Arrive-t-on un jour au terme du mouvement,
en cet équilibre où aucun pas n'est possible
ni nécessaire, quand errer ne se conjugue
plus ni dans la faute ni dans l'égarement?
Arrive-t-on un jour à vivre comme on
meurt, au-delà de tout désir et de toute
vanité, enfin résolu à se perdre soi-même
en un très long poème où il n'y a pas
d'image?
Tout ce qui est tu nous livre à l'éphémère.
Ici est un ailleurs inavoué.