Je ne l’aime pas du tout. Seulement, les choses ne peuvent pas durer toujours ; quand une chose finit, une autre commence. Tu sais bien que l’été s’en va tous les ans. Mais après l’hiver arrive un nouveau printemps. Tu comprends ? Et sur ton rosier qui sent si bon, quand une rose se fane, une autre éclot, toute neuve, toute belle.
C’est très beau de se marier, j’en conviens ; mais j’ai peur, un peu. Quand on se trouve pris dans tous ces tracas, le ménage, les bébés, ne reste-t-on pas stationnaire comme intelligence ? On n’apprend plus rien. On cesse de croître. On végète.
Quand on a des yeux comme les tiens, on les met en valeur. Pas de chaudron qui les enfonce dans l’ombre. Il te faut un joli bibi dégageant le front, le regard. Et tout en fleurs. Parce que vos yeux, madame, sont des fleurs.
Quelqu’un a prétendu que « le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt ». C’est peut-être un des secrets de bonheur de maman, le lève-tôt ! L’air est plus frais, plus libre, plus pur.
Rien de beau ne peut se passer de préparation.