La quatrième de couverture est alléchante, la première rigolote. Je m'attendais à me retrouver dans un mystère à la sauce Nestor Burma. D'autant que nous naviguons dans un monde très peu sollicité dans la littérature : la philatélie et ses petits bouts de papier qui valent très, très chers. Qu'avons-nous ? Une attaque de train à la mode far west : le train entre sous un tunnel et en sort amputer des derniers wagons. Bilan du holdup : des voyageurs dépecer de leurs bijoux, une valise et un timbre rare disparus, un mort et des voleurs volatilisés sans laisser de trace. Là, nous sommes en 1955 et la police ne procède à aucune arrestation. Vingt ans plus tard, un homme se présente à l'agence de notre détective au nom à rallonge et imprononçable. Son contrat : racheter, quoiqu'il en coûte, le timbre volé lors d'une vente aux enchères. Seule condition à ce contrat : ne pas chercher à comprendre le pourquoi du comment. C'est mal connaitre notre détective qui se lance dans la recherche de la vérité.
Voilà pour le topo. Pour le reste, et bien, je me suis ennuyée à mourir. Cela vient déjà, pour ma part, du style de l'écriture. C'est fruste, inélégant, à la limite de l'irrévérencieux. C'est le langage des petites frappes des cités, si je puis dire. Cela m'a beaucoup déranger, l'argot, ce n'est pas pour moi. L'enquête en elle même, c'est beaucoup de tours et de détours pour arriver à une fin tellement emberlificotée et confuse, que je n'en garde aucun souvenir. Beaucoup de choses se télescopent : la collaboration en temps de guerre, les timbres, la mafia, le cirque... Bref, peut être aurait il fallu alléger un peu tout cela pour la lecture reste cohérente et intéressante.
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