“𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡𝑒̀𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑖𝑓𝑖𝑒́. 𝐼𝑙 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑔𝑒𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒𝑠, 𝑐𝑎𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑒.“ 𝐽𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙
Léonie Bischoff dessine
Anaïs Nin avec un trait léger et délicat. La dynamique des couleurs pastels sublime le tout, et offre à l'écrivaine diariste un portrait de femme intelligent.
À travers ces planches, l'auteure raconte les années charnières d'
Anaïs Nin, celles où, de son statut d'épouse de banquier, elle passe à celui d'écrivaine libérée. La liberté oui, mais au nom de la morale… Les infidélités régulières de l'intéressée ne sont d'ailleurs que la surface de ses transgressions.
Bien que l'on ne puisse pas être d'accord avec la vie mouvementée et peu conventionnelle d'
Anaïs Nin, il faut lui reconnaître une grande sensibilité, même un combat pour l'émancipation de la femme.
Bien entendu, cela reste un roman graphique. Nous vous attendez pas à retrouver dans ces pages toute la complexité de sa personne et de son oeuvre. Mais il faut souligner que l'auteure arrive à cibler, justement, les étapes importantes de ces moments de transition.
Les dessins sont magnifiques, d'une douceur réconfortante. Je me suis surprise à rester en admiration devant certains d'entre eux. de vrais bijoux ! Rien que pour ça, je vous le conseille les yeux fermés !