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4,13

sur 1454 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Difficile exercice pour moi de commenter un ouvrage de BD, je suis toujours une bleue, et pour longtemps je crois, même si je prends goût à ce genre de lecture.
J'ai été totalement sous le charme du début à la fin : les dessins sont d'une très grande fluidité, les couleurs sont époustouflantes, l'esthétisme est à couper le souffle, surtout quand Anaïs est en pleine introspection ou rêverie.

Ne connaissant pas la vie d'Anaïs Nin, je crois en avoir appris pas mal. Après avoir lu quelques éléments biographiques sur internet, il me semble que le livre lui est fidèle.

Était-ce une bonne idée de commencer à faire sa connaissance avec cette biographie dessinée ? Je ne le saurai vraiment que si je lis un essai ou un roman, j'ai cependant l'impression que ça aurait été préférable, car je l'ai trouvée froidement libertine et je ne suis pas sûre que ça lui corresponde. Peut-être quelqu'un pourra-t-il m'éclairer ? Cette lecture seule ne me donne pas spécialement envie d'aller plus loin.

Émotionnellement, ce livre m'a touchée dans sa beauté onirique, mais je n'ai pas été très sensible aux textes et à la froideur d'Anaïs et des personnes qui gravitent autour d'elle, malgré certaines scènes joliment torrides.

C'est un cinq étoiles pour le graphisme, et une étoile pour les textes et l'histoire.
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Que dire sur cette biographie d'Anaïs Nin, que j'avoue ne connaître que de nom ?
Je trouve les dessins particulièrement réussis avec toute la représentation onirique qu'implique le récit.
Quant à la vie d'Anaïs Nin par elle même...
Je suis très très loin de ses attentes et de son génie, de ses fantasmes et de la réalisation de ces fantasmes...
J'ai appris qui elle était...et je n'ai rien envie de lire d'elle.
Cette BD m'aura au moins permis ça.
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Anaïs, jeune épouse d'un banquier installé à Paris, écrit depuis des années son journal et souhaite devenir écrivain de fiction sans y parvenir. Elle aime profondément son mari mais pressent que cette relation ne lui suffit pas et la laisse insatisfaite. Elle peine à trouver un équilibre dans cet univers bourgeois. Sa rencontre avec Henry Miller va bouleverser sa vie. Ils vont écrire ensemble puis devenir des amants passionnés. A compter de cette époque, Anaïs Nin va s'affirmer comme une femme libre qui collectionne les amants et comme la première femme écrivain d'ouvrages érotiques.

Ce sont ces quelques années d'émancipation qui sont racontées par cette bd qui ne constitue donc pas une véritable biographie.

Anaïs Nin , tout à la fois fragile et forte, amoureuse et féministe, objet des désirs masculins et libre, est vraiment un sujet intéressant. Mais si elle m'a intéressée, elle ne m'a pas vraiment émue.
Je n'ai pas été trop fan des dessins aux crayons de couleurs, un peu ternes à mon sens, même si je reconnais la beauté de l'ouvrage.

Objectivement c'est très réussi mais voilà pour moi, il a manqué un je ne sais quoi pour un véritable coup de coeur.
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Anaïs Non fait partie des auteures que je n'ai jamais lu, aussi cette belle couverture de bande dessinée, qui plus est récompensée, semblait être un moyen idéal et ludique pour découvrir la femme et son oeuvre.

Les graphismes sont sublimes et ont quelque chose de très vaporeux qui donne un charme très particulier à l'histoire, en cela la couverture a tenu toutes ses promesses de la première à la dernière page.
La première partie qui met en scène les premières années de mariage de la femme qui deviendra auteure, relève une femme qui a grandi certaine image des familles - plutôt aisées - et conservatrices quant aux valeurs et aux normes sociales et s'est donc sentie tellement bridée qu'il lui a été nécessaire de créer un journal dans lequel elle pouvait exprimer les désirs et fantasmes qu'elle refoulait.
Cette partie là est intéressante, mais le reste... La rencontre avec Henry Miller et sa femme June et les épisodes qui suivent où il ne se passe pas grand chose en dehors des hommes qui vont et viennent entre ses cuisses (parfois dans sa propre famille) m'ont franchement ennuyée. Que ça arrive une fois, deux fois disons, mais après on comprend vite l'idée pas la peine d'en mettre des tartines. Si c'est pour ces passages sulfureux, transgressifs et consanguins que l'auteure est devenue si célèbre, ... je peux envisager qu'à l'époque ce fut chose très novatrice de parler de ce sujet tabou, qui plus est dans le milieu dont elle est issue. Mais cela signifierait peut-être tout simplement que ce n'est pas pour moi.

Une bande dessinée très jolie et envoutante pour ce qui est de la forme, mais un fond...pfff... qui n'a rien d'inoubliable !
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Un roman graphique très intéressant sur un personnage assez hors-norme et finalement pas si connu. On croise au passage le mari d'Anaïs Nin, mais aussi le célèbre Henry Miller et sa femme June, le père de l'écrivain et d'autres encore. le dessin est assez élégant, onirique parfois notamment pour les séquences érotiques du livre. J'avoue que j'ai été intéressé par le destin de cette femme, mais que j'ai pu trouver le roman graphique un peu superficiel par moment. Et je ne suis pas totalement fan du graphisme, mais sans trouver cela rébarbatif pour autant. Ceci dit certaines séquences sont assez sidérantes et je laisse les découvrir, mais on ressort assez impressionné par ce parcours hors-norme !
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Un ressenti mitigé en sortant de ce roman graphique...
Est-ce que j'ai aimé ? Pas sûre... Est-ce que je trouve qu'il s'agit d'un ouvrage de qualité ? Oui, même si avec quelques réserves...

Pour ce qui est de mon ressenti personnel, j'ai tout d'abord mis trop longtemps à voir l'intérêt de cette histoire. Je ne connaissais rien d'Anaïs Nin, la BD avait donc le champ libre pour m'emmener où elle voulait... Et il m'a fallu du temps pour voir où c'était. le temps que ça arrive, je crois que j'avais déjà nourri un trop grand agacement vis-à-vis d'Anaïs, pas antipathique au demeurant, mais tellement centrée sur elle-même (ou elles-mêmes devrais-je dire) et son ego. Et c'est le cas, au bout du compte, de toute cette histoire, à laquelle j'ai continué à voir jusqu'au bout un intérêt un peu limité.
J'y ai néanmoins trouvé des idées intéressantes, des scènes un peu plus touchantes, les thématiques du poly-amour, de la sensualité et de la libération de la femme m'ont vaguement interpellée (mais pas véritablement accrochée non plus, en tous cas cette fois-ci)... Mais j'ai vraiment manqué d'une réelle sympathie et d'intérêt pour le personnage d'Anaïs.

Quant à la qualité de la BD en elle-même, elle réside avant tout dans un graphisme superbe. Cette idée du dessin au crayon à mine multicolore était très originale et excellente, et l'ambiance dégage beaucoup de sensualité et d'onirisme. C'est pour moi le très gros point positif de l'oeuvre.
Du point de vue de l'écriture, c'est plutôt bien écrit, mais j'y ai trouvé trop de non-dits, de choses dites à demi-mots, à mots couverts, et contrairement à d'autres lecteurs les dessins ne suffisaient pas à combler les trous pour moi. Il en résultait une impression un peu décousue, comme un texte à trous, une légère mais récurrente impression de manque qui venait perturber ma lecture.


Je suis donc je crois passée à côté de ce livre. Il a trouvé son public, tant mieux, mais je n'en faisais sans doute pas partie.
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Ayant beaucoup aimé "La longue marche des dindes", j'étais curieuse de découvrir la biographie d'Anaïs Nin par Léonie Bischoff.

Je connaissais cette auteure de nom, sans rien savoir de sa vie.
Léonie Bischoff n'a pas choisi la facilité : représenter les tourments intérieurs, les sentiments développés pour les nombreux amants et le journal, omniprésent, n'est pas évident. Elle y parvient pourtant avec brio ! Personnaliser le journal à la manière d'un double qui incarne aussi la mauvaise conscience et une vraie bonne idée. Et graphiquement, l'illustratrice rend ces tourments très visuels.

J'ai été moins sensible au parcours de vie d'Anaïs Nin. Cette figure considérée comme féministe ne m'a semblé vivre que par les hommes. Elle les utilise pour se révéler, mais ils lui sont indispensables. de liberté sexuelle à liberté effective il y a un pas, et je ne pense pas que coucher avec la plupart des personnes que l'on rencontre soit un acte féministe. D'autant qu'Anaïs Nin s'enferme dans un nouveau rôle à chaque relation. Certains passages m'ont d'ailleurs mise mal à l'aise.

C'est donc une découverte intéressante sur la forme, mais dont le fond (pourtant indiscutable car réel) ne m'a pas donné envie de lire cette auteure.
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(Attention pour les personnes fragiles à ce thème, présence d'un inceste dans cette BD)
Cette BD suit une petite partie de la vie d'Anaïs Nin. Connue pour son idylle avec Henry Miller, elle est aussi une autrice à part entière, qui a écrit sous une forme intéressante, celle de ses carnets où se mélangent autobiographie, onirisme, expérimentation formelle et inventions. Ces dernières sont nécessaires pour cacher à son mari et à d'autres sa double (voire triple, voire quadruple) vie, ce sont les "mensonges" du titre, Anaïs Nin s'étant lancée dans une quête de la jouissance et de la découverte (sexuelle bien évidemment mais pas uniquement) bien peu acceptable pour une femme de son époque et de sa condition.

La BD de Léonie Bischoff est très belle. Tout comme Anaïs a trouvé la forme qui correspond à son écriture dans les carnets, Bischoff a trouvé la forme parfaite pour son sujet avec l'usage de la mine multicolore et des lignes enlacées, qui montrent bien les nuances, la complexité de Nin, comment elle peut présenter plusieurs facettes d'elles en même temps, comment elle peut changer en un millionième de seconde tout en restant elle-même.

Je suis plus partagée sur le fond. Les critiques et les amies m'avaient poussée à croire que j'allais lire une histoire d'émancipation. Bischoff a décidé de se concentrer sur le début de la carrière littéraire de Nin, quand elle rencontre Miller et devient autre chose qu'une bourgeoise s'ennuyant dans son manoir de banlieue parisienne. Je dois avouer que je n'ai vu ni liberté, ni décisions de la part du personnage principal. Plutôt que voguer sur sa mer intérieure, j'ai eu le sentiment qu'Anaïs y était ballotée, de désir masculin en désir masculin auquel elle ne fait qu'obéir, n'osant pas leur dire non. Sa vie de mensonges ne m'a pas semblé très libératrice non plus, plutôt étouffante.

Alors je ne sais pas trop, suis-je déçue par rapport à ce qu'on m'a dit ? Si j'étais entrée dans cette lecture sans avis préalable, aurais-je préféré ?



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Anaïs Nin. Sur la mer de mensonges.
Léonie BISCHOFF

Et quels mensonges !
Anaïs Nin est dépeinte dans ce très bel album comme insaisissable.
Voulant tout !
La liberté (sexuelle surtout) mais aussi la sécurité.
Le frisson (auprès d'Arthur Miller par exemple) et la tranquillité.
Auteure angoissée qui ne vit ses expériences quasiment que pour alimenter son journal.
Des relations incestueuses, adultères, saphiques Anaïs Nin ne refusait rien mais était cependant très tourmentée.
Cet album est une petite merveille de douceur de par ses teintes presque sépia et une merveille d'insolence tant elle jouissait de tout.
J'apprécie énormément les écrits de cette femme et je trouve que l'album de Léonie Bischoff lui rend un bien bel hommage.
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Quel petit bijou graphique que ce roman !
Pour avoir vu en son temps le film « Henry et June », je connaissais déjà un peu le personnage d'Anaïs Nin. Je l'ai redécouverte ici dans toute sa dualité et ses névroses.
Un bel ouvrage qui est une porte d'entrée intéressante pour poursuivre la lecture de l'oeuvre de cette femme au combien mystérieuse et complexe.
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