En 1811, l'armée impériale occupe Moscou depuis quelques jours.
Dans la ville en flammes, le sergent Bobèche, torche en main pour rallumer son cigare, est pris pour un incendiaire.
L'affaire est vite classée : c'est le peloton d'exécution pour lui et Rataplan, le jeune et brave tambour !
Mais, au même instant, il se trouve que la grande, l'unique, la sublime Rosie Bouteille, jeune première de la troupe théâtrale de l'empereur de Russie, a besoin de deux hommes courageux pour l'escorter et la protéger jusqu'à Paris.
Quelques heures plus tard, les trois voyageurs quittent la ville maudite.
Cependant, les ennuis ne semblent pas finis car le comte Igor Petrovitch Margarine a lancé ses cosaques à la poursuite des trois voyageurs ...
C'est, en 1966, pour les distraire de la rentrée scolaire que le journal de Tintin a offert à ses jeunes lecteurs cette nouvelle aventure de Rataplan.
Elle est annoncée par la couverture du 934ème numéro paru le 15 septembre.
C'est le huitième et avant-dernier opus de la série.
Pour la première fois, le charme a du mal à opérer.
Bien sûr, on relit toujours ces vieilles pages avec plaisir mais il y a un petit quelque-chose, qui y manque, qui fait que la magie n'opère pas, ou opère moins.
Le dessin m'a paru moins soigné.
Le récit plus précipité, moins écrit.
Déjà dans "Rataplan et les dernier des Maudits-Camps", la série, presque imperceptiblement, m'avait paru s'essouffler.
Elle ne reprendra pas un nouvel élan avec ce huitième album.
Il n'en reste pas moins, qu'avec Berck et Yves Duval derrière la table à dessin, il est toujours agréable de retrouver le sergent Bobèche et son jeune ami Rataplan ... mais cette fois : gare aux engelures ! ...
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- Sergent, je ne veux pas vous quitter face au danger !
- Tambour, c'est un ordre !
- La garde meurt mais ne se rend pas ! ...