Ce roman d'une auteure québécoise prolifique, spécialiste de « polars romantiques sur trame historique », m'a tenue en haleine du début à la fin. Mais c'est d'abord sa dédicace au début du livre qui a retenu mon attention : « À chacun d'entre vous qui, emporté sur la galère de la pandémie, choisit la lecture pour compagnon de voyage! » J'aurais envie de répondre : « Merci madame Bergeron de continuer à écrire! »
L'histoire, qui commence en 1917 et se termine en 1945, se déroule en Abitibi et aux environs de la ville de Québec. Je ne divulgâcherai rien en disant que l'église catholique n'y tient pas le beau rôle. Elle n'est malheureusement pas à une tache près… Une chose est sûre, c'est que les émotions que suscitent les actes commis par certains de ses membres (honte, peur et colère) n'ont rien à voir avec Dieu.
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Ce livre constitue un type de roman que je lis à l'occasion : un peu fleur bleue avec une trame romantique et des personnages bienveillants et généreux, donnant un style un peu mièvre à ce genre de livre. Toutefois, j'ai beaucoup aimé l'intrigue avec tous ses soubresauts. Bien que l'histoire se passe dans les années 1940, c'est un roman bien d'actualité depuis que l'on sait tous les sévices commis par l'Église Catholique. L'auteure ne s'est pas gênée pour montrer les travers de cette organisation et les recours utilisés par celle-ci pour cacher ses méfaits et contraindre les victimes au silence. Cela demeure un livre qui nous fait voir un pan de l'histoire du Québec alors que l'Église Catholique détenait une influence dans plusieurs sphères de la société.
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Dans ce roman qui débute en Abitibi-Témiscamingue pendant la Seconde Guerre mondiale, Claire Bergeron dépeint une époque où l’Église, une grande institution intouchable, appliquait la loi du silence, dissimulait les crimes et muselait les victimes.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Chacun de nous a ici-bas une part de bonheur qui lui est dévolue; il ne faut jamais cesser d’y croire.