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Depuis ma découverte de Bilal durant mes années lycées, avec en particulier la trilogie Nikopol, je suis un lecteur assidu et attentif.
D'abord pour le dessin, absolument superbe, même si je reconnais avoir eu du mal au début à rentrer dans l'univers de Bilal, plutôt torturé. Mais si l'expression 9ème art à propos de la BD prend tout son sens, Bilal fait alors partie des plus grands artistes en la matière.
Ensuite parce que je trouve le regard de Bilal à la fois lucide, et dans le même temps très désabusé sur son temps.

Dans ce premier tome, @Bug - Livre 1, Bilal se livre de nouveau à un étonnant et inquiétant exercice d'anticipation. Nous sommes en 2041, l'humanité est devenue ultra-dépendante aux nouvelles technologies, au point que chaque être humain - ou presque - voit sa vie dépendre d'implants numériques divers et variés. Un bug gigantesque affecte simultanément la terre entière, par ailleurs ravagée ou déchirée par des conflits entre différentes puissances, Chine, Russie, Etats-Unis, ... Toute ressemblance avec des faits ayant existé ... Ce bug aspire toutes les données du web.
Et comme souvent chez Bilal, nous suivons dans le même temps quelques personnages : la petite histoire dans la grande histoire. Kameron Obb, dont on sait peu de choses au début du récit, si ce n'est qu'il est pilote interstellaire, qu'il travaille pour un consortium privé et que sa fille l'attend sur Terre.
Sans rien dévoiler des éléments de l'intrigue, Obb et le "bug" ou insecte qui a pénétré son corps est semble-t-il la clé de l'énigme.

Je suis peu objectif concernant @Enki Bilal. J'aime ici sa capacité à nous interroger. Sa capacité aussi à raconter une histoire, en usant de différents artifices de narration, en naviguant d'un lieu à l'autre, presque d'un style à l'autre aussi. Ceci étant dit, j'ai parfois aussi eu le sentiment d'une forme de paresse sur certains passages, dans le sens où certains retournements de situation semblent parfois un peu rapides. Quelques dialogues également qui à mon sens auraient pu être davantage travaillés. Et enfin un choix graphique, sur quelques planches, qui pour moi n'ont rien à faire dans l'ouvre de Bilal.
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On est en 2041, plongé radicalement dans l'ère du tout-numérique et du transhumanisme: les hommes bénéficient d'une mémoire et (peut-être même) d'une intelligence augmentées par des puces implantées dans leur cerveau. Toute cette belle société idéalisée s'effondre cependant quand un bug généralisé détruit toutes les banques de données et presque toutes les interconnexions. C'est dire le chaos qui en résulte. Est épargné cependant un pilote récemment arrivé de la planète Mars sur la Station spatiale internationale. Il semble non seulement avoir hérité dans sa mémoire de la banque mondiale des données mais aussi avoir conservé le savoir-faire ancestral —celui d'avant le tout-numérique — et en particulier la capacité de piloter manuellement les vaisseaux spatiaux, ce qui lui permet de rentrer sur Terre. Sa personne est donc bien sûr la convoitise de toutes les puissances rivales et sa propre fille kidnappée pourra dans ce contexte servir de monnaie d'échange…. Voilà pour le contexte. Ah, j'oubliais; il est atteint d'une maladie étrange dont le symptôme apparent est une tache bleue sur le visage, une maladie qui semble contagieuse puisque la femme médecin qui l'accompagne dans son retour sur Terre en est affublée dans les dernières cases de ce tome.
Beaucoup de questions restent suspens et on a hâte de découvrir les tomes suivants pour que tous ces mystères se résolvent enfin.
J'apprécie depuis des années les dessins de Bilal et les couleurs qui soutiennent parfaitement l'ambiance du récit réduit à des dialogues minimalistes. Un petit bémol cependant: les femmes ont tendance à se ressembler ce qui sème un peu de confusion dans mon esprit. le scénario me paraît aussi a priori peu crédible mais ça ne m'empêchera pas d'emprunter les tomes subséquents…
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Il y a encore une certaine époque, dire qu'on n'aimait pas les oeuvres de Bilal était considéré comme une hérésie tant il était le modèle de la bande dessinée de science-fiction en Europe. Désormais, c'est une chose un peu plus facile car le marché s'est démocratisé et s'est ouvert à une quantité d'auteurs qui sont venus avec des univers fantastiques plus cohérents.

Là, cela apparait dans toute sa splendeur : de beaux dessins mais toujours les mêmes tronches si bien qu'on a l'impression d'avoir toujours les mêmes et on recommence. Quant au dialogue, ils sont abscons et totalement vide de profondeur. le pire, c'est le bug informatique qui dévisse toute la planète mais qui épargne la gestion des mails et certains vieux ordinateurs comme pour arranger au niveau de l'histoire. C'est pathétique sur toute la ligne.

Je veux bien croire qu'il y avait au début une certaine forme d'imagination dans cette bd d'anticipation à l'image de Nikopol, mais ici, tout manque réellement.
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Je ne connaissais pas cet auteur de bd, je l'ai choisie un peu au hasard et ça m'a plu.
Nous sommes en 2041, un gros bug a effacé toutes les données numériques de la planète terre. Les êtres humains sont perdus devant cette situation inédite, des jeunes se suicident car incapables de vivre sans téléphone portable ou internet, les hommes puissants sont en panique car ils n'ont plus accès aux codes nucléaires, c'est la panique générale.
Un scientifique parti en mission sur mars semble doté de "super pouvoirs" : il connaît tous les codes et se souvient de tout. Les grands puissances mondiales se battent pour l'avoir à leur côté, pour cela, certains n'hésitent pas à kidnapper sa fille Gemma.
Le graphisme est très beau, le sujet intéressant, il y a un bon suspense, je pense que je lirai le second tome.
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Un nouvel Enki Bilal est toujours un événement. A l'instar d'un nouvel Amélie Nothomb ou un nouveau Bernard Werber. Bilal possède un aura particulier, ses entrées dans les médias et bénéficie d'un réflexe d'achat Presque automatique pour pas mal de gens parce que, diantre, c'est Bilal.
Sauf que Bilal vit sur sa réputation et cette anomalie qui en fait une star des ventes aux enchères plus que pour l'intérêt de ses dernières productions. le Sommeil du Monstre était inégal. Quant au Coup de Sang, il était raté. Cette nouvelle série, Bug, redressera-t-elle la barre ?
Non.
Rien ne va dans cette nouvelle série.
Passé une couverture classique mais efficace, on retrouve tous les marqueurs de Bilal dès les premières planches. C'est rassurant, jusqu'à ce qu'un sentiment de déjà vu s'installe. Les personnages de Bilal sont souvent bâtis sur le même moule. Nikopol, Nike, Obb… toujours le même physique. Pareil pour les femmes. Cela ne serait pas un problème si, en plus, nous ne détections pas en plus un recours aux mêmes postures et aux mêmes cadrages. de nombreuses cases semblent n'être que des version retravaillées de cases extraites d'anciens albums. On reprochait à Morris D abuser de la photocopieuse à force de reprendre les mêmes postures. Bilal utilise la même méthode. Ce qui ne serait pas grave s'il ne sautait pas aux yeux que les cases “inédites” sont franchement moins bonnes. Une case de la page 35 comporte des lacunes ahurissantes en terme d'anatomie, par exemple.
Bilal use et abuse également de tics, privilégiant l'image, au mépris de la crédibilité. L'exemple le plus frappant est cette épave d'avion plantée en plein Paris. L'image est très "bilalienne", mais comment expliquer qu'un avion se soit écrasé ainsi, sans faire le moindre dégât autour ? La tentation du visuel au détriment du narrative…
Mais que vaut l'histoire ? Passons sur la crédibilité scientifique de l'argument: toutes les données stockées sur le cloud on n'importe quel support physique est subitement volatilisée. On pourra pinailler sur le fait que les effets à géométrie variable ou simplement se dire que ce récit tient plus de la fable que de la hard SF et accepter les postulats de l'auteur.
Mais il faudrait alors une intrigue qui nous entraîne et nous fasse oublier les approximations du concept.
Premier ingrédient: des personnages intéressants. Malheureusement, aucun personnage n'a un minimum de substance.
Deuxième ingrédient: une intrigue bien menée. Une fois de plus, Bilal nous propose un road movie classique et sans originalité. En fait, tout ce qui pourrait paraître original n'est que du recyclage de ses albums précédents. Un personnage humain habité par une intelligence qui le dépasse ? Horus et Nikopol. Les encarts de journal “pirate” ? La femme piège. le questionnement sur la super-mémoire ? Nike dans la tétralogie du monstre. Les considérations géopolitiques sur le totalitarisme et l'obscurantisme ? La tétralogie du monstre.
Au moins Bilal expérimentait encore dans le coup de sang. Julia et Roem portait de belles intentions, même si l'ensemble n'était pas abouti. Bilal ne fait ici que décliner tous les marqueurs de son oeuvre. Pourquoi se gênerait-il, me direz-vous ? En soi, c'est son droit le plus strict. Mais qu'il ne se contente pas du service minimum.
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Dans le cadre du Challenge Solidaire 2023, je découvre enfin ce célèbre auteur. En effet, je connais son style graphique, sa renommée mais je n'avais jamais voulu tenter car trop SF pour moi. Je le conçois, j'avais des a priori qui se sont confirmés. Graphiquement, c'est sa signature, c'est beau. Il n'y a personne d'autre que lui qui peut dessiner comme ça. Par contre, les personnages se ressemblent. Je me suis perdue dans les gens, les voyages, les tenants et les aboutissants dans cet univers où l'humanité entière, dépendante du numérique (mais ne serait-ce pas nous?) s'est fait happer par ce progrès si fulgurant et envahissant. Bref, comme prévu, ça n'est pas mon genre de lecture mais je comprends l'intérêt qu'on peut porter à Bug !
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Univers très identifiable que celui de Bilal. Dominance du bleu au gris, personnages aux traits taillés comme des couteaux...
Dans Bug, Bilal nous fait entrer dans un récit d'anticipation. 2041, le monde hyperconnecté subit une panne (attaque) mondiale. La mémoire numérique disparaît, le monde est à l'arrêt (impossible de régler par carte bancaire, d'opérer à l'hôpital ou encore de conduire...). Un seul homme détient la mémoire mondiale, sa tête vaut de l'or... La suite dans le tome 2....
Un récit palpitant et très plausible.
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Enki Bilal imagine avec force un futur redoutablement crédible dans lequel le numérique prédomine et organise désormais l'ensemble de notre société. Quasiment plus aucune trace de papier. Tout est téléchargé, en ligne, accessible via de multiples réseaux ultra-performants. Notre communication même a changé. Les jeunes qui ont grandi derrière des écrans peinent à se parler, à se regarder dans les yeux. Alors que l'accès au numérique disparaît subitement de la surface de la terre, le monde est paralysé.

Il faut faire face. Gemma doit absolument retrouver son père, le seul survivant d'un équipage rentré d'une mission sur Mars. Élu habité par un alien qui a accès à toutes les données perdues, les États, les entreprises, les mafias et même certains particuliers se jettent sur les traces de cet astronaute et de son extraterrestre...

Pendant ce temps, le père de Gemma fait tout pour rentrer et retrouver sa fille. A Paris, comme dans toutes les grandes capitales, c'est le chaos. Il faut tenter de trouver une autre façon d'habiter le monde, d'échanger, de s'organiser pour survivre au Bug. Les repères acquis et largement balisés par les machines auxquels l'homme s'était soumis sont brisés. le désespoir fait rage...

Le monde crée par Enki Bilal est incroyablement juste dans sa projection. C'est une vraie réflexion sur les dérives d'un numérique tout puissant qui engendrerait chez l'homme une dépendance terrible et non réversible. La sauvagerie reprendrait alors ses droits par la désorganisation, la confusion des hommes, totalement désemparés et comme vidés de leurs facultés primaires.

Ses dessins, sublimes, extrêmement expressifs retranscrivent en chaque visage une angoisse profonde. Les protagonistes tentent de résister, de s'organiser. Ils ont foi en leurs liens. L'univers décrit est sombre, les couleurs froides, le gris omniprésent... le chaos technologique dans lequel la société s'engouffre est vertigineux. Comment faire pour se souvenir, communiquer ? Pour appeler ses proches quand tous les accès téléphoniques ont "buggé"; quand on a perdu toutes nos données et que les sauvegardes sont devenues inaccessibles? Comment faire pour se déplacer quand toutes les rames digitalisées du métro sont inopérantes, laissant place aux explosions et à la panique? Les voitures, les avions, les banques sont défectueuses. Jamais on a vendu tant d'armes pour faire face à la folie qui s'est emparée du monde... Les personnalités aux capacités d'hypermnésie sont enlevées... Les hôpitaux, les commerces, les prisons bouleversées.

Bilal engage une réflexion cynique sur les limites d'un monde numérique croissant.
Je découvre pas à pas l'univers de la Bd (que je maîtrise peu) et cet artiste dont j'avais tant entendu parler avec énormément de plaisir. C'est une découverte très intéressante ! le texte va à l'essentiel et permet, couplé au dessin (qui m'avait précédemment attiré) de susciter une gamme d'émotions variées retranscrivant bien les différentes interrogations auxquelles nous serions confrontés dans une telle situation...
Qui plus est, certaines pages sont franchement drôles, permettant une respiration et un recul critique nécessaire pour mettre à distance ce monde "science-fictionnel" extrêmement bien pensé.
Lien : https://www.facebook.com/unl..
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L'album est de belle facture, au format comics, que je trouve particulièrement pertinent du fait du découpage assez aéré des productions de Bilal (grandes cases). La couverture est très jolie, comme d'habitude chez l'auteur. Petite réticence (là encore désormais habituelle chez cet auteur) sur la typo très informatique des cases de narration… c'est moche et un côté carré qui rompt avec le dessin artisanal de l'illustrateur.

En 2041 un événement mondial fait disparaître toute donnée numérique, provoquant un cataclysme dont personne n'est en mesure de comprendre la portée… Dans la sidération totale, dans un monde déjà soumis aux soubresauts des évolutions géopolitiques voyant des califats et conglomérats économiques s'émanciper des États, dans un monde totalement dépendant de ses technologies, un père et sa fille vont se retrouver au coeur de toutes les convoitises, détenant peut-être la clé de cette crise historique.

Bilal et moi c'est une succession de déceptions et d'envies d'avoir envie… Je me suis éveillé à la BD avec notamment La Foire aux immortels, puis les Partie de chasse, Phalanges de l'ordre noir, etc. Son univers géopolitique et/ou SF m'a toujours parlé et, bien sur, les dessins, si particuliers! Si ses meilleurs scénarios sont ceux de Pierre Christin du temps de leur collaboration, Bilal reste un très bon scénariste, avec son style pas forcément grand public, mais une franchise et un politiquement incorrecte que j'aime. Pourtant son cycle du Monstre m'a énormément déçu. En partie du fait de l'attitude hautaine voir méprisante de l'illustrateur pour ses lecteurs, mais surtout par-ce que tout simplement ce n'était plus de la BD! Il y a eu tromperie sur la marchandise comme on dit. Voir même arnaque: le premier volume le sommeil du monstre est l'un de ses meilleurs albums… puis progressivement une série prévue en 3 tomes devient 4 et se mue en un obscure objet pédant à cheval entre l'illustration libre et la philosophie de bazar. L'artiste dira qu'il est libre de sa création. Mais la BD reste un format balisé qui doit être intelligible. On n'achète pas une BD que pour son auteur… Bref, je m'étais promis que Bilal c'était fini.Image associée

Puis vint cet album au sujet compréhensible, d'actualité et un premier écho plutôt favorable dans la blogosphère (par-ce que dans la presse… Bilal c'est comme Woody Allen, c'est forcément bien…). La bibliothèque m'a permis de tenter l'objet sans risque… et je dois dire que j'ai été plutôt (re)conquis!

Bug (premier album d'une série) est même étonnamment didactique, prenant le temps de poser, d'expliquer, d'avancer. On est loin de l'obscure objet graphique qu'ont été beaucoup d'albums de l'auteur. La principale difficulté vient du dessin de Bilal, ses personnages (on en a l'habitude) ont tous la même tête et malgré des coiffures originales, on peine parfois à savoir qui est qui. Nouveauté en revanche, dans l'utilisation pour les décors de photographies retouchées. Ça peut être vu comme une facilité mais c'est très efficace et aide au côté « propre » et un peu moins fou-fou de l'album.

Le scénario classique de Science-fiction aurait presque pu être écrit par un Christophe Bec (Prométhée) ou un Fred Duval (Travis, Carmen Mac Callum, etc) et pour une fois c'est vraiment sage, presque trop. Car en 82 pages (cases larges aidant), on a plus une atmosphère qu'une véritable intrigue. Personnellement j'aime ses dialogues à l'emporte-pièce, ses jeux de mots vaseux et ses trouvailles toujours un peu punk et hyper-actuelles (comme ces journaux en mauvais français du fait de la disparition des correcteurs orthographiques…). le plus intéressant dans Bug c'est bien les effets (montrés par l'absurde) de la disparition brutale de toute technologie numérique sur une société devenue dépendante. Les thèmes chers à Bilal sont eux aussi présents mais plus en sous-texte (la mémoire, l'obscurantisme, les conventions,…). Hormis quelques excentricités, on est assez loin du Bilal fou de ces dernières années. Pas de poissons volants ou d'animaux miniatures, seul le graphisme sort un peu de l'univers d'anticipation standard qu'il décrit. Un Bilal sage pour une BD de SF grand public aux thèmes hyper-actuels. Au risque de tendre vers la platitude si le dessinateur n'arrive pas à décoller dans les prochains albums. Un a priori plutôt positif qui me donne envie de lire la suite.

Lire sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Bug – Enki Bilal

2041. Un énorme bug informatique met le monde au bord du chaos. En même temps une mission spatiale revient de Mars – Y a t il un lien entre les deux

Comme toujours les dessins de Bilal sont superbes. J'aime beaucoup ces mondes étranges et un peu fou, mais avec toujours en toile de fond une pointe de réalisme. Et si cela arrivait réellement ?

Comme toujours superbe BD.
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