passer toute leur vie ensemble, une vie faite de petits bonheurs quotidiens, d'habitudes, d'agacements, de « hauts et de bas », comme on dit, mais finalement n'est-ce pas aussi cela l'amour (conjugal)  ?

En moins de 100 pages, Begaudeau nous embarque dans une existence, sans passion, sans excès, mais avec un souci du détail et un sens de la formule qui donnent tout son sens à ce récit.
Oui, une vie de couple finalement on peut la résumer à ces jalons, à cet amour avec un petit "a" qui n'est jamais nommé et qui est plutôt de la tendresse.
Non, tout n'est pas dit, mais justement tout ne se dit pas forcément, et c'est au lecteur de remplir les blancs.
Si la forme, très dépouillée, peut décontenancer, la thématique et le style ne peuvent qu'interroger.
On sent l'influence des « Années » d'Annie Ernaux avec le cours d'une vie personnelle qui se mêle à l'histoire collective.
C'est en tout cas un livre qui ne peut que faire réagir, aussi bien pour son style très lapidaire, très resserré, et les questions qu'il ne manque pas de poser sur le couple, le bonheur, le sens de la vie à deux.
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De François Bégaudeau, j'avais à l'époque lu et apprécié « Entre les murs », étude réaliste et lucide de la vie dans un collège de banlieue. Avec « L'Amour », l'auteur reste dans le réalisme, mais y ajoute beaucoup d'humour et de bons mots pour nous conter ces 50 ans de vie commune d'un couple simple et sympathique qu'il nomme Jeanne et Jacques.
Les avis sur ce court roman de moins de cent pages sont partagés. Je fais partie de ceux qui l'ont apprécié. Tout d'abord j'ai trouvé la langue et l'humour qui sont présents pendant une grande partie du récit absolument truculents. Jeanne et Jacques ont de la répartie, surtout Jeanne, qui n'a pas froid aux yeux. Jacques est parfois un peu lent à la détente, mais derrière son air détaché et tête en l'air se cache un bon bougre. L'auteur réussit à donner vie à ce couple simple et à première vue banal. En excellent styliste, il sait jalonner les 50 années de vie commune de ce couple en insérant non des dates, mais des événements politiques ou culturels qui nous permettent d'avancer dans le temps avec Jeanne et Jacques.
Était-ce uniquement une impression de ma part, mais en avançant dans le récit, le temps semble être passé de plus en plus vite, comme on a souvent l'impression avec l'âge ?
François Bégaudeau n'a rien laissé au hasard: ni la structure du récit, ni le réalisme de la description de ce couple simple issu de la France profonde, ses chamailleries gentillettes, certains écarts sur lesquels on passe l'éponge, du moins en surface, jusqu'à une fin de vie émouvante qui explique le titre du roman.
Une belle réussite.
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Avec Jeanne et Jacques, François Begaudeau raconte l'amour. Pas l'amour fantasmé ni la passion , mais l'amour du quotidien, celui qui se construit, qui dure toute une vie, l'amour fait de compromissions et de tendresse, d'écoute et d'attention.
Les mots sont succincts. Mélancoliques. Toujours justes.
Le tout est terriblement poignant
Une vie en 90 pages.
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Court roman qui se lit d'un trait. Il aurait pu s'intituler "Une vie" mais je crois que le truc existe déjà... de plus ce n'est pas le premier roman de François Bégaudeau qui n'est pas normand.
Donc "L'amour".
Ce fut un moment de pur plaisir de lecture. Ce qui est raccord avec le titre. Mais pas avec le contenu qui est bien plus riche que le simple plaisir.
Tous les sentiments y passent, comme la vie.
Il vaut mieux avoir déjà un peu voyagé dans le temps pour en apprécier la saveur. A conseiller à l'automne. A tous les automnes.
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