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EAN : 9782268052595
Les Editions du Rocher (01/01/2003)
1.5/5   2 notes
Résumé :
Dans ce roman d'imprécation et de souffrance, l'auteur porte au paroxysme la relation ambiguë d'une fille à son père.
Mais s'agit-il d'un roman ? D'un cri ? Ou d'une supplique ?
La narratrice interpelle ce père abusif qui, sous le masque de l'éducateur, assouvit sa soif de tyrannie. La fille reproduira dans le vil ou le sublime le modèle honni et vénéré. Un jour, elle se libérera du trivial, mais à quel prix ?

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un véritable réquisitoire contre son père.
La narratrice ((l'auteur ?) crie sa haine envers cet être sadique, manipulateur, monstrueux qui l'a en partie détruite. Sa haine et son amour.
Elle garde l'urne concernant ses cendres chez elle pour mieux pouvoir lui cracher tout ce qu'elle a à lui reprocher.
« Baisse les yeux » et elle et devenue soumise et passive.
C'est un livre sombre, dur, sur les ravages de certaines relations parents/enfants.
Les relations d'adultes de l'enfant saccagé sont déterminées par les ravages vécus dans les relations au père. C'est un cercle vicieux dont on ne sort pas, ou difficilement.
L'écriture est percutante, mais le trame de l'histoire un peu brouillon, on s'y perd dans les griefs, dans le passé.
La tyrannie du père est effleurée, on ne sait pas exactement comment elle s'est manifestée. D'autant qu'il semble qu'elle ait plus vécu loin de lui qu'avec lui.
La narratrice justifie plutôt de ses choix de vie qu'elle veut faire comprendre à son père qui n'existe plus.
On sort un peu remué de cette lecture, tout en y adhérant pas complètement.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Baisse les yeux, cela signifiait : ne me laisse surtout pas voir ta résistance, ta haine sourde. Ne me laisse pas aux prises avec ma culpabilité. Elle m’empêcherait de te détruire comme je le veux, comme je le dois.
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Alors la mère que j’étais devenue dans mon adolescence se muait, à l’âge de la femme, en une petite fille qui pansait enfin ses plaies, une enfant qui se guérissait, sans savoir qu’elle creusait de ses mains les plaies béantes de ses propres enfants. Plaies profondes, irréparables, comme le sont toutes nos « plaies » d’enfants, qui demeurent cicatrices ouvertes.
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