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sur 382 notes
La première aventure du Club des Cinq à tout pour plaire : amitié, aventure, de vrais méchants et beaucoup de rebondissement. de l'audace, de la force, de la rapidité, de la dextérité, de l'intelligence et du courage. Et puis évidemment un chien !

Toutefois, tout un roman d'aventure AU PRESENT est vraiment perturbant, parfois cela complique même la compréhension de lecture je trouve (le passage du dialogue à la narration n'est pas claire). Plusieurs fois, le texte semble coupé et je me disais "j'aimerai bien avoir la version française originale pour comparer". Dommage de s'en rendre tellement compte, même si la polémique sur le sujet m'a peut-être influencée.
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Dans ce volume fondateur du club des cinq, sont exposés les relations familiales et les caractères de chacun. Ceux-ci sont bien marqués et l'on aura plaisir à voir l'évolution choisie par l'auteur, pour chacun d'entre eux.
De même on découvre le cadre qui sera bientôt familier aux enfants et Dagobert : la villa des mouettes, la ferme et l'île de Kernak.
Les péripéties se succèdent, le rythme ne faiblit pas, les rebondissements s'enchaînent pour faire un véritable roman d'aventures.
La réussite est totale, surtout dans cette version des années 60 dont le syntaxe et le vocabulaire n'ont pas encore été édulcorés, voire massacrés.
La syntaxe est soignés, les conjugaisons variées et adaptées pour constituer un écrit solide, loin de ce qui est proposé actuellement voire même de certains romans de soi-disant auteurs actuels.
Certains diront que l'on n'a que des bons sentiments, que les méchants sont punis, que les bons triomphent mais c'était la conception de l'époque et certainement plus positive des publications actuelles qui tendent par trop à valoriser les valeurs de violence, l'absence de solidarité, d'entraide.

J'ai relu ce livre pour le confronter aux images qu'il me restait ou plutôt au ressenti que j'avais conservé. Je m'attendais à être déçu et pas du tout, j'ai compris pourquoi j'avais tant aimé ces séries puis celles des Michel, des Six compagnons. On y trouve de l'entraide, la vie en groupe si importante à cet âge tout comme les relations d'amitiés. J'y ai trouvé une intrigue, un décor et un écrit faisant la part belle au rythme, à la richesse de la phrase et aux descriptions si favorables à l'imaginaire en permettant des constructions mentales. J'ai tellement aimé que je pense que je vais m'en refaire un de temps en temps... et aussi relire quelques uns des autres séries que j'avais aimé alors !

Un roman que je donnerais encore à lire à des enfants d'une dizaine d'années.
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Quel bonheur, après toutes ces années, de retrouver le club des cinq ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce tome 1 en duo avec ma fille de 10, à trembler avec elle dans les souterrains du château de Kernach et à espérer qu'ils s'en sortent face aux voleurs de trésor !
Le ton est un peu désuet, ainsi que les habitudes de nos héros qui portent des chandails et ont l'autorisation de passer des nuits seuls sur l'île sans smartphone... Mais ça fonctionne toujours !
Un retour en enfance, avec une aventure improbable mais trépidante, à conseiller à tous les jeunes lecteurs à partir de 9-10 ans.
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"Five on a treasure island" of 1942.
C'est au début des années 40 que le premier tome de la série "The Famous Five" est paru en Angleterre. Naturellement, l'action ne se passe pas en Bretagne comme ce sera le cas dans les traductions françaises.
Pour ses jeunes héros, Enid Blyton a choisi la région du Dorset. Elle s'est inspirée des ruines du véritable château de Corfe pour créer l'univers où évolueront les jeunes aventuriers. "Corfe Castle" est donc devenu dans l'imaginaire, "Kirrin Caste", se trouvant sur "Kirrin Island", la petite île de Gorgina qui préfère qu'on l'appelle George... tout le monde aura compris qu'il s'agit de Claudine, la Claude à nous les français.
Dans la version originale, aucun lieu, aucun prénom, aucun nom et même beaucoup de détails de l'histoire ne sont semblables à la traduction française. le nom de famille de Claude n'est pas Dorsel mais Kirrin tout comme sa propriété (propriété qui vient du côté du père et non de celui de la mère comme dans la version française). Ce n'est pas non plus son papa qui est le frère de Madame Gauthier (comme dans la version française) mais les deux pères qui sont frères (*)
Dans ce premier tome, Claude va faire connaissance avec ses cousins qui viennent passer l'été à la Villa des Mouettes (Kirrin Cottage) pour la première fois. Une grande amitié va naître entre ces enfants de 10 à 13 ans.
François, 13 ans (Julian) ; Michel dit Mick (Richard dit Dick) 11 ans tout comme Claude et Annie (Anne) à peine 9 ou 10 suivant les tomes. Il ne faut surtout pas oublier Dagobert (Timothy) qui est le cinquième membre de l'équipe.
Une vieille épave remontant des profondeurs après un violent orage, une carte au trésor indiquant un parcours à suivre sous les ruines du château de la petite île de Claude, des malfaiteurs s'intéressant à l'affaire... tel est le premier mystère à résoudre pour le club des 5 !
(Tome 1, paru en 1942 ; traduction française en 1962)
(illustration, Jeanne Hives)

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(*) : Dans la version française, monsieur Dorsel et madame Gauthier sont frère et soeur, donc tout est simple pour expliquer les noms de famille différents.
Dans la version originale anglaise, il y a beaucoup de contradictions. Les deux pères étant frères, ils devraient porter le même nom de "Kirrin" tout comme la propriété bretonne que le père de Claude aurait hérité étant l'ainé. Tout cela a créé des problèmes à Enid Blyton qui a regretté d'avoir fait les deux pères des frères dans son premier tome. Il en résulte que au fil des livres, parfois Claude et ses cousins se nomment tous "Kirrin" mais dans certains volumes, les cousins portent un autre nom de famille...
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Nostalgie, Nostlagie...! En rangeant de vieux livres, je suis tombée sur mes Club des cinq - édition des années 60, non raccourci, ni simplifié et avec son passé simple - J'ai eu comme une envie de RElecture. J'ai commencé par le premier, la rencontre entre Claude et ses cousins sans oublier Dagobert. Me voilà plongée à nouveau avec autant de plaisir dans cette chasse au trèsor que j'ai trouvée aussi captivante qu'il n'y a pas loin de 40 ans. A l'époque, toute cette série d'aventures d'Enid Blyton ont été de très bons moments de lecture et je ne peux que la conseiller à tous les petits et grands enfants.
A lire ou à Re re Lire :).



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« le Club des Cinq » a vraiment été la série qui a marqué mon enfance en terme de lecture et ce tome en particulier puisqu'il s'agit du tout premier roman que j'ai lu lorsque j'avais six ans. J'ai tout de suite adoré suivre les aventures de ces quatre enfants et de ce chien. Non seulement les histoires sont vraiment palpitantes mais en plus j'adore les différents personnages: François, l'aîné du groupe qui gère un peu tout le monde, Mick l'intrépide, Claude, la tête pensante et le garçon manqué de la bande, Annie, la benjamine douce et gentille et puis bien sûr il ne faut pas oublier Dagobert, le chien intelligent et très malin!

Ici on les retrouve dans leur toute première aventure, mais surtout on voit la rencontre des quatre cousins puisqu'auparavant ils ne se connaissaient pas! C'est lors d'un séjour à la mer, chez Claude et ses parents qu'ils vont faire connaissance. Et c'est aussi là qu'ils vont vivre leur première aventure et mener leur première enquête! Un tome vraiment sympathique qui nous permet de découvrir les différents personnages avec une trame vraiment intéressante sous forme de chasse au trèsor, ce qui saura certainement plaîre aux plus jeunes!

Je trouve que cette série de romans est parfaite pour faire découvrir les romans aux enfants et en même temps les initier aux romans policiers sans pour autant que ça soit effrayant. Les enquêtes sont toujours palpitantes et bien imaginées, menées par des personnages vraiment sympathique auxquels il est facile de s'identifier, cela en fait une excellente série jeunesse!

J'aime d'ailleurs beaucoup le fait qu'elle soit aussi incontournable même après tout ce temps. Je continue à voir les tomes présents dans tous les rayons de librairie et de bibliothèque malgré le fait que cette série ne soit pas récente! Personnellement c'est ma mère qui me l'a fait découvrir quand j'étais petite et j'ai d'ailleurs hérité de tous les tomes qu'elle possédait encore et qui pour certains ne sont pas tous neufs puisqu'ils ont prêt de cinquante ans! Mais c'est que ce je trouve génial. Parce que non seulement ils sont passés dans les mains de pas mal de monde mais en plus il marque une vraie transmission. Je prends grand soin de ces romans pour pouvoir, un jour, à mon tour les transmettre à mes enfants, si j'en ai. Parce que je veux faire durer cette transmission le plus longtemps possible et quoi de mieux que de le faire avec ses livres préférés?
Lien : https://kingdomofwordsblog.w..
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Aujourd'hui, c'est un total retour en enfance avec ce livre.

Cette série de livres, je les lisais petite.
La bibliothèque rose, que de souvenirs.
Je suis ravie de retrouver des personnages de mon enfance.

Annie, François, Mick sont frères et soeurs.
Claude est leur cousine.
Dagobert un chien errant.

Annie, François et Mick vont passer les vacances d'été chez leur cousine Claude, car leurs parents ont des choses à faire de leurs côtés.
Ils vont donc aller à la baie de Kernach, eux qui sont de Lyon cela leur change de paysage.
Cette troupe, va vivre une aventure sur l'île et l'on vibre avec eux pour savoir ce qu'il va se passer.

Dans ce livre, on y parle famille, amitié, enfance, vacance, entraide.
De trésor familial, d'ancêtres disparus.

L'oncle Henri au départ ne m'a guère plu, mais à la fin cela a été mieux, on comprend bien qu'avec les soucis qu'il a , il est du mal a être gai et agréable.

Dagobert, j'ai adoré ce chien, il comprend ce que les enfants lui demandent et il les défend contre les méchants.

Un livre pleins de rebondissement et ces 4 enfants ne manquent pas d'idées.

Du coup, je vais lire les autres livres et vous aurez d'autres avis sur « le club des cinq » livres de mon enfance.
Lien : https://www.lemondedecallist..
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Première aventure de la fameuse équipe "familiale" composée de François, Mick, Annie, Claud(in)e et du fidèle chien Dagobert.
J'ai découvert le Club des cinq par cette histoire à l'âge de 10 ans environ et j'ai rapidement été conquis par les personnages (et le sacré caractère de garçon manqué de Claude entre autres), le style employé par E. Blyton et surtout les aventures que ces protagonistes étaient amenés à vivre. J'ai à ce titre très vite demandé à ce que je puisse découvrir les autres épisodes de la série et de la Collection Bibliothèque Rose.
Pour moi, c'est une série incontournable d'une époque, comme nos parent sont pu en connaître lors de leur propre enfance.
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J'ai déjà commencé à méditer cette petite chronique, il y a un certain temps. C'est assez rare que j'y réfléchisse pendant tant de temps, car je fais confiance en la spontanéité. Ma réflexion est parti de ce constat : le fait que rare soit les jeunes à lire le Club des Cinq, n'est qu'un des nombreux symptômes de l'abandon de l'activité nommée littérature. Et, ayant fait ce constat, j'ai décidé de faire d'une digression une part essentielle de ma critique. Une digression ? Une digression ? Il me semble que cette digression est en rapport avec le Club des Cinq, pusqu'elle en explique l'utilité. Est-ce donc une digression ? Bon, peu importe. J'en viens à cette fameuse… euh… digression, nommons-là digression, au moins on aura un nom à lui donner. Quelle est l'utilité de cette oeuvre, qui n'est pas littérairement exceptionnelle, quoique sympathique ? le grand avantage des oeuvres, tels que le Club des Cinq, est d'être une initiation à la littérature. Donner à un enfant de sept, huit ou neuf ans, un Club des Cinq, c'est faire commencer sur une bonne voie une vie de lecteur. Et en ces temps, cela est plus urgent que jamais, car nos jeunes-c'est une évidence-lisent moins. MAIS POURQUOI ? Que s'est-il passé ? Eh bien d'autres occupations l'ont supplanté. Je pense à la télévision et aux autres appareils du même type. Au risque d'offenser notre culte du progrès ( mais le progrès est une chose toute relative ; en 1945, le Monde se félicitait du progrès technologique que constituait la bombe atomique ), je dirais que ces changements n'ont pas eu que de bons effets, et qu'ils en ont eu aussi de très mauvais. Ces appareils, parfois utiles, sont souvent mal employés. C'est souvent le cas pour les jeunes. L'on expose les jeunes trop tôt à ce genre d'appareil, lorsqu'il n'ont pas encore la maturité nécessaire pour les utiliser. Et ce n'est pas sans risque. Si un jeune regarde n'importe quoi à la télévision, sans le recul nécessaire, il est évident que cela aura des conséquences néfastes. L'on pense à la télévision, mais l'on peut aussi penser aux téléphones, qui sont maintenant de véritables ordinateurs de poche. Les risques sont multiples : la dépendance, bien entendu, mais aussi le cyberharcèlement, par exemple. Il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de décider d'offrir à un jeune garçon ce genre d'objet. A l'inverse, la lecture est une activité enrichissante, et sans risque. Lire couramment, c'est user couramment de nombre de ses capacités intellectuelles. La littérature déploie l'imagination. Et tandis que le spectateur, devant sa télévision, est généralement passif, le lecteur est à l'inverse, actif : il fait sa lecture, il construit son expérience littéraire. Il imagine, il ressent, etc. La lecture d'un livre peut être une expérience très intense. A l'inverse, devant la télévision, il n'y a même pas besoin de ressentir. Il suffit d'attraper un flot d'images et de sons. Voilà pourquoi le Club des Cinq est utile.
j'en arrive maintenant à ce roman : il est agréable, pittoresque, rien n'y est prévisible. C'est une lecture pleine d'agrément.
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Et coupe, et coupe, le ciseau des éditeurs. Les classiques d'Enid Blynton ont le syndrome de la peau de chagrin depuis que tout le monde sait que les enfants ne peuvent pas lire plus de 200 pages (en-dehors bien sûr de Harry Potter, des Royaumes du Nord, de Narnia, de...). Tout ce qui peut être amputé au récit sera amputé au récit, comme nous le prouve sa dernière réédition désaugmentée, "Le Club des Cinq Junior", en 96 pages police 36. Pour autant, abréger un peu le texte originel fait-il forcément du mal ? On ne peut pas dire que l'auteur avait un style particulièrement brillant, et ne mettait pas non plus des situations psychologiques de grande ampleur. le club des Cinq, cette bande de gosses idéalistes qui peuvent se balader n'importe où en Europe mais qui choisissent la moitié du temps de rester crécher à Kernach, a en effet de quoi lasser si le livre fait plus de 400 pages.
Et pour cette réédition-ci, n'ayant jamais lu l'original, je n'ai à un aucun moment senti une coupure dans le récit ; à croire qu'il avait été écrit comme ça au départ. Bien sûr, cette réédition de la série fera dans les tomes suivants quelques entorses, dans le style fin alternative, mais là, on peut dire que l'esprit a été plutôt bien respecté (encore que... je ne suis pas sûr que c'est dans ce tome-ci qu'ils se sont rencontrés). Alors, qu'est-ce que ça nous donne ? Une histoire sympa avec des enfants qui découvrent un trésor et se heurtent (forcément) à des contrebandiers. Enid Blynton a su faire monter la sauce quand certains se font capturer, et si l'histoire ne fait pas dans la complexité, n'importe quel enfant pourra la lire et prendra peut-être goût au policier et aux romans d'aventure. Mention spéciale enfin à la couverture, qui tranche radicalement avec l'esthétique de celles de toutes les anciennes que l'on avait pu voir jusqu'à présent.
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