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EAN : 9782343044057
126 pages
Editions L'Harmattan (21/10/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Slam et poésie se rencontrent dans ce recueil. Le cri d'urgence et la spontanéité engagée de l'un complètent la rigueur et la littérarité épurée de l'autre. Ces textes témoignent d'une vive prise de conscience et prônent, malgré les noirs désordres, voire désastres, une relation harmonieuse avec soi, l'autre et l'univers. Par un regard lumineux et scrutateur, Bernard Anton saisit avec des images limpides la poésie et l'émotion cachées derrière les choses et les mots... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Très beaux textes poétiques d'une grande finesse et sensibilité. J'ai bien apprécié ces réflexions sur l'amour et la mort. Émotions garanties.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
La mort comme enfant qu'on accouche ou déménagement dans un nouvel appartement allégé des meubles anciens qui encombrent...

L'on expire le dernier son, les syllabes du don, les épaules des mots

Grandir en s'approchant de la brèche, alors que tout s'éteint, perd son teint, se régénère...

Dissiper les vagues des angoisses malgré la pesanteur. S'ouvrir à la lumière...

Tu sombres dans abîme de douleur: doux leurre, scandale de patience
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Veux-tu être mon soleil qui ne se couche, qui transforme mes nuits et ennuis en jour, puis éblouit mon existence de joie et d'humour ?...

Veux-tu que je sois l'eau que tu bois, le vin qui te guérit, la nourriture qui te rassasie, chemise ou bijou que tu portes pour que tu me brûles comme torche ?

- Je serai le souffle et la vigueur de chacun de tes respirs, la substance de ta vie, lumière pour tes pas, tout au long de ton parcours libre
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Le ciel n'était plus assez grand pour contenir les feux d'artifices de tes sourires. Leurs flammèches préfiguraient le démesuré fastueux synopsis

Tu as brisé les frontières fatales de l'air, confondu les assises de l'être. Ta chair près de ma chair dévoilait des possibilités infinies, l'univers interne des lumières
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Quand nos corps se parlent, les hippopotames deviennent une goutte de pluie qui ruisselle et désaltère le désert le plus aride

Quand nos mains se dévisagent, les loups se transforment en brebis, les astres s'échangent les plus intenses regards entre les galaxies...

Nous habiterons Vénus où l'amour se révèle plus magistral que vitraux de cathédrales
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La maladie: scie qui nous tranche corps, esprit, décapite la raison à mesure de son évolution

Mal, malade, maladie. Mal-aise, mal-être, mal-vivre, réalités qui poussent à réfléchir, à nous révolter, à maudire...

Lot quotidien, sort commun. Dénouement écorcheur, dévastateur, mesquin!...

Reste à garnir le pont de fleurs enjouées et prodigues...
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