En quatrième de couverture, deux questions auxquelles renseigne le court ouvrage sont : 'Qu'est-ce que le mantra Hare Krsna, le Grand Chant de la Délivrance ? Et quels sont les avantages de le chanter ?
L'ouvrage y répond brièvement ainsi que répétitivement — peut-être trop — et permet à un lecteur n'ayant aucune notion de la religion hindoue d'avoir une ouverture sur cette religion. L'apport des entretiens avec
George Harrison et
John Lennon apportent une approche moins mystique.
Cependant, je vais me permettre d'être assez critique, après la lecture de cet ouvrage enseignant les bienfaits de la mystique de la médiation et du chant du Hare Krsna permettant aux pratiquants de se livrer pleinement à Dieu qui les sortira de leur attachement à la vie matérielle qui n'est que source de querelles, de jalousie et de plaisirs fugaces. Cet enseignement est renforcé — sans aucun doutes pour s'adresser aux Occidentaux, mais davantage anglophone et gravitant dans la culture de l'époque des Beatles — par des échanges avec
George Harrison et
John Lennon ainsi que du récit de la transformation de certains membres du groupe en yogi. Ce qui alourdi le court ouvrage de répétition sur le pourquoi et le comment chanter, sans avoir d'approfondissement historique sur cette religion et ses origines.
Après avoir lu ces quelques lignes, un lecteur pourrait m'interpeler et me répondre que ce n'est peut-être pas l'objectif de l'ouvrage. Je l'accorde, mais pour conclure, je dois mentionner comment cet ouvrage m'est tombé dans les mains et ce pourquoi je suis critique envers celui-ci.
J'ai reçu cet ouvrage après avoir été interpellé à Bruxelles par un yogi en provenance du Canada, ou plus simplement, je dirais un pèlerin en mission de propagation de l'hindouisme, avec lequel nous avons échangé sur ce qu'est la méditation et quel est (ou bien peut être) sa place dans notre quotidien. Dans un premier temps, l'ouvrage apporte un point de vue à notre discussion sur la méditation, et encourage à le faire d'une certaine façon, mais dans un second temps, on réalise instinctivement qu'il s'agit d'un appel à la pratique de la médiation hindoue qui est répétée — excessivement — à plusieurs reprises dans les différents chapitres alors qu'un lecteur avisé et curieux — je m'attendais à en apprendre plus étant donné que mes connaissances dans ce domaine sont très limitées — cherche davantage dans un ouvrage comme celui-ci à être éclairé sur un sujet, ici la religion hindoue, peu ou pas connu du grand public.