Compilation de chroniques publiées par l'auteur sur Instagram depuis 2017 (@livioetlaviemoderne).
De quoi ça parle, que croque Livio, de qui se moque-t-il ?
De nous. Ou plutôt de lui et de ceux qu'il côtoie, les Parisiens de 20-30 ans branchouilles, friqués, cocaïnés, exhibi- (réseaux sociaux), tantôt écolos-bobos, tantôt flambeurs. De fête, de rigolade, de drague, de solitude.
Trop éloignée de cet univers, j'ai souri de loin en loin, quand même, parce qu'il y a des défauts qu'on trouve partout, quel que soit l'âge, le milieu :
« Nan, franch'ment, voilà, j'te l'dis... T'as vraiment un problème de tact ! Et... j'suis pas l'seul à l'penser...
- Ouais ?! Et dans ceux qui l'pensent avec toi, y en a pas qu'en ont profité pour te parler d'ton incapacité à te remettre en question ?! »
Conclusion de l'auteur en préface :
« Si t'as moins de trente ans : merci d'avoir acheté ce livre (ça doit pas t'arriver souvent…), si t'as plus : merci d'avoir pris le risque ! »
J'ai plus, je l'ai emprunté à la bibli - moindre risque.
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Satire en apparence facile et légère dans les premières pages, c’est lorsque l’on commence à tomber sur des pépites bien développées que l’on comprend que l’auteur a définitivement un coup d’oeil, un coup d’oreille et de main.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Livio Bernardo y décrit avec humour et un esprit certain les us et coutumes du moment. Observations étonnées (ou pas), critiques plus ou moins acides et échos de quelques actualités ou modes en vogue, l’auteur se fait fi de n’oublier personne.
Lire la critique sur le site : BDGest
■ ANASTASIA.
Moi j'suis une instagrameuz slash influenceuz, chui invitée à des soirées où tu rentres pas, j'ai des cadeaux qu'tu peux pas t'payer, j'me fais chiner par des gars qui t'regarderont jamais et tout ça grâce à un personnage que j'ai créé qu'a rien à voir avec c'que chui. Ça apaise ma dépression galopante et aseptise ce complexe d'infériorité que j'traîne depuis l'adolescence.
(p. 10)