La coloc

Coup de coeur pour ce roman emprunté à la médiathèque qui me fait dire que décidément Jean-Philippe Blondel sait faire vivre les adolescents-lycéens avec beaucoup de justesse, de tendresse et d'humour.
Romain vit à la campagne entre ses deux parents qui ne s'aiment plus beaucoup depuis que son frère aîné, le préféré, a quitté la maison. Après une année passée à l'internat puisque le lycée est trop loin pour rentrer tous les soirs, il va gagner une improbable indépendance en se retrouvant colocataire dans l'appartement laissé vacant par la mort de sa grand-mère, à deux pas du lycée.
C'est ainsi que Romain, Rémi et Maxime, trois jeunes gens très différents vont devoir apprendre à vivre ensemble : le « beau gosse » le plus populaire du lycée, le geek timide végétarien et le narrateur dont la grand-mère vient de mourir. Mais les apparences sont souvent trompeuses...
Au cours du récit de cette année de colocation, pas mal de choses vont changer dans la vie de Romain.
C'est une superbe histoire d'amitié et de solidarité avec une intrigue sentimentale aussi ; j'ai adoré !!!

A la mort de sa grand-mère, Romain décide d'habiter dans son appartement en colocation. Il n'a pas réussi à s'habituer à l'internat. Avec ses parents, il va donc passer une annonce auprès des lycéens de son établissement. Un trio va naître. Romain est assez introvertit. Il essaie de se fondre dans la masse tout en regardant les élèves les plus populaires et leurs techniques d'approche. Maxime fait parti de ces élèves populaire, mais c'est surtout un garçon qui n'a pas confiance en lui et dont la vie familiale est assez compliquée. Rémi est le geek de base, sans ami.
La vie en colocation va leur permettre de passer au dessus des à priori et de se révéler. Evidemment tout ne sera pas tout rose. Ces trois-là n'étaient pas ami à la base. Il faut donc apprendre à se connaître, composer avec les envies et les habitudes des uns et des autres. Cette expérience va forcément créer des liens et les faire grandir.
J'aime beaucoup cet auteur. D'habitude, on le voit sur des sujets assez sombres. les personnages peuvent être torturés et n'ont pas des situations de vie faciles. Ici, même si certains personnages ont des problèmes, on est sur des sujets plus légers du quotidien. Et j'ai aimé ... un livre léger. Un livre sur l'amitié, un livre sur l'expérience de la vie, un livre sur le lycée et ses tracas, l'amour. Un livre qui fait du bien.
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Pour Romain, la colocation est un rêve qui devient finalement réalité. Avant d'entrer au lycée, il emménage avec deux camarades dans l'appartement que sa grand-mère lui a légué. Désormais colocataires, les adolescents pensent qu'ils vont enfin pouvoir mener la grande vie. Les trois garçons se prennent pour des grands mais c'était sans compter sur la réalité de la vie en colocation, et sur la réalité tout court ! Rapidement, le trio se disloque...

Dans "La coloc", les personnages se rencontrent, se séparent, s'aiment, se détestent, se font confiance, se trahissent... En définitive, ils grandissent, mûrissent, expérimentent tout ce que la vie peut leur offrir. Philippe Blondel donne une double tonalité particulièrement intéressante à son roman. "La coloc" est à la fois un texte humoristique et dramatique. L'auteur nous livre une nouvelle fois une histoire pleine d'humanité et de sensibilité. Nul ne sait mieux que lui se glisser dans la peau d'adolescents afin de nous livrer leurs états d'âme. Je suis toujours surprise par la justesse avec laquelle il dresse leur portrait. Encore un coup de coeur !

A son décès, la grand-mère de Romain laisse un gigantesque appartement en centre-ville. Lassé de l'internat, Romain propose à ses parents de vivre dans cet appartement avec deux colocataires. D'abord réticents (les jeunes ont à peine 16 ans), les adultes acceptent. Rémi, un geek vrai de vrai, et Maxime, le beau gosse rebelle, s'installent avec Romain. Les garçons vont découvrir un nouveau quotidien, fait de contraintes matérielles, mais aussi de belles preuves d'amitié... ou de trahison.
Une fois encore, comme dans "Blog" ou "Brise-glace", Jean-Philippe Blondel excelle à décrire la psyché des adolescents, leur découverte du monde des adultes (via leurs propres expériences ou le recul que leur fait prendre cette expérience). Très sensible, ce roman touche au but en ce qui concerne la description des états d'âme de trois jeunes bien différents et de la difficulté de prendre son envol. A conseiller dès 15 ans.

Mon avis : Encore un auteur que j'adore avec des textes toujours aussi percutant et une plume tout aussi réaliste, j'ai passé avec ce roman un excellent moment de lecture.

Du coté de l'histoire: Romain est un jeune étudiant qui vit toujours chez ses parents, il a bien essayé l'internat mais n'a pas réussi à s'y faire alors il y est retourné mais cela lui pèse, les trajets en bus pour se rendre au lycée l'ennuie, entendre ses parents toujours en conflits, le désespère alors après la disparition de sa grand mère, il a une idée génial, puisqu'elle laisse en héritage un appartement en plein centre-ville près de son lycée, il ne lui reste qu'a convaincre ses parents de prendre cet appartement en collocation avec d'autres étudiants. Pour lui c'est l'unique solution, il faut absolument qu'il réussisse à trouver deux coloc pour que cela marche. Nous allons suivre le quotidien de ces trois garçons réunis que tout oppose ou presque.

Du coté de l'écriture: C'est avec une plume fluide et agréable que Jean-Philippe Blondel nous conte le quotidien et l'apprentissage de ces trois jeunes garçons. Les pages défilent toutes seules, on sourit, on s'émeut des différentes situations coquasses que rencontre ce trio. L'auteur arrive très bien à nous faire vivre avec ses personnages que je qualifierais de Monsieur tout le monde. L'apprentissage de la vie en communauté avec les conséquences, les disputes, les réconciliations, les compromis qu'il faut faire pour réussir une colocation mais aussi et surtout cette complicité qui se forge entre eux chaque jour plus encore. C'est avec une authenticité du vécu [je pense] que Jean-Philippe Blondel entre dans l'intimité de ces trois garçons et nous décrit un portrait fort émouvant.

En conclusion: La plume de Jean-Philippe Blondel est toujours aussi remplie de justesse et d'authenticité, il nous décrit ici, la vie de ces jeunes adultes qui vont apprendre à vivre en communauté avec bien sure tous les cotés positifs mais aussi toutes les difficultés que cela peut engendrer.
Un roman jeunesse, mais pas trop que les adolescents vont pouvoir découvrir avec délice mais que les plus âgés comme moi vont se délecter de ses années passées, ramenant en même temps plein de bons souvenirs.
Je le conseille vraiment aux ados, aux lycéens mais aussi aux adultes qui ont vécus ces collocations, je suis sure que cela va vous refaire vivre bons nombres de situations.
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Après une période difficile dans l'internat de son lycée, Romain revient chez lui chaque soir mais habiter un petit village loin de tout l'oblige à se lever très tôt et à revenir tard. Lorsque l'appartement de sa grand-mère se trouve libre, il réussit à convaincre ses parents de le laisser vivre là avec deux co locataires.

A eux la belle vie ? le trio constitué de garçons à la personnalité bien différente va connaitre des hauts et des bas, un temps d'adaptation, des temps forts, des rires, des drames, des blessures secrètes.

Encore une fois, Jean-Philippe Blondel analyse finement les ados et leur psychologie. Un auteur qui ne me déçoit jamais. On partage avec plaisir le parcours de ces garçons vers l'âge adulte. On les quitte même avec regret car on aimerait bien connaitre la suite de leurs aventures.

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Blondel à son meilleur !
Quand un lycéen englué dans sa routine entre ses parents à la dérive se retrouve autonome plus tôt que prévu... eh bien rien ne va se passer comme prévu.
Pour les lecteurs assidus de Blondel, l'auteur se rapproche ici de Brise-Glace.
Des personnages attachants et qu'on a envie de connaître, et comme toujours, une écriture moderne et percutante.

Au décès de sa grand-mère, Romain 16 ans, hérite un peu par hasard de son appartement. Après négociation avec ses parents il décide d'en faire une colocation. Romain se retrouve à partager l'appart avec deux gars qui ne lui ressemblent absolument pas. Il y a Rémi, le geek, fan de jeux vidéo, qui vit un enfer à l'internat. Et Maxime, le beau gosse du lycée, populaire, qui fait les 400 coups.
Après quelques travaux, les trois ados emménagent à la rentrée. Répartition des tâches quotidiennes selon un planning orchestré de main de maître par Rémi. Ils apprennent à se connaître, à s'apprivoiser et à vivre ensemble.
« Bon, la première chose que nous avons faite, quand nos parents ont tourné les talons, c'est de hurler- de joie, de soulagement. »
Mais tout ne se déroule jamais vraiment comme dans un rêve, pas comme ils l'auraient voulu. Cette belle histoire d'amitié va être mise à rude épreuve.
« Là, j'ai eu un moment de déprime, tout à coup. J'avais imaginé autre chose. Moins d'individualisme. Plus de solidarité. C'était idiot, je m'en rendais compte, nous nous connaissions à peine, il n'y avait aucune raison pour que nous formions une équipe- mes illusions fondaient. »
Des enchevêtrements feront grandir Romain, l'amèneront progressivement à être un adulte responsable car c'est avec ses erreurs que l'on apprend.
« Il a fallu apprendre. En accéléré. Tout ce qui paraît naturel quand on vit avec ses parents, ses frères et ses soeurs, et qui soudain devient source de désagréments, de malentendus et de frictions. »

Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un agréable moment de lecture. Une ambiance de camaraderie, trois ados totalement opposés qui se lient d'amitié, une construction, des faiblesses, un rude apprentissage et puis évidemment les premières amours de jeunesse.
Jean-Philippe Blondel trouve encore une fois le sujet parfait pour attendrir le lecteur, le mettre directement dans l'ambiance et l'émouvoir. C'est joliment écrit avec juste ce qu'il faut. Et oui, la coloc n'est pas si simple que ça mais c'est une belle leçon de vie pleine de richesse.
« C'est important comme partie du corps, l'épaule, non ? C'est sur celle de l'autre qu'on se repose, qu'on pleure, qu'on s'appuie ou qu'on s'endort. Dès demain, c'est ce que je vais m'atteler à devenir. Une épaule. Forte, solide et douce à la fois. Sacré défi. »

Lien : http://mesecritsdunjour.cana..

Je poursuis ma découverte du Grand Jean-Philippe Blondel avec ce roman déniché au dernier salon de Montreuil. Après Au rebond, Blog et Brise-Glace, La Coloc reste dans l'univers de l'adolescence et du lycée. La grand-mère de Romain décède juste avant sa rentrée en classe de Première, laissant un grand appartement proche du lycée de centre ville. Romain habite à la campagne, loin du lycée, et déteste l'internat : cet appart est une occasion en or de s'émanciper ! Si ses colocs sont loin d'être ceux qu'il aurait pu imaginer, le petit trio prend vite et devient inséparable. Rémi le geek et Maxime le populaire, deux garçons loin de la personnalité de Romain qui nage entre deux eaux. Un trio improbable mais qui va marquer à jamais Romain.

J'ai trouvé ce roman extrêmement juste, que ça soit dans les relations des ados à leurs parents, des parents entre eux, ou des ados entre eux également (relations amicales, relations amoureuses...) J'aime, comme dans les autres romans de l'auteur, que le personnage principal soit un garçon, un garçon en section littéraire, qui ose parler de ses sentiments. C'est encore trop rare dans la littérature jeunesse je trouve (ou alors je n'ai pas trouvé les bons livres).

Et bien sûr, en tant qu'adulte, ça me rappelle avec nostalgie cette époque où l'on rêvait tous de partir à la fac et de s'installer en coloc (chose que, pour ma part, je n'ai jamais fait et surement que je m'en porte que mieux étant très indépendante et bûcheuse je ne suis pas sure que j'aurai supporté finalement!)

Un beau texte, à proposer aux élèves dès la 4ème je pense.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Une jolie histoire racontée par Romain jeune homme pas très bien dans sa peau. Il raconte les déboires des amours et des amitiés adolescentes, le problème du couple parental qui explose lorsque les enfants s'en vont. Un joli panaché de la vie quotidienne de nos adolsecents avec beaucoup d'optimiste.