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3,76

sur 240 notes
Un très bon roman, passionnant. L'histoire est singulière, bien menée et le parcours du protagoniste est digne d'un bon scénario pour le cinéma. Travailler sur l'univers des voix (le héros est imitateur) est une très bonne idée littéraire. Surtout, l'auteur a un style très soutenu (parfois trop ?). C'est très rare de conjuguer la qualité de la narration avec une si belle écriture. J'ai été conquis. Cela me donne très envie de suivre cet auteur. Merci à la libraire qui a conseillé ce texte à une amie pour me faire un cadeau (et merci à elle aussi !)
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Une très belle pépite. le scenario de ce roman est très original. L'ensemble est réaliste et crédible.
Très bien écrit. Il a une morale à cette histoire. Il n'est pas possible de nouer des relations sur des faux semblants.
L'imposture permet parfois de corriger les errements du passé mais au final il n'en sort généralement rien de bon.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire !
A lire sans modération
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Le répondeur est son second roman adulte de Luc Blanvillain. Une réflexion sur la création littéraire et artistique à l'ère de la tyrannie des smartphones.

Baptiste sait l'art subtil de l'imitation. Il contrefait à la perfection certaines voix, en restitue l'âme, ressuscite celles qui se sont tues. Mais voilà, cela ne paie guère. Maigrement appointé par un théâtre associatif, il gâche son talent pour un quarteron de spectateurs distraits. Jusqu'au jour où l'aborde un homme assoiffé de silence. Pas n'importe quel homme. Jean Chozène. Un romancier célèbre et discret, mais assiégé par les importuns, les solliciteurs, les mondains, les fâcheux. Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son texte le plus ambitieux, le plus intime. Aussi propose-t-il à Baptiste de devenir sa voix au téléphone. Pour ce faire, il lui confie sa vie, se défausse enfin de ses misérables secrets, se libère du réel pour se perdre à loisir dans l'écriture. C'est ainsi que Baptiste devient son répondeur. A leurs risques et périls.

Voici bien longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi jubilatoire ! le répondeur est une vraie bonne comédie doublée d'une satire sociale qui met en exergue notre hyperconnexion. C'est simple, ce roman pétille d'intelligence, sans compter sur sa très grande qualité d'écriture.

En effet, non seulement l'idée de départ est originale, les personnages sont très bien travaillés et particulièrement attachants mais de surcroît, l'écriture est magnifique. Drôle et caustique à souhait agrémentée d'un vocabulaire riche voire, très soutenu. Aucun doute Luc Blanvillain a une plume incisive qui fait mouche. Un réel régal pour le lecteur !
Quant au genre, comment dire ? Il est pluriel. le répondeur embrasse le burlesque, le tragique, la caricature. Un vrai vaudeville des temps modernes qui réunit éloquence et critique de notre Société hyperconnectée mais paradoxalement en rupture de communication. L'imposture, la superficialité des relations dans le milieu artistique en général et littéraire en particulier, sont des thèmes également abordés avec brio et finesse. C'est simple, impossible de s'ennuyer tellement on va de rebondissement en rebondissement et que l'intrigue est parfaitement ficelée.

Nan mais allô quoi, entendez mon message, lisez le répondeur puisque je vous dis que ce roman est drolatique, vif, ironique, intelligent, fin, un poil déjanté et admirablement bien écrit !
Jouissif, tout simplement.

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Le répondeur de Luc Blanvillain est un roman que j'avais entamé pour le challenge #varionsleseditions fin février et que j'ai terminé début mars. Ça a été une lecture plutôt divertissante.
Baptiste est imitateur. Il se produit dans une petite salle devant un public restreint dirons-nous. Il rêve d'être découvert et de faire carrière. Et c'est cet espoir qui va lui faire accepter la folle proposition de l'écrivain Pierre Chozène : prendre sa voix et gérer ses appels téléphoniques pour qu'il puisse sereinement écrire son prochain roman. Mais cela ne se fera pas sans fracas...
Voici un roman dynamique digne des grandes comédies de boulevards, en tout cas ça a été mon ressenti durant toute ma lecture. Les coups de téléphone et les quiproquos s'enchaînent au rythme des interactions entre les personnages. Surprises, révélations, trahisons se succèdent au fil des pages. Et pourtant... je n'ai pas été totalement conquise par cette satire du monde ultra-connecté et aussi d'un certain milieu intellectuel. J'ai trouvé que c'était encore trop gentil, que l'auteur était dans la retenue, qu'il aurait pu aller beaucoup plus loin, qu'il effleurait le cynisme pour retourner vers quelque chose de plus convenu... Bref, même si j'ai vraiment apprécié la fraîcheur de ce roman, il m'a manqué un grain de folie que l'on sentait pourtant frémir derrière les mots.
Le répondeur est un roman qui parle avec finesse des relations toxiques dans la sphère privée comme dans la sphère publique, exacerbées par l'ère du numérique et du téléphone comme extension de nous-mêmes. Un roman qui vous fera sourire en ces temps difficiles.
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Voici un texte original et bien mené qui fait plaisir à lire et qui d'ailleurs se lit comme un bonbon à la menthe, à la fois doux et parfois violent, mais toujours agréable. Impossible de ne pas partager les émotions des différents personnages, pris l'un comme l'autre dans le labyrinthe des imprévus et des malentendus. On sourit souvent et on rit parfois quand tout cela devient cocasse. Une belle découverte que je recommande vivement pour un bon moment de lecture, délivré de son téléphone laissé bien à distance !
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Baptiste, pas encore la trentaine, est un imitateur talentueux mais de seconde zone qui évolue dans un petit théâtre indépendant dirigé par Vincent, qui épaule baptiste. Un soir que ce dernier a laborieusement terminé sa prestation devant une foule colossale de 27 personnes, il est visité dans sa loge par son romancier favori, « Goncourt à la toute fin du vingtième siècle », Pierre Chozène. Ce que va lui demander Chozène paraît stupéfiant. Il prépare un nouveau livre, or il est sans cesse assailli d'appels sur son téléphone, ses amis, ses proches, son éditeur, des journalistes, tous semblent s'être ligués pour que Chozène n'ait plus cinq minutes à lui pour travailler.

Le service est le suivant : Baptiste peut-il devenir son « répondeur » ? C'est-à-dire imiter la voix de Chozène en gardant le téléphone portable de l'auteur afin de répondre à sa place mais avec sa voix aux importuns ? Bien sûr le romancier le rétribuera. Mieux, il lui confiera sa « bible », un bloc-notes composé de feuilles de bristol noircies des impressions de l'auteur sur les personnes qui l'appellent le plus souvent. Baptiste n'aura qu'à apprendre cette bible au fur et à mesure des appels afin de posséder quelques pistes utiles à ses réponses téléphoniques. Baptiste accepte, quitte le théâtre pour devenir en quelque sorte le « nègre » vocal de Chozène. Il quitte également son poste en agence d'intérim pour devenir la voix, le double et la conscience de Chozène.

Les premières imitations sont décourageantes : « Quoi de pire, qu'un mauvais imitateur ? C'était une double imposture ». Toutefois, la progression est rapide et il semble enfin en mesure de pouvoir doubler vocalement le célèbre romancier. D'ailleurs, les proches de Chozène tombent immédiatement dans le panneau, croyant parler à l'écrivain. C'est ainsi que Baptiste va faire connaissance avec Elsa, artiste peintre et fille de Chozène, entichée d'un certain Husson, journaliste et inconditionnel de l'auteur, un Husson qui deviendra promptement l'ennemi car, oui, Baptiste en pince pour Elsa.

De coups de fil en dialogues, Baptiste entre dans les secrets de la vie de Chozène, jeu morbide qu'il finit par affectionner. Il va même s'offrir quelques situations cocasses ou embarrassantes, toujours sous la voix de Chozène, que ce soit avec des journalistes, Elsa, Husson (jeu dangereux), Mona la maîtresse enfouie, Nathalie l'ex femme, et même avec le propre père de Chozène, tout en avalant des sucreries à faire pâlir une bonbonnière. « En fait, il ne se contentait plus d'imiter Chozène, il développait son personnage ».

Les conversations de Baptiste vont faire ressurgir le passé de Chozène, Baptiste commençant à devenir Chozène et s'ingéniant à pousser le bouchon toujours plus loin. Or, c'est bien son propre passé qui va finir par remonter à la surface, ce qui devient rapidement moins drôle. Baptiste va même se prendre les pieds dans le tapis, va se tromper dans ses voix, rendant la situation alarmante, surtout pour l'écrivain, jusqu'au décès de papa Chozène…

Sans toutefois dévoiler l'intrigue, ce roman est à plusieurs dimensions : la farce bien sûr, le jeu d'acteurs, un jeu théâtral, des situations poussant Baptiste et Chozène à mentir sans vergogne (l'une des « pattes » éditoriales de Quidam, l'éditeur du présent livre), mais derrière est très visible la relation humaine sur les réseaux sociaux où somme toute l'on se fait passer pour qui l'on n'est pas, où l'on exagère, invente, où l'on peut entrer par de simples clics dans l'intimité d'autrui, où l'on dialogue avec des inconnus en toute négligence, sans se douter que le pire peut advenir.

Là, c'est Baptiste qui, dissimulé derrière le téléphone, s'autorise des dérapages. Il va plus loin : il utilise la notoriété de Chozène pour placer ses propres billes, quitte à entacher la réputation du romancier que pourtant il admire. La farce tourne au vinaigre, l'imitateur s'empêtre, comme l'on peut s'empêtrer sur les réseaux sociaux par des contrevérités.

La langue est belle, choyée, précise, chaloupée et juste, agrémentée d'un vocabulaire riche et varié. Roman malicieux, drôle, pardon, très drôle voire burlesque, même s'il s'épaissit dans les 70 dernières pages puisqu'il devient moins aisé de sourire devant une situation virant au tragique. Ce Baptiste amuse, fait parfois pitié, finit par révolter, agacer, lui cet imitateur au parcours un brin similaire à ces artistes en fin de carrière flirtant avec des fans aux têtes de gondoles d'hypermarchés de campagne, Baptiste qui justement souhaiterait devenir populaire et profitera d'un contrat passé trop naïvement avec Chozène pour prendre une place trop grande, trop étouffante même.

Ce roman moderne et difficile à lâcher est celui de la facilité avec laquelle on peut se laisser emporter dans le monde où tout va très vite derrière des écrans, où l'on peut abuser de supercheries, où l'on ment. C'est le roman de la dérive par l'anonymat, la manipulation par le numérique. Il est aussi celui d'un monde à l'agonie, avec ses références à la collapsologie : « Peut-être la proximité du grand effondrement ne permettait-elle plus les raffinements dilatoires des conversations Grand Siècle. On causait entre sursitaires, la coquetterie aristocratique était désormais supplée par la douce désinvolture des naufragés ». Mais en toile de fond, ne serait-il pas autre chose ? En effet, Chozène, ce Goncourt de la fin du XXe siècle, est l'anagramme d'ECHENOZ, le célèbre écrivain français (Goncourt 1999). Et BLANVILLAIN joue avec les mots, les scènes, comme ECHENOZ (qui avait par ailleurs préfacé le précédent Quidam), parfois il écrit comme lui, on dirait qu'il le singe (sans le sens péjoratif, plutôt avec un profond respect), ses personnages sont construits comme des figures Echenoziennes, l'atmosphère n'a rien à envier à celle du romancier des Editions de Minuit (la comparaison s'arrête là, la trame étant différente). Alors, sans être du tout un plagiat, ce roman peut être lu comme un hommage, voire une révérence à Jean ECHENOZ, et ce n'est bien sûr pas nous qui nous en plaindrons. Première parution 2020 pour Quidam qui réalise là une belle prouesse et propose un roman à la fois divertissant et profond.

https://deslivresrances.blogspot.fr/

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Innovant, captivant,
"Le répondeur » est un roman atypique, original. L'écriture est oeuvre. le verbe placé à la cime des belles littératures. Enchanteur, aérien, le style déploie cette magnificence hors norme du juste, sans trop plein. L'érudition de l'auteur est un étendard. Nous sommes dans du majeur avec cette modestie des humbles. L'histoire, d'humour, de malice, de délicates et de subtiles attentions est nourricière. Elle file à toute allure. On voudrait rester accroché sur cette rive de renom. L'ambiance incite à la bonne humeur. Dans cet hédonisme qui s'épanche semblable à « L'Ere des Petits Riens » à l'instar d' « Amélie Poulain » puissance dix. C'est un levier pour affronter l'hiver, les turpitudes, et ce glacé des aubes pâles. Moderne, « Le répondeur » dès l'incipit enclenche un temps de surprises, d'agréables fusions avec l'évènementiel des pages. « Baptiste soupira. Il avait encore massacré François Hollande.
. Les protagonistes vont arriver. Et là une double lecture dépasse les plans de base. Ils vont nous donner une sacrée leçon de vie. Baptiste est un imitateur qui rêve d'être sous les feux de la rampe, reconnu, enfin. « Le rideau tomba dans une bruine d'applaudissements évasifs. On aurait pu, à l'oreille, compter le nombre de spectateurs… le public était essentiellement d'amis, d'amis… » Aucune page ne tremble. On a confiance. Pas de pathos, on franchit la première marche du « Le répondeur ». le spectacle commence. Dire ou ne pas dire ? Stéphane va rencontrer lors de ses représentations Jean Chozène. Un écrivain qui désire sceller un pacte avec Baptiste. Faire en sorte que ce dernier imite sa voix et réponde à tous ses appels téléphoniques à sa place. Jean Chozène aime le silence. Plus que cela encore il a ce besoin vital pour créer de lâcher prise avec le monde. Ecrire dans le repli. S'enfermer dans une tour d'ivoire. Comme si les êtres qui gravitent dans sa vie nuisaient à ses écrits. Mais, il y a ce quelque chose d'autre. Cet homme est en proie au mal être, à la fuite. Des turbulences venues d'un relationnel qui brise son crayon en deux morceaux. Piégé dans les ratures d'une existence, il se voudrait « Diogène » de l'inspiration. Baptiste devient alors une métaphore. Après un lever de rideau sur une scène parabolique, il va faire de sa voix, un outil de compassion. Bousculer Jean Chozène. Nous pénétrons dans l'exquis, le savoureux, le délicat, les éclats de rire et les effets de surprise. Les ballons de Baudruche qui éclatent, même pas mal ! Luc Blanvillain est doué. Sa plume enjouée, rieuse, magnanime étale sa frénésie dans un filigrane sucré et majeur. le verbe est essence, salvateur. « Le répondeur » prend vie. Rien n'est faussé. le court-circuit ne prendra pas. Nous sommes dans une maîtrise littéraire hors pair. « Oui, bien sûr, tu as du style, le style qui affecte de n'avoir pas de style, tu jongles avec les truismes, tu détournes les phrases comme un pirate de l'air du temps, tu sais y faire. Une patience de maquettiste. » On aime les protagonistes, tous. Ils échappent à la caricature. Ce grand livre réjouissant est une vertu thérapeutique. Sociologique, sentimental, philosophique, il est le kaléidoscope pour les jours de pluie. Il honore le lecteur par l'épiphanie grammaticale. « L'engouement des internautes, pierre angulaire de sa résonnance sociologique pouvait être regardé comme une composante du geste artistique d'Elsa. « Je suis odalisque » concluait-il malicieusement. » Pétillant, sa finesse est un nectar. Son mimétisme la règle d'Or. « Le répondeur » est un baume au coeur pour les jours de pluie. Un roman crayons de couleurs. Publié par Quidam éditeur qui prouve une nouvelle fois une haute qualité éditoriale.
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Imiter la réalité revient-il à l'altérer, répondre à la place d'autrui autorise t-il à s'immiscer dans sa vie, à croire pouvoir l'améliorer ? Dans ce roman élégant, doté d'une écriture aussi discrète que distanciée, Luc Blanvillain imagine un imitateur employé pour affronter la "vraie vie" d'un écrivain. Dans les virevoltes d'une plaisante intrigue, le répondeur interroge les méandres et réseaux de la création, ses modèles et ses impasses et parvient surtout à mettre à nu failles et émotions de ses personnages.Imiter la réalité revient-il à l'altérer, répondre à la place d'autrui autorise t-il à s'immiscer dans sa vie, à croire pouvoir l'améliorer ? Dans ce roman élégant, doté d'une écriture aussi discrète que distanciée, Luc Blanvillain imagine un imitateur employé pour affronter la "vraie vie" d'un écrivain. Dans les virevoltes d'une plaisante intrigue, le répondeur interroge les méandres et réseaux de la création, ses modèles et ses impasses et parvient surtout à mettre à nu failles et émotions de ses personnages.
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Conseillé par mon libraire lors de mon achat mensuel de septembre 2022, j'ai posé ce roman dans ma PAL pour un temps où j'aurais besoin de "légèreté et d'humour". le roman a bien rempli ce rôle, avec son humour parfois pince-sans-rire et le cocasse de certaines situations, ou du moins l'originalité de la situation ! Qu'un écrivain voulant écrire en paix embauche un imitateur pour répondre au téléphone à sa place ne pouvait évidemment qu'impacter tant la vie des deux hommes que celles de l'entourage de l'écrivain abusé par la supercherie !
Il y a cependant entre les lignes quelques réflexions bien senties sur les relations humaines, leur complexité et l'importance des mots et des silences. J'ai apprécié l'usage d'un vocabulaire soutenu.
Cependant, le roman perd une étoile pour les divagations, grandes envolées lyriques et éclats du "répondeur" qui m'ont parfois perdue, ou pour le moins saoulée... justement le "répondeur" était (trop) souvent saoul, ce qui rend parfois ses pensées abracadabrantesques et pénibles, car elles enlèvent un peu de l'élan de l'histoire ! (NB : le roman confirme que la désinhibition liée à l'ébriété n'a clairement pas le plus souvent des conséquences positives ;-) ). La seconde partie s'essouffle quand même un peu.
En bref : une lecture agréable d'une histoire originale et décalée, souvent cocasse, mais parfois un peu lourde du fait des divagations de l'un des protagonistes principaux.
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Tout d'abord, j'aime beaucoup la couverture. C'est assez rare pour que je le souligne : Ce beau caméléon qui représente Baptiste, celui qui peut se couler dans la peau d'un personnage.
En l'occurrence, après un show d'imitateur devant un public clairsemé, c'est le célèbre écrivain Pierre Chozène qui vient le voir. Celui-ci propose à Baptiste contre une rémunération conséquente de le libérer de tous ses appels téléphoniques afin de pouvoir écrire tranquillement son prochain livre sans être importuné. Pierre confie donc à Baptiste son téléphone ainsi qu'une « bible » recensant la plupart de ses contacts et des commentaires sur chacun d'entre eux. Pierre Chozène laisse carte blanche à Baptiste pour gérer toutes ses communications et n'est pas très intéressé par les comptes-rendus.
Il s'ensuit une série de situations compliquées parfois dramatiques, mais souvent drôles, très bien amenées, puisque Baptiste entre véritablement dans l'intimité de Pierre Chozène. le scénario tient bien la route et le livre est fort bien écrit, tout en restant très vivant.
Les personnages ont véritablement de l'épaisseur et nous assistons à de nombreux retournements de situations.
En bref, un roman délicieux que l'on a beaucoup de mal à lâcher. J'en suis encore imprégnée après l'avoir terminé !
• sélection Cezam 2021 •
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