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EAN : 9782904742712
170 pages
Editions Stock. Théâtre Ouvert. (01/07/2002)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Parce qu'il soupçonne sa femme Philomène d'entretenir une liaison avec Antoine de Miragor, Ervart met régulièrement la ville à feu et à sang. Afin de mettre un terme à cette lubie, Philomène fait appel à un psychanalyste-citationniste. Mais ce dernier, en tentant d'intervenir auprès d'Ervart, sombre dans une étrange mélancolie. Parallèlement apparaissent Maurice, un agent secret zoophile chargé de démanteler un reseau terroriste, et Anastasia Zilowski, comédienne bi... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Enormément de monde hier soir au Théâtre de la Croix Rousse pour aller voir Ervart ou Les derniers jours de Frédéric Nietzsche d'Hervé Blutsch l'une des toutes premières pièces de la rentrée théâtrale du lieu, une saison 2018 2019, dont nous avions parlé lors de la présentation de saison.

Il faut dire que cette pièce a une tête d'affiche qui rassemble les foules : Vincent Dedienne , mais qui partage l'affiche avec une huit autres comédiens, héros malgré eux d'une comédie extravagante autour d'un anti-héros fou de jalousie au point de mettre la ville à feu et à sang.

Ervart raconte l'histoire d'un homme fou de jalousie qui ne fait plus la part entre la réalité et l'imagination. Ervart est un archétype nouveau, un super héros d'aujourd'hui : le Jaloux fantastique. Partant de la comédie et du grotesque, le dramaturge Hervé Blutsch qui a écrit la pièce en 2001 tente le pari toujours compliqué de la « farce contemporaine ».

Tel quel, on aurait tendance à comprendre pourquoi ce texte de Blutch a été si peu joué jusqu'à maintenant tant il semble être une pale copie d'une pièce de Beckett...(et en plus, comme dirait notre maitre Vincent D:” .. il faut aimer Beckett...”) ou encore du sous Ionesco, ces maitres de l'absurde qui semblent servir de référence à Blutch, mais qui avaient bien plus de portée et de fond qu pour ce Ervart.....

Ce qui se voudrait délirant et déjanté nous a paru plutôt laborieux et justement pas très drôle, même si la salle semblait bien plus réceptive et réactive .
Le problème d'Ervart vient surtout du fait qu', il y a potentiellement- au moins trois pièces dans cette pièce mais aucune n'est exploitée, la farce qui vire au slapstick patine. dangereusement, et question drame de la jalousie on n'est pas loin d'Othello...

Si l'on voulait être méchant, on dirait que, plus que Beckett ou Ionesco, la référence de ce qui se voudrait ,selon les intentions de départ "un pastiche réjouissant et haletant de théâtre " serait plutôt à chercher du côté de Pirandello tant ces brillants comédiens nous ont semblé en quête d'auteur , voire de hauteur de vue .....
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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